Nexus

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16/20
Nom du groupe Amaranthe
Nom de l'album Nexus
Type Album
Date de parution 25 Mars 2013
Style MusicalMetal Moderne
Membres possèdant cet album138

Tracklist

Bonustracks 14 and 15 on Japanese Deluxe Edition.
Bonustracks 16 and 17 on Digipack Limited Edition.
1.
 Afterlife
 03:14
2.
 Invincible
 03:11
3.
 The Nexus
 03:16
4.
 Theory of Everything
 03:34
5.
 Stardust
 03:08
6.
 Burn with Me
 04:00
7.
 Mechanical Illusion
 04:01
8.
 Razorblade
 03:05
9.
 Future on Hold
 03:17
10.
 Electroheart
 03:48
11.
 Transhuman
 03:55
12.
 Infinity
 03:05
13.
 Hunger (Remix)
 03:17

Bonus
14.
 Burn with Me (Acoustic)
 03:52
15.
 Hunger (Acoustic)
 03:21
16.
 Afterlife (Acoustic)
 03:14
17.
 Leave Everything Behind (Early Version)
 03:18

Durée totale : 58:36

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Amaranthe


Chronique @ Enzyme

04 Juillet 2025

Connexion totale : quand l’efficacité devient doctrine

Deuxième acte pour Amaranthe, et déjà l’heure de vérité. Avec "The Nexus", le groupe choisit de ne pas chercher de nouvelle formule. Il préfère au contraire raffiner son langage, l’aiguiser, le densifier, quitte à en accentuer les excès. Là où le premier album paraissait jaillir dans l’urgence, ce second opus agit comme une machine optimisée, chaque engrenage parfaitement huilé, chaque minute pensée pour frapper juste.

Mais cette maîtrise accrue ne rime pas avec froideur. Sous les couches synthétiques et les effets vocaux calibrés, "The Nexus" reste un album humain, souvent traversé par une tension émotionnelle forte. "Burn with Me", notamment, surprend par sa fragilité presque douloureuse. On sent poindre un doute, une faille dans l’armure chromée — et c’est peut-être là que l’album se distingue vraiment : dans sa capacité à introduire de l’émotion dans un univers mécanique.

Le titre "The Nexus" lui-même résume tout : un morceau-carrefour, où chaque élément du style Amaranthe converge dans une fluidité redoutable. La voix cristalline d’Elize y prend le rôle de guide, soutenue par les envolées de Jake et les growls d’Andy, comme un dialogue intérieur constant entre raison, passion et instinct. La mécanique du groupe est désormais bien rodée, mais elle n’a pas encore sombré dans la routine.

Pourtant, c’est sur ce fil que l’album avance. "Mechanical Illusion" ou "Future on Hold" flirtent parfois avec le surcontrôle : le son devient si compressé, si millimétré, que l’on frôle la saturation. Le groupe y gagne en impact immédiat, mais y perd peut-être un peu en respiration artistique. À force de vouloir tout cadrer, on étouffe parfois la surprise.

Mais il faut saluer l’intelligence globale de composition. Chaque titre semble construit pour fonctionner seul, mais aussi pour contribuer à un tout cohérent. L’album se lit comme une variété de scénarios futuristes, avec leurs tensions, leurs issues possibles, leurs personnages intérieurs. Il n’y a pas ici de grande fresque conceptuelle, mais une mosaïque de dilemmes modernes, traités avec l’efficacité d’un blockbuster scandinave.

En conclusion : "The Nexus" est un album de maîtrise, pas de révolution. Il transforme l’essai du premier disque en posant les bases d’un univers plus abouti, plus synthétique, mais toujours accessible. Parfois trop lisse, parfois trop prévisible, mais jamais creux. Il continue de diviser — et c’est peut-être le signe qu’il est encore vivant.

Un album qui confirme plus qu’il ne transcende, mais qui trace une route claire : celle d’un metal futuriste, immédiat, sans complexe.

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