Misled by Certainty

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Cephalic Carnage
Nom de l'album Misled by Certainty
Type Album
Date de parution 31 Août 2010
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album70

Tracklist

1. The Incorrigible Flame 04:30
2. Warbots A.M. (ft. Dave Otero of Aberrant) 04:38
3. Abraxas of Filth (ft. Ross Dolan of Immolation) 03:44
4. Pure Horses 00:37
5. Cordyceps Humanis (ft. Sherwood Webber of Enemy Reign) 05:05
6. Raped by an Orb (ft. Zachary Jefferson of The Xiphoid Process) 04:14
7. P.G.A.D. (ft. Blaine Cartwright of Nashville Pussy and Keith Sanchez of Smaug) 00:34
8. Dimensional Modulation Transmography 05:04
9. Ohrwurm 04:56
10. When I Arrive (ft. Travis Ryan of Cattle Decapitation) 03:08
11. A King and a Thief 02:45
12. Power and Force (ft. Alex Camargo of Krisiun) 01:38
13. Repangaea (ft. Bruce Lamont of Yakuza and Katherine Rosser) 12:11
14. Aeyeucgh! 00:31
Total playing time 53:35

Acheter cet album

 $29.98  32,29 €  31,13 €  £24.64  $43.36  11,12 €  33,59 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Cephalic Carnage


Chronique @ Fabien

15 Septembre 2010
Relapse Records reste un label reconnu pour la forte singularité des groupes composant son répertoire, son protégé Cephalic Carnage n’échappant certainement pas à la règle. Si sa classification en grindcore possède encore une mince signification aujourd’hui, il faut effectivement constater combien le groupe s’évertue depuis plusieurs années à exploser les limites, pour livrer une forme de metal tout à fait personnelle, désormais plus proche du metal progressif de Mastodon que du grind sans concession de Brutal Truth.

Respectivement enregistré et mis en image par les habituels Dave Otero et Orion Landau, son sixième effort Misled by Certainty pourrait à juste titre résumer la carrière de Cephalic Carnage, tant il reprend fidèlement les ingrédients des derniers albums. Alors que Pure Horse ou A King of A Thief montrent des racines grind encore présentes, à coups de blast-beats déboitants sans être incessants, Abraxas of Filth parvient encore à surprendre par un assemblage Kafkaien et pourtant si subtil, tandis que le long final Repangaea, dominé par un chant clair, dévoile la facette la plus progressive de la bande, multipliant les sonorités diverses à l'image des interventions au saxophone ou au piano, sortant allégrement des sphères les plus extrêmes du genre.

Pourtant malgré une richesse étonnante, Misled by Certainty peine à convaincre pleinement. A vouloir peut-être trop en faire, Cephalic Carnage perd d’une part en intensité, mais aussi en folie, livrant certes une belle oeuvre mais sans la capacité de destruction de Lucid Interval, ni la magie d’Anomalies ou la puissance de Xenosapien. Les néanmoins bons Cordyceps Humanis et Raped By an Orb s’éternisent par exemple sur des rythmes pachydermiques, et l’ensemble manque enfin de vitesse mais aussi de mordant, la faute à une production certes massive mais décidément trop synthétique.

Semblant parfois préprogrammé, Misled by Certainty s'affiche comme une synthèse scolaire des précédentes réalisations, et laisse finalement peu de place à la folie et l'inventivité que Cephalic Carnage a su si bien entretenir jusqu’à lors, peut-être faute au départ du guitariste Zac Joe. Il reste toutefois un album d’un savoir faire et d’une qualité toujours indéniables, sans compter sur l’identité inattaquable de la formation, mais à la fin de l’écoute, il reste ce fâcheux sentiment que le gang du Colorado aurait pu être pourtant bien plus dément, incisif et fracassant, connaissant son avant-garde et son potentiel.

Fabien.

11 Commentaires

5 J'aime

Partager

 
El_Totor - 24 Novembre 2010: Dès la première écoute, je m'étais même demandé si je m'étais pas trompé de groupe... Ca en avait l'odeur, l'aspect, mais pas la saveur... Je suis pas contre les groupes qui mettent de l'eau dans leur soupe si ça la rend plus digeste, mais là on attend durant tout l'album une envolée qui va nous transporter, nous faire bouger, et rien de tel.
Sur Xeno, j'avais adoré des titres comme endless cycle of violence ou touched by an angel et j'espérais que cet album serait dans cette veine...
Je suis attristé aussi par le départ du guitariste, sur scène il était complètement barré et ça avait l'air sincère en plus ! (comprendre ça faisait pas trop show forcé ni j'ai pris 3 lsd avant). C'est possible que la folie s'en soit allée avec lui...
Spirit_Of_Deathiny - 21 Décembre 2010: Petite faute d'inatention à l'avant dernier paragraphe: "l’ensemble manque enfin de vitesse et mais aussi de mordant".
Merci pour la chronique! J'espère quand même que cet album va me plaire. S'il reprend les mêmes ingrédients que les précédant ça me va.
 
El_Totor - 22 Décembre 2010: Il ne les reprend que partiellement et ça dépend ce qui te plaisait dans les précédents.
Je me permetterait une analogie avec pungent stench. Quand club mondo bizarre est sorti, beaucoup ont été deçus. Il était plus lent, moins intense, plus posé. Mais en réalité, c'était un album d'exception car il arrivait à faire ressortir les meilleurs aspects de pungent stench : un death très groovy, gore et humoristique (enfin moi leur coté sm scato exagéré me fait rire). Je dirais que ce cephalic a comme point commun de ralentir le tempo et de poser beaucoup plus les choses, mais à l'opposé, il ne fait pas ressortir du tout ce que j'aimais dans cephalic mais fait ressortir de nouvelles choses, qu'on appreciera ou pas !
 
El_Totor - 22 Décembre 2010: Il ne les reprend que partiellement et ça dépend ce qui te plaisait dans les précédents.
Je me permetterait une analogie avec pungent stench. Quand club mondo bizarre est sorti, beaucoup ont été deçus. Il était plus lent, moins intense, plus posé. Mais en réalité, c'était un album d'exception car il arrivait à faire ressortir les meilleurs aspects de pungent stench : un death très groovy, gore et humoristique (enfin moi leur coté sm scato exagéré me fait rire). Je dirais que ce cephalic a comme point commun de ralentir le tempo et de poser beaucoup plus les choses, mais à l'opposé, il ne fait pas ressortir du tout ce que j'aimais dans cephalic mais fait ressortir de nouvelles choses, qu'on appreciera ou pas !
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire