Never Surrender

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17/20
Nom du groupe Triumph (CAN)
Nom de l'album Never Surrender
Type Album
Date de parution 1983
Labels RCA
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album74

Tracklist

1. Too Much Thinking
2. A World of Fantasy
3. A Minor Prelude
4. All the Way
5. Battle Cry
6. Ouverture (Processional)
7. Never Surrender
8. When the Lights Go Down
9. The Writing on the Wall
10. Epilogue (Resolution)

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Triumph (CAN)


Chronique @ frozenheart

03 Avril 2018

Un album à réhabiliter de toute urgence...

Pour beaucoup le nom de Triumph est souvent associé à la célèbre et légendaire marque de motos anglaise. Pour le fan de Hard Rock que je suis, il évoque surtout le trio canadien et en particulier l'album Never Surrender, qui selon l'avis de votre illustre serviteur demeure encore le meilleur album du groupe à ce jour.

C'est donc deux ans après un "Allied Forces" d'excellente facture, suivi d'une tournée nord-américaine mémorable et grâce aux tubes "Fight the Good Fight" et "Magic Power" classés à la 8ème et 18ème place des charts canadiens, que nous retrouvons, en 1983, le groupe Triumph, avec ce qui sera l'une des pierres angulaires de sa discographie. Car voyez-vous, là où Allied Force nous proposait un large éventail musical technique dont des influences Folk et légèrement Progressives, Never Surender, lui ira encore plus loin en enrichissant et divertissant son propos.

En effet, le groupe disséminera entre certains morceaux, un prélude, une ouverture, et un épilogue, mais aussi quelques furtive nappes de claviers, tenu par Mike Levin (le bassiste) qui conféreront à l'opus, une atmosphère progressive et une homogénéité similaire voire plus variée que sur l'album Progression of Power, paru en 1981, voire assez proche de leur compatriote de Rush, sans le côté alambiqué et sophistiqué, cela va de soit! L'autre particularité du trio résidera au niveau du chant et des chœurs qui seront partagés entre le guitariste virtuose Rik Emmett et le batteur Gil Moore, dont les voix se marieront à merveille sur l'ensemble des chansons de l'opus. À souligner que Gil Moore en plus d'être un redoutable batteur et compositeur, s'avère être aussi un chanteur hors pair écouté donc le bluesy When the Lights Go Down pour vous en convaincre.

Passons sans plus attendre au contenu de l'album. Hormis la triplette d'anthologie qu'est le fulgurant "All the Way", le mélodieux et progressif "A World of Fantasy" et "Never Surrender" qui à l'époque furent classés respectivement et dans l'ordre à la 2ème, 3ème et 23ème places des charts US et qui constitueront à eux trois la colonne vertébrale de Never Surrender, le reste de l'opus ne sera pas exempt d'autres grands morceaux. A commencer par le sémillant "Writing on the Wall" galvanisé par un jeu de guitare bavarde de style wah wah, des plus subtils et dont Rik Emmett a lui seul le secret. Des effets et un jeu de guitare que nous retrouverons sur l'introductif et direct "Too Much Thinking". Ce morceau de Hard Rock classique, au rythme très soutenu, doté d'un excellent refrain aux interventions de guitares et solo incendiaire, au demeurant très réussi, n'atteindra que difficilement le niveau des 3 titres cités plus haut.

Dans un registre plus mesuré, n'omettons pas non plus les mid tempo de choix "When the Lights Go Down" et ses guitares slides aux motifs blues, agrémenté d'un sémillant solo en mode wah wah, des plus inspirés, ainsi que le mélodieux et langoureux "Battle Cry" chanté à deux voix qui mettra en évidence un couplet refrain soutenu par des chœurs généreux, pour un résultat des plus efficaces évidemment!
Quant à, la courte intro "Ouverture (Processional)" qui annonce de la plus belle des manières le titre "Never Surrender", et l'instrumental "Epilogue (resolution)" qui clôture admirablement l'opus s'avèrerons, être deux perles en matière de guitare électrique et acoustique. D'autre part, je ferais volontairement l'impasse sur les 44 secondes de la très courte "A Minor Prelude", qui selon mon avis n'apporte rien à l'ensemble de l'opus.

Au-delà d'une pochette qui aurait mérité un meilleur traitement, de deux titres assez évidents et d'une durée assez courte de 37,02 petites minutes. Never Surrender, demeure un album solide et indispensable de la discographie du trio canadien et du genre Hard Rock en général, car constitué pour sa majorité de morceaux originaux, à la fois fort et classieux interprétés par des musiciens aguerris.

En conclusion et hormis ses quelques petits défauts, ce sixième album de Triumph est une totale réussite et aurait amplement mérité sa place au Panthéon des grandes œuvres du genre. Enfin, il n'est pas encore trop tard pour réparer cette injustice et de réhabiliter au plus vite cet incontournable des années 80.

1 Commentaire

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lynch42 - 09 Avril 2018:

Un album excellent pour moi de même que le suivant "Thunder Seven" qui m'a fait découvrir ce groupe à sa sortie en 84, il y a bien des années dèjà. Merci pour cette très bonne chro comme d'hab.

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