L'histoire est maintenant connue de tous, mais résumons quand même les faits.
Après la sortie de
Rabbits Don't Come Easy des Allemands
Helloween, 2 membres furent éjectés,
Roland Grapow, guitariste, et Uli Kusch, batteur.
Ils avaient depuis quelques temps un projet en tête, avec Russen Allen, chanteur de
Symphony X. Suite à leur renvoi d'
Helloween, ils purent se concerter sur ce projet, et prirent finalement le Suédois
Jorn Lande au chant.
Et ainsi vint leur premier album, dont nous allons parler ici.
Bon déjà, les musiciens ne se sont pas mis au metal extrême, on reste en terrain connu, à savoir dans une optique Heavy Mélodique. Cependant, comme le présence de
Jorn Lande le confirme, on ne se situera pas totalement dans la continuité d'
Helloween. Alors qu'en est-il ?
Le premier single,
Enlighten Me, était sympathique, mais sans plus. Une bonne chanson de Heavy Mélodique, rien de plus, plutôt mid-tempo, où le chant de
Jorn n'était pas spécialement marquant. L'écoute du premier morceau de l'album,
Spirit Never Die, rassure cependant.
Plus rapide, on se rapproche déjà plus de l'ancien groupe de
Roland Grapow, et
Jorn Lande nous offre une très bonne prestation.
Tout au long de l'album, on se rend vite compte que, malgré la qualité de la plupart des compos, c'est
Jorn Lande qui porte les morceaux, et que sans lui, beaucoup n'auraient pas aussi bien sonné. On trouve donc avant tout des morceaux plutôt rapides, comme
Spirit Never Die ou Heroes, qui auraient eu lors place sur un album d'
Helloween (à noter d'ailleurs la présence de
Michael Kiske sur Heroes), le brûlot Crawling From
Hell (le morceau le plus agressif de l'album), ou le plus mélancolique Kind Hearted Light (où
Jorn fait des merveilles sur le refrain, impressionnant de sensibilité). Mais le groupe ne s'arrête pas là, en nous proposant des titres plus mid-tempo comme Bleeding
Eyes (aux consonances orientales intéressantes, mais relativement classiques), ou le très bon Crystal
Night.
Mis à part ça, on peut noter 2 morceaux à part. Tout d'abord la ballade Into The Light, pas foncièrement mauvaise, mais peinant à décoller. Ensuite le dernier morceau, When Love Comes
Close, aux intonations
Hard FM, annonciateur de la direction que le groupe empruntera par la suite, et qui reste un choix assez discutable pour clore l'album.
On sent que
Roland Grapow cherche à concilier ses différentes influences, entre Heavy-speed et
Hard-rock, mais il n'essaie jamais de proposer quelque chose de nouveau. On se retrouve donc avec un bon album de Heavy Mélodique, qui doit beaucoup à son chanteur, les compos étant, malgré leur qualité, vraiment trop classiques (mais techniquement sans faille).
Composer d'une formation excellente et Jorn Lande toujours au top niveau !
Un merci pour le chroniqueur !
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