Mutter

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18/20
Nom du groupe Rammstein
Nom de l'album Mutter
Type Album
Date de parution 02 Avril 2001
Enregistré à Studio Miraval
Style MusicalMetal Industriel
Membres possèdant cet album1625

Tracklist

1.
 Mein Herz Brennt
 04:39
2.
 Links 234
 03:36
3.
 Sonne
 04:32
4.
 Ich Will
 03:37
5.
 Feuer Frei !
 03:11
6.
 Mutter
 04:32
7.
 Spieluhr
 04:45
8.
 Zwitter
 04:17
9.
 Rein Raus
 03:09
10.
 Adios
 03:49
11.
 Nebel
 04:54

Bonus
12.
 Sonne (Clawfinger T.K.O. Remix) (Expanded Edtion)
 05:48
13.
 Ich Will (Westbam Mix) (Expanded Edtion)
 06:21
14.
 Hallelujah (Expanded Edtion)
 03:44
15.
 Ich Will (Live) (Expanded Edtion)
 04:17
16.
 Pet Sematary (Feat. Clawfinger) (Expanded Edtion)
 06:31

Durée totale : 01:11:42

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Rammstein


Chronique @ MetalSonic99

08 Mars 2023

Übung macht den Meister – C’est en forgeant que l’on devient forgeron

Après les singles de « Sechnsucht », qui attireront l'attention des médias pour leurs bouffonneries controversées, c'est finalement en 2001 que Rammstein créera l'album le plus important de leur carrière. Non seulement parce que celui-ci leur ouvrira dorénavant les portes vers une exposition de masse, mais aussi pour la simple raison que cela fera d'eux le premier groupe de l'histoire à percer en utilisant leur langue maternelle.
En effet, à l'époque, des groupes comme Scorpions, Europe et Kreator avaient tenu pour acquis que chanter et écrire en anglais était gage d’espoir et de succès en dehors de leur propre pays, et force est de constater que Rammstein est la rare exception qui confirme la règle.

Or donc, ce troisième opus nommé « Mutter » (Mère en français) fut écrit à l’aube du troisième millénaire et enregistré l’été suivant. Les succès précédents en Allemagne avaient fait naître de grands espoirs pour l’album, débloquant de facto un budget de production plus important pour le combo teuton, ce qui leur a permis entre autres de travailler au Studio Miraval dans le sud de la France.

La différence majeure entre le deuxième et ce troisième album réside dans le fait que le second était fortement dépendant des instruments électroniques, des ordinateurs, des échantillonneurs et des claviers, alors que sur « Mutter » les synthés sont beaucoup moins utilisés qu'auparavant, le groupe optant alors pour des sons plus orchestraux et mettant donc davantage l'accent sur le travail de la guitare. Cela a finalement abouti à quelque chose d'incroyablement épique car l’épine dorsale du disque fut construite avec des rythmes plus sinistres et plus majestueux qu’auparavant créant, dès lors, une base plus solide sur laquelle des fioritures plus grandioses furent ajoutées.
Résultat, le son de l'album marque donc un pas en avant titanesque, notamment grâce à la production de Jacob Hellner et au mixage de Stefan Glaumann qui sont absolument énormes. En effet, les guitares sont grosses, épaisses et la batterie s'écrase avec une force que les albums précédents ne pouvaient égaler. En bref, il s'agit de l'enregistrement qui a défini ce que sera Rammstein dans le futur.

Un autre point à souligner est la progression sur le plan lyrique, nous éloignant un peu des concepts de base comme le sexe, la drogue et la mort pour nous emmener vers des domaines plus perSonnels comme les cauchemars de l'enfance, l'amour perdu et la célébrité.
Qui plus est, il y eut une énorme campagne de promotion avec six singles sortis de l'album, ce qui en fait un record dans l’histoire du groupe, et qui témoigne de l'endurance des morceaux "Mein Herz Brennt", "Links 2 3 4", "Sonne", "Ich Will", "Feur Frei !" et "Mutter" dont ce n’est que la première moitié du disque et par lequel chacune de ces chansons est maintenant devenue un incontournable du groupe à presque tous les concerts.

Nos Teutons ont, en outre, trouvé le bon équilibre entre les chansons lourdes et douces, ce qui rend l'album imprévisible, mais dans le bon sens.
A titre d’illustration, le lourd assaut massif se fait entendre dès l’ouverture du disque avec le cauchemardesque "Mein Herz Brennt" qui présente toutes les nouvelles idées que le groupe a mises en œuvre sur l'album ; à savoir des nuances orchestrales, des guitares charnues, et un gros son de batterie par opposition aux pops industrielles des œuvres précédentes. Dans ce numéro rempli de violon et de piano, le chanteur Till Lindemann raconte l’histoire des fameuses sorcières cachées sous le lit des enfants ainsi que le pouvoir des cauchemars. Par ailleurs, il convient de préciser que l’un des aspects clef de la musique de Rammstein a toujours été la volonté de Lindemann d’aller puiser dans les contes de fées et le folklore allemands pour l'inspiration lyrique. Ses couplets doucement prononcés et son chœur explosif rendent, de ce fait, ce numéro effrayant.

Dans cette catégorie, "Links 2 3 4" y trouve également sa place vu qu’il poursuit cet assaut en apportant avec lui un style plus militaire. Sur ce titre, des riffs volumineux retentissent au rythme des tambours qui Sonnent comme une armée marchant en formation. Il faut dire que dès leurs débuts, les membres de Rammstein furent accusés d'avoir des sympathies fascistes ; et bien qu’il n'y ait jamais eu de preuve ni même d'indications claires de la part d'un de ses membre pour soutenir cela, le fait que le groupe soit allemand et ait une esthétique ultra masculine signifie que les rumeurs ont continué à marteler le groupe des années durant et même encore de nos jours. En conséquence de quoi, "Links 2 3 4" fut la réponse du groupe à ces accusations puériles et sans fondements.
N’omettons pas non plus l'hymne populaire "Ich Will", traitant apparemment du désir humain, de la gloire ou encore de l'immortalité, qui débute par un clavier au son planant soutenant la voix menaçante de Till, avant que des riffs plus intenses ne se fassent entendre. La piste bascule entre ces styles tout au long de sa durée, créant un superbe paysage sonore qui aide à la construction d’un refrain anthémique, tout comme "Feuer Frei !" avec son clavier plus calme qui poursuit la bataille avant que les guitares ne frappent tel un camion en fuite, se fondant dans le son de sirènes. Elle est peut-être l'une des chansons les plus lourdes de Rammstein, ayant une vitesse presque Thrash Metal, où un parallèle peut être fait avec "Zwitter" qui suit le même schéma, étant brutal, rapide et dont les riffs de guitares frénétiques et le son lourd des cymbales le portent avec vigueur du début à la fin.
Toute cette lourdeur s’observe également sur "Rein Raus", pourvue de sons tordus et déformés associés à une ambiance effrayante qui ne font qu'ajouter un sentiment troublant aux insinuations évidentes et grossières qui composent cette piste, piste qui reste néanmoins très solide si vous pouvez dépasser le sens ironique des paroles.
Et enfin, bouclons la partie dure de ce disque avec ce qui est peut-être la chanson la plus connue de Rammstein parmi les fans occasionnels, "Sonne" ; conjonction étonnante de Metal Industriel et de travail orchestral qui s'additionne à une absolue perfection. Ici, les voix féminines échantillonnées sont belles, obsédantes, et complètent les éléments classiques qui contrastent agréablement avec la lourdeur de tout le reste du morceau.

Après ces manèges à sensations fortes, vient le temps des attractions plus calmes. En embarquant sur "Speiluhr", dont la musique s’avère échantillonner une boîte à musique sonnant extrêmement étrange, l’on y observe Lindemann y réciter une sorte de poème. La façon dont les éléments se mélangent dans ce morceau est incroyable, et c'est probablement le titre le plus sous-estimé de « Mutter ». Cette chanson est peut-être plus orientée vers le Hard rock standard mais elle s'élève néanmoins au-dessus de la moyenne grâce à son refrain intéressant.
Pour les plus curieux, ce titre raconte l'histoire d'un garçon enterré vivant avec une boîte à musique et Till avait déclaré qu’à l'origine, le petit devait rester enfermé et mourir dans le cercueil. Toujours est-il qu'après réflexion, ils ont plutôt convenu au sein du groupe que l'histoire devait mieux se terminer, sauvant ainsi l’enfant voué à une mort des plus traumatisantes, à l’inverse de la chanson éponyme tragique de l'album où au sens lyrique, profond et obsédant, vient s’ajouter une mélodie lugubre. Bref, une atmosphère parfaite pour décrire cette chanson parlant d'un bébé éprouvette qui vit, certes, mais qui n'a cependant jamais connu sa mère et qui se sent seul au monde.
Je glisse une petite parenthèse pour réaffirmer que c’est dans ces moments que Rammstein démontre qu'il est l’un des groupes les plus audacieux, nous obligeant à nous poser sans cesse des questions et nous mettant très souvent dans une situation paradoxale ! Si l’on prend "Speiluhr", notre bon sens voudrait que le garçonnet soit sauf et puisse vivre, alors que sur "Mutter", on se rend compte que cette vie est parfois plus cruelle que la mort elle-même ! (En synthétisant, bien évidemment). Pour faire simple, les Allemands aiment nous torturer l’esprit mais cela se fait toujours de manière subtile.

Enfin, vers la fin du disque nous avons un mix des deux styles avec "Adios" et "Nebel" . Dans la première, nous avons droit à l’évocation de la mort par une surdose d'héroïne ; pourvue d’un rythme plus vif et plus puissant notamment grâce à la batterie qui joue de façon très intéressante, variant d'un rythme de caisse claire dans les couplets à une contrebasse régulière accompagnée d’une guitare simple et entraînante, cette plage est à l’inverse de la seconde qui est de nouveau une ballade tragique, commençant par une sensation effrayante où Lindemann déploie ses ailes mélodiques avec sa voix de baryton si caractéristique. C'est une chanson puissamment sentimentale et une façon ambitieuse de clore l'album.

Avant de conclure, il ne faudrait pas omettre de s’épancher sur l’une des pistes supplémentaires ayant pour nom "Hallelujah", et figurant sur « l'Expanded Edition », qui mérite qu’on s’y attarde, notamment pour sa particularité d’attaquer directement la religion.
Brutalement honnête et certaine d'offenser tous les catholiques, cette chanson parle d'un enfant de chœur qui est agressé par un prêtre. Elle n’a rien de particulier musicalement puisque les mêmes notes de guitare se répètent tout au long du morceau, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de sourire avec une ironie malsaine lorsque l'enfant de chœur chante : "Hallelujah" dans le refrain, preuve une nouvelle fois du talent de Rammstein d’écrire sur ce genre de sujet tabou, privilégiant la réflexion au détriment de la condamnation.

Résultat des courses : « Mutter » est tenu en haute estime parmi les fans car la capacité du groupe à écrire des chansons solides, accrocheuses et lourdes a considérablement évolué depuis leurs débuts. L'équilibre et la variation des pistes lourdes et douces sont également très bien pensés, avec tant de moments remarquables convenant parfaitement aux anciens et aux nouveaux fans de Rammstein.
Il est donc définitivement acquis qu’au niveau des paroles, c'est l'un des efforts les plus importants des Allemands, partant de la démystification de la rumeur du nazisme dans le but d'acquérir une notoriété mondiale ; tandis que musicalement, c'est l'album dans lequel le groupe a trouvé un son qu'il réitérera lors des sorties suivantes.

En fin de compte, « Mutter » est l'incarnation d'un album cohérent, car même si les paroles ne sont pas liées par un concept évident, elles créent tout de même une sombre image de modernité en combinant une atmosphère sombre, mélancolique, puissante et sans pareil ; percutant, accrocheur, lourd, vibrant, musclé et jouissant d’une grande jouabilité. c'est dire qu'aujourd’hui encore, ce disque est considéré comme l'un des meilleurs albums de Rammstein.
Bref, le qualificatif qui lui sied le mieux pour le décrire serait de dire que c’est l’album qui a permis au groupe de déployer ses ailes pour s’envoler vers le soleil.

8 Commentaires

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Crakan - 10 Mars 2023:

Génialissime Album, comme ce groupe . Je ne me lasse jamais de  le réécouter.

Merci pour cette chronique qui rnous aide a encore mieux comprendre leur oeuvre.

workflame90 - 10 Mars 2023:

Très belle chronique Metalsonic99! Tu me donne envie de m'y replonger 

 

MetalSonic99 - 10 Mars 2023:

Merci à tous pour vos retours très sympathique et positifsblush

Game_system - 11 Mars 2023:

Mon Dieu comme cet album m'avait marqué à une époque. Je ne l'ai plus réecouté depuis bien longtemps, mais les souvenirs sont encore intacts. Voilà enfin une chronique pour lui apporter justice sur ce site, merci.

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Commentaire @ Mika_Helvetia

01 Janvier 2006
Ah je me remémore ces années de gloire où nos chers Teutons jouaient encore sous le label Motor, où la polémique faisait rage autour du groupe dans les médias et où écouter du Rammstein n'était pas une affaire de jeune skateur préadolescent en pleine crise d'identitié.
Ainsi en cette année 2001, tel un empire, Rammstein atteint une appogée musicale sans précédant dans la musique Teutonne. Hélas comme un empire d'ailleurs, après l'appogée on tombe un peu dans la déchéance et on tombe de haut... Mais ce n'est pas le sujet !
Nous voici en présence de Mutter !!! Pour les pluristes du groupes et non les arrivistes de la période Amerika, c'est le meilleur album jamais réalisé !

Dès le premier morceau on sait qu'on n'écoute ni Herzleid, ni Sehnsuch. Ce sont des violons qui ouvrent la danse sur la voix triste de Till. Celà ne dure que quelque secondes et nous partons dans une bourrasque de riffs et de martellements sans précédents dans l'histoire du groupe et les violons s'enflamment pour une puissanse qui ne sera plus jamais égalée par les Allemands.

Des pas lourds et martiaux, des riffs du même ressort, un Till Lindemann se plaisant à nous ordonner "Links 2 3 4" sur la chanson du même nom qui en passant attisa une charmante controverse au sein des médias.

Passons à une chanson à présent incontournable ; Sonne. Un décompte jusqu'à dix en l'honneur d'un boxeur et à nouveau ces riffs martiaux qui semblent à présent parfaitement intégrés à l'album. Sonne c'est aussi un clip maintes fois récompensé et d'une originalité sympatique...

Ich Will est répétive mais ce n'est pas une critique car par celà l'interraction en live avec le public est splendide, expérience faite. Cette fois on retrouve un peu plus ces sons électroniques des albums précédents tout en restants discrets.

Le morceau le plus puissant qui d'ailleurs fut choisi pour parraitre sur la BO du film xXx ; Feuer Frei. Riffs bourrins, proférations guerrières et bruits de bombes tels sont les ingérédiants du morceau auquel viennent s'ajouter en live les fameux lances flammes !

On se repose un peu avec Mutter et Spielhur. Les morceaux sont lents, les riffs sont plus lents et appuyés et les effets électroniques donnent une dimension nostalgiques aux morceaux.

Suivent deux titres qui nous remettent dans la danse martiale du début mais plus arrosés d'électo... Zwitter et Rein Raus sont composés de riffs rapides et efficaces et de paroles à prendre au deuxième degré au minimum.

Adios est un peu de la même trempe mais avec une dimension vocale plus lyrique. Les riffs sont toujours aussi saccadés et rapides mais les samples sont moins présents.

On clos avec Nebel qui se détache de l'album par son accalmie totale. Encore plus calm que Spielhur, les guitares sont très peu présente et il est existe plus par les paroles que par autre chose...

Le meilleur album des Teutons pour beaucoupe !!!

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Silent_Flight - 16 Août 2010: Magnifique album, même si on n'entrave que dalle à l'allemand, la voix de Till fait office d'instrument à part entière. Et en plus, c'est du lourd derrière!
Tyrcrash - 17 Mars 2012: Rammstein, le meilleur groupe du monde (totalement objectif comme entrés en matière).

Mutter est sans aucun doute un des sommets du groupe (certes il y en un nouveau presque pour chaque album, mais tout de même)

Les 5 premiers titre sont tout simplement parfait, résumant parfaitement ce qui fait de Rammstein un très grand groupe, une musique simple, mais terriblement accrocheuse, des paroles dérangante, aux interprétations multiples, une prod en béton qui nous fait croire que rien ne pourrait être plus puissant, plus dévastateur (ce qui en réalité loin d'être vrai). Une musique totale en somme.
JeanEdernDesecrator - 21 Septembre 2017:

La grosse artillerie allemande : son maousse, des titres qui sont des classiques

mechant - 13 Mars 2022:

La tournée pour cet album fut écrasante, les prestations scéniques gigantissimes...Rammstein régnait sur les tournées dans cette periode.  Cette machine digne de KRUPP délivrait des sets calibrés pour conquérir  le public. Les quasi 2 h du concert m'avait envouté. 

Certainement l'album le plus abouti, Rammstein avait pofiné son art pour s'imposer sur disque et sur scène. Le battage tv avec des clips incroyables ont permi au groupe de s'imposer grâce à cette esthétique si maîtrisée. MUTTER SONNE FEUER FREI autant de titres exécutés  avec maestria pour notre plus grand plaisir.

Magistral

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Commentaire @ guitarboss25

24 Juin 2006
Lors de la sortie de Mutter, c'est un tournant pour le sextet Rammstein. Les deux premiers albums, Herzeleid et Sensucht, étaient des disques de fusion électro-métal. En gardant des influences de ce style, le groupe nous a sorti un album dont le style est inexplicable. Cet album est tout simplement unique.
Il y a une très bonne entré avec Mein Herz Brennt. Le morceau débute tout doucement. Il faut attendre environ une minute pour retrouver la puissance caractéristique de Rammstein. Le refrain est simplement un riff de clavier posé sur des accords de guitare.
On enchaîne ensuite avec les bruits de pas de Links 234. A partir de ce morceau, on peut reconnaître le même rôle de la guitare que dans les albums précédents : les quintes qui s'enchaînent sans arrêt.
Ensuite arrive un morceau excellent (le clip est tout autant excellent), Sonne. Il n'y a pas grand chose à dire excepté qu'on attende le refrain accrocheur pendant chaque couplet.
On trouve ensuite deux morceaux plutôt agressifs : Ich Will et Fever Frei. Les deux, autant l'un que l'autre, sont vraiment bien accrocheurs et donnent de la puissance à l'album.
En n°6, Mutter, c'est la chanson que je préfère. La qualité de ce morceau justifie qu'il soit éponyme à l'album. On commence avec des arpèges de guitare, accompagnant la voix du chanteur. Comme Mein Herz Brennt, le refrain est sans parole. Il est composé d'une mélodie de guitare. Ensuite, il s'agit d'une chanson qui est dans la même ambiance : Spieluhr. Encore un refrain accrocheur. Celui-ci contient des voix d'enfant en lead.
Les morceaux 8 et 9 sont un peu du style electro des autres albums. Zwitter, c'est le nom du premier des deux et Rein Raus pour l'autre.
On clôture cet opus avec deux excellentes chansons. D'abord, Adios s'enchaîne d'une façon excellente. Le premier refrain est joué avec de la guitare acoustique. Vers la fin du morceau, il y a une espèce de solo de guitare. Ce n'est pas du metallica mais c'est l'intention qui compte (il n'y a que quelques notes). Juste après c'est la balade Rebel. Le fait de mettre un morceau plus calme dans leur album est un rituel du groupe. Il s'agit d'un morceau plutôt sombre, qui a du mal à démarrer.
Nous sommes à la période que l'on peut qualifier comme l'apogée du groupe. On peut voir d'un côté les débuts électro, et de l'autre la continuation du groupe en allant quasiment dans le neo métal.

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Commentaire @ Rammstein_fan

11 Juillet 2007
Alors que je n'avais seulement qu'entendu parler du nouvel album de Rammstein, je me suis dit qu'il serait bon d'y jeter un coup d'œil ( car dans ce temps-là je n'étais pas le fan de Rammstein que je suis devenu aujourd'hui ).

Je me rends donc au magasin et demande au vendeur le nouvel opus de la formation allemande. Lorsqu'il m'a donné l'album entre les mains, ça ne m'a pas donné trop le goût de l'acheter ( la couverture, ma foi, affreuse et pas originale mais cela ce n'est que mon avis ). Il a fallu toutes les forces du monde pour que mon ami me convainque de l'acheter. Finalement il a très bien fait de m'y forcer.

Lors de la première écoute on sent que c'est du Rammstein et pas pour rire. Les cinq premières chansons de l'album ( à part Mein Herz Brennt ) sont assez puissantes et après la balade Mutter on a la deuxième partie de l'album qui est plus progressive à mon avis et qui ressemble moins au Rammstein des années 90. Mais tout de même cela reste très bon sans contestation. Pour aboutir à la fin de l'album, Nebel est une balade différente de Mutter car celle-ci est un peu moins instrumentale.

A chaque fois que j'écoute Mutter je me dis "Rammstein version électronique" ce qui n'est pas mauvais en soi mais il me manque les albums Senhsucht et Herzeleid avec leurs rythmes de guitares envoûtants et la voix grave de Till Lindemann ( aujourd'hui corrompue par la cigarette ). Maintenant on a plus droit à du commercial avec Rosenrot.

Mais pour en finir avec cet album on peut dire qu'il aurait été une transition excellente qui aurait pu assurer l'avenir du groupe mais on ne l'a pas assez utilisé et on a plus penché du côté commercial pour Reise Reise et puis l'année d'après on sort un album de remplissage. C'est triste car Rammstein est un excellent groupe et je ne renie point mon patriotisme envers ce groupe mais on espère qu'ils feront mieux la prochaine fois s'il en a une. ( J’espère ). L'album... 16/20 pour le bon côté progressif de cet opus ma foi sous-estimé.


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Rammstein_fan - 26 Mai 2010: Oui, je doit avouer que j'ai été dur c'est vrai. Mais pour moi le chef d'oeuvre du groupe restera toujours et à jamais Herzeleid.
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