J’ai découvert
Lunar Aurora en même temps que
Xasthur, et au niveau pointure, c’est assez comparable !
En premier lieu, la pochette m’a fait penser qu’il s’agissait là d’un CD de gothique doom ou quelque chose du genre avec lequel j’ai un peu de mal, mais Yann (le gérant de la boutique) qui connaît bien mes goûts me l’ayant recommandé, j’ai tout de même mis une petite oreille dessus… Je dis petite parce que dès les 10 premières secondes du second morceau (le premier est une introduction), j’ai compris que ce CD était pour moi !
Un son de guitares bien raw et malsain, des claviers assez spéciaux, voire glaçants et un chant assez vampirique contribuent à faire une atmosphère très noire, très funèbre.
«
Elixir of Sorrow » porte très bien son nom ! Lorsqu’on ouvre la pochette, on tombe sur un autre visage que celui de la couverture, tout aussi vert, mais une larme lui coule sur la joue et son allure a changé en une sorte de
Dracula… donc je me permets de croire qu’il s’agit là d’un des thèmes de la musique, car le romantisme qui s’en dégage est presque palpable.
Alors
Lunar Aurora n’en est pas à son premier opus. Et ça se sent. La maîtrise des instruments, des sentiments qu’ils peuvent faire émaner en nous ne s’acquiert pas en un jour… Ca me rappelle « Le Prince de la Nuit », une bande dessinée de Swolfs chez Glénat où le vampire se sert de sa musique pour transformer son auditoire en esclaves ! Bon qu’il soit bien clair entre nous que je ne rampe pas à la fin du CD dans une traînée de bave pour remettre le CD à zéro, je le repasse, mais dignement !
Une chose est spéciale avec cet album : on peut le réécouter plusieurs fois de suite sans s’en lasser. Les morceaux sont tous dans le même esprit, mais aucun ne ressemble au précédent.
Au niveau musical, je ne saurai pas faire de comparaison précise : on ressent plusieurs influences dont celle de
Darkthrone, mais ce n’est pas comparable. Moult cassures de rythme, des passages instrumentaux aux claviers et des titres limite ambiants renforcent le sentiment de dépression de l’album.
Nattskog
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