Lunar Aurora. Voila un nom qui doit évoquer beaucoup de bonnes choses à nos amis fans de black metal atmo et classieux. Le groupe, bien que ne jouissant pas d’une reconnaissance aussi grande que d’autres groupes exerçant dans le même registre, a tout de même réussi à se faire une belle place en un minimum de temps.
Après avoir sorti deux EP et deux albums d’une qualité indéniable,
Lunar Aurora récidive en 1999 et sort son troisième album intitulé «
Of Stargates and Bloodstained Celestial Spheres ».
Lunar Aurora avec cet opus a tenté d’évoluer, le groupe va s’expérimenter à explorer de nouveaux horizons du black metal.
Dès l’intro « Kampfork « on sent que
Lunar Aurora va viser très haut avec cette galette. L’atmosphère est donnée d’emblée : céleste, voila le terme qui pourrait venir immédiatement à l’esprit. Les claviers, faisant office de ligne conductrice pour de nombreuses musiques (Drachenfeuer), vont tout au long des 13 pistes contribuer à imposer une ambiance que l’on pourrait presque qualifiée de psychédélique.
Le synthé et les ambiances sont malheureusement les seuls éléments célestes présent sur cet album. En effet très vite des limites se font ressentir. La structure des pistes se voulant innovante ne séduit et ne marque pas les esprits. Les pistes s’enchainent, chacune faisant oublier la précédente, aucune ne va vraiment marquer l’écoute de l’album.
Les effets inutiles se font légion, comme par exemple les coups de fouets sur « Blutbaum ». Les quatre pistes instrumentales n’apportent elles non plus rien de vraiment intéressant à l’album. Les samples se faisant assez nombreux, finissent par lasser lors de certains passages «
Weltengänger ».
La voix quant à elle n’est pas non plus exempte de tout reproche. On assiste à ce que l’on pourrait qualifier d’essais lors de certains passages « Der Leidensweg ». Très vite agaçantes, ces tentatives vocales ne font que nuire aux quelques et rares qualités de l’album.
Les qualités de cette galette bien que peu nombreuses ont tout de même le mérite de rehausser le niveau. La batterie est l’un des points forts. En effet, très énergique, elle distille une multitude de breaks très bien sentis qui arrivent à donner une sorte de second souffle à certaines pistes.
Le chaos et la confusion que dégagent les pistes démontrent ensuite un talent certain que possède ce groupe. Ils arrivent en effet à maintenir le navire vers son cap sans perdre le contrôle de leur musique.
Le dernier point fort reste les quelques ambiances intéressantes qui arrivent à pointer le bout de leur nez lors de certains passages.
L’album se finit sans que l’on puisse retenir véritablement quelque chose de vraiment bon. Malgré bon nombre d’écoute, il parait évident que cet album est le plus anecdotique de
Lunar Aurora. A vouloir atteindre les étoiles
Lunar Aurora n’aura finalement même pas réussi à s’envoler. Par chance la suite de leur carrière sera quant à elle superbe.
Hélas si j'en crois tes dires celui-ci ne serait pas si intéressant.
J'ai pourtant cherché ce Of Stargates... un peu partout mais il m'a l'air introuvable.
Si tu vends ton exemplaire pas cher je serais éventuellement preneur ha ha...
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