Mais qu’a-t-il bien pu se passer au sein de
Masterplan pour que tout le monde quitte le navire? Au revoir
Jorn Lande, au revoir Uli Kusch. Que la tache va être difficile pour remplacer ces deux-là. Mais le bon Roland a de la ressource et il ne va pas laisser mourir son bébé sans se battre. Il se lança donc dans un recrutement et voilà ce qu’il nous a dégoté: Mike Terrana, qui est passé derrière les fûts de moult groupes tous plus connus les uns que les autres et Mike DiMeo qui était jusqu'à il y a peu encore le chanteur de
Riot. Let’s rock !!!!!!!!
La raison du départ de mister Lande est palpable dès les premières minutes de ce MKII. Si l’on compare ce nouvel opus de
Masterplan avec The
Duke, le dernier opus du projet solo de
Jorn, on sent nettement la différence. Pour ma part, je trouvais Aeronotics bien trop différent (et de ce fait décevant) par rapport au premier album qui était flamboyant et, en écoutant The
Duke, on pouvait penser que
Jorn y avait mis son grain de sel. Parti sous d’autres cieux.
Roland Grapow a le champ libre pour faire rayonner son talent. Retour aux sources.
Le premier titre de cette galette met tout de suite dans le bain.
Plus heavy, plus catchy, on rentre rapidement dans l’ambiance de MKII. Tant mieux, c’est ce qui manquait sur le précédent. Les rythmiques sont bien construites et entraînantes. On retrouve bien la patte Grapow. C’est fluide et sans bavures. Les solos sont bien évidemment excellents, on ne pouvait pas en attendre moins de la part du bonhomme. Surtout qu’ils ne sont pas utilisés à outrance, ce qui permet de varier les plaisir. L’alternance entre les morceaux purement heavy et les power ballades se fait bien même si l’on peut regretter le nombre peut-être trop important de celles-ci. Après c’est une question de goûts, mais pour ma part les titres pêchus sont tous bons. J'en suis donc satisfait.
Alors, parlons un peu des nouveaux venus. Si la batterie reste inchangée (et oui même si Uli était un tueur, son remplaçant l’est aussi), vous ne manquerez pas de faire la comparaison entre Mike DiMeo et
Jorn. Si vous insistez dans cette direction, MKII vous décevra forcément.
Jorn est un chanteur formidable et il est difficile de lui succéder mais Mike s’en sort très bien dans un registre qui lui est propre. Il ne tente pas l’impossible en mimant le grand Lande, il fait ce que lui sait faire et il le fait plus que bien. Résultat : une nouvelle couleur et une évolution appréciable et rafraîchissante.
La production est bien entendu à la hauteur de toutes nos attentes et heureusement…….
Que du bonheur de retrouver un
Masterplan rafraîchi et en pleine forme. Cet album balaye tous les doutes qui ont pu subsister depuis l’annonce du départ de
Jorn et Uli.
Un grand tour de force, un excellent album !!!!!!!!!!!
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