Je l’avais déjà annoncé dans une chronique précédente et je vous le confirme, les femmes investissent de plus en plus le métal en mélangeant chant clair et chant hardcore. Sur cet album, les riffs auraient plus tendance à nous faire penser aux fers de lances du métal scandinaves tel que
In Flames ou
Arch Enemy. La comparaison avec
Arch Enemy est d’autant plus légitime que par moment il y a un peu d’Angela Gossow dans la voix d’Alissa White-Gluz. Enfin, tout ça pour dire qu‘il n‘y a pas ici de grosses surprises.
Le problème récurant avec ce genre de nouveaux groupes est que les influences des musiciens sont tellement palpables que l’on en vient rapidement à s’ennuyer. Il faut encore une fois s’en remettre aux performances vocales de la chanteuse. Ce n’est que le second CD de ce genre qui me tombe entre les mains mais au bout du cinquième, ça va vite me fatiguer !
Nous voilà donc avec un disque pas foncièrement mauvais, mais qui n’a rien de bien transcendant non plus. Comme je l’ai déjà dis, les riffs font tantôt penser à du
In Flames, tantôt a du
Arch Enemy. Il est indéniable que ce produit est fort bien réalisé, mais pour toutes les personnes qui écoutent ce genre de musique depuis presque 10 ans, le sommeil pointe son nez au bout des 40 minutes de cet album. En plus, amis gratteux, les solos sont très peu nombreux.
Le disque repose donc quasi entièrement sur les épaules de la belle Alissa. Le mélange des deux types de chant se fait plutôt bien car il se montre assez varié. Sur un début de phrase, un refrain, ou sur la quasi-totalité d’un titre, le chant clair se fond a merveille dans les compos du groupe. Par moment on dirait un peu
Anneke Van Giersbergen, et par moment on est proche de Candace Kucsulain. Intéressant mélange qui rend ce disque moins ennuyeux. La mention spéciale revient à la « balade » (pour une fois) qui sait se montrer puissante dans un écrin de velours. Même si le chant hurlé y fait son apparition, la douceur générale y est très plaisante.
Niveau son c’est du gros ! Mais de nos jours, ce n’est plus une qualité qui fait la différence car il est bien difficile de trouver un son de mauvaise qualité. On notera parfois quelques mauvais choix dans l’utilisation de différents sons de gratte au sein d‘un même morceau. Trop différents, ils rompent l’homogénéité des titres. Mais on peut très bien ne pas y faire attention.
Un premier album pas si mal que ça mais qui s’inscrit tranquillement dans la nouvelle tendance actuelle sans être marquant. Attention a ne pas tomber dans le piège de la surenchère, car les groupes évoluant dans ce style sont de plus en plus nombreux, nous risquons l’overdose. Warning !!!!!!!!!!!
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Mon dieu, tu dois haîr Unexpect - In a flesh aquarium pour penser ça de quelque riffs. As-ton réellement besoin de tant d'homogénéîté et de plus, ne brise-t-elle pas le lien direct avec les influences que tu cite.
Je suis quand même d'accord avec ton commentaire en général mais ces riffs sont le caractère même du death québécois et souvent sont la base d'un iceberg d'exploration qui poussera le groupe à aller dans de nouvelles direction sur les albums futurs.
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