Toujours pas de chronique de ce chef d’œuvre du
Doom ? Bon ok, je tente ma chance.
Nightfall, successeur du célèbre et culte «
Epicus Doomicus Metallicus » et second album du groupe de
Doom Candlemass, grande figure du style qu'on ne présente plus aujourd'hui. La formation reprend donc la direction des studios un an après leur premier opus jouissant aujourd'hui d'une forte notoriété.
Et en une année, le groupe a quand même légèrement changé. Tout d’abord, refonte du line-up avec l’arrivé de Lars
Johansson comme guitariste soliste, un changement de batteur, et bien sur un changement de vocaliste avec l’arrivée du célèbre
Messiah, connu pour sa magnifique voix reconnaissable entre mille. Une nouvelle voix qui participera grandement à donner une atmosphère beaucoup plus heavy qu’auparavant. Le groupe délaisse donc légèrement son coté dépressif au profit de sonorités plus rock n' roll notamment dans les nombreux solos qui parsèment le CD, et d’un tempo plus rapide.
L’album commence donc par une intro aux chœurs inquiétants et aux sonorités mystiques (certains d’entre vous auront peut être remarqué qu’il s’agit là du riff d’Unas slayer of the gods chanté par des choeurs du célèbre groupe de death
Nile, bref je ne vais pas m’attarder sur cette remarque), et enchaîne avec le premier véritable titre, « The well of souls », annonçant déjà un
Candlemass plus agressif que sur son premier album. Ce titre résume à lui seul ce que
Candlemass a choisi de développer dans cet album : des riffs heavy mémorables soutenus par une batterie énergique et très rythmée, une voix majestueuse maîtrisée et montant régulièrement dans les aigus, et enfin des solos magnifiques ne sombrant jamais dans la démonstration technique et aérant admirablement bien chaque titre de l’album.
Le côté doom est quand même bien présent dans les guitares et les rythmiques très lourdes distillées dans chacun des titres de l’album. En effet le groupe ne s’encombre pas de claviers/synthés (à l’exception de l’intro) pour dégager ses atmosphères à la fois sombres et mélancoliques. La plupart des titres le l’album possèdent leur lot de soli, de passages lents et lourds ou encore d’accélérations furieuses, permettant de ne jamais donner l’impression de tourner en rond, et par la même occasion, de combler l’auditeur en hymnes mémorables, (ce que sont les 10 titres de
Nightfall, 7 si l’on ne compte pas intro outro et l’interlude). Une diversité d’autant plus appréciable que les riffs heavy et les soli sont toujours très inspirés. Même si cet album est sensiblement différent de son prédécesseur, le groupe prouve toutefois avec des titres comme «
Samarithan » ou « Mourners
Lament » qu’il n’a rien perdu des ambiances glauques et tristes du précédent opus, et
Candlemass reprendra même la célèbre « Marche Funèbre » du célèbre compositeur Chopin. On retrouve donc des chansons sombres et funèbres, à l’image de la voix du chanteur, s’adaptant décidément à toutes les situations grâce à une voix véritablement orchestrale.
Deuxième album, deuxième sans faute pour le groupe qui signe là un album grandiose de A à Z, qui plaira aux fans de
Doom et de Heavy, comme aux non initiés grâce à son côté accessible et direct. N’attendez pas et allez vous le procurer, où au moins écoutez cette œuvre intemporelle et magnifique dont les charmes ne sont plus à prouver.
Implacable,
Incontestable,
Intemporel.
1 chef d'oeuvre ce 2e album de candlemass...je suis subjugé par la qualité intrenseque de cette oeuvre.
Le chanteur donne 1 toute autre dimension aux morceaux car son chant est passionné et envoutant, ca frise le chant classique.
Le morceau "At the gallows end" a 1 côté Johnny Halliday lorsque M. Marcolin pousse sa voix sur la fin du premier couplet,idem au second.j en ai la chaire de poule tellement c est passionné.
Le côté filiation black sabbath " moderne" est incroyable et indeniable.
Le groupe delivre sa vision du doom post sabbath et créait ainsi sa prorpre legende.
Dire que je suis passé pendant des annees à coté de ce groupe.
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