Lords of Black

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17/20
Nom du groupe Lords Of Black
Nom de l'album Lords of Black
Type Album
Date de parution 09 Mai 2014
Style MusicalHeavy Mélodique
Membres possèdant cet album23

Tracklist

1. Intro / Doomsday Clock 01:48
2. Lords of Black 04:52
3. Nothing Left to Fear 05:12
4. Would You Take Me 04:02
5. The World That Came After 03:47
6. Too Close to the Edge 04:25
7. At the End of the World 04:19
8. Forgive or Forget 03:34
9. Out of the Dark 04:32
10. The Grand Design 03:19
11. The Art of Illusions, Pt. I : Smoke and Mirrors 05:04
12. The Art of Illusions, Pt. II : The Man from Beyond 05:21
13. When Everything Is Go 09:58
Total playing time 1:00:13

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Lords Of Black


Chronique @ dark_omens

13 Septembre 2014

Sachons reconnaître le talent là où il se trouve...

Alors que votre humble serviteur, au gré de l'une de ses (trop?) nombreuses pérégrinations, avait jeté son dévolu sur les travaux de Lords of Black, un frisson d'angoisse parcourut son échine en découvrant les origines espagnoles de ce collectif. Misère!!!! Voilà encore qu'il allait s'agir d'un de ces adeptes à la foi inébranlable défendant, vaille que vaille, les spécificités d'un Heavy Metal lusitanien, accessoirement fort de quelques artifices Folklorique et, surtout, pourvu de ces satanés chants hispaniques qui, pour être tout à fait franc, personnellement, seront synonyme de désagréments. Voire même d'aversions.

Perdu.

Si Tony Hernando et ses camarades exercent bien leurs talents dans le style susnommé, leur créativité ne sera cependant aucunement alourdis d'instruments et d'airs traditionnels. Et, ô joie, ô plaisir extrême, ô bonheur, il ne sera nullement déclamé dans la langue de Cervantès mais bel et bien dans celle de Shakespeare.

Au-delà de ces considérations, reconnaissons-le, très personnelles, l'entame instrumentale de ce manifeste éponyme laissera planer une certaine excellence qu'une première piste superbe viendra vite confirmer. Dès lors le voyage n'est que plaisir dans les méandres de cet album réussi.

En outre de cette perfection Lord of Black aura eu l'intelligence de composer des morceaux aux atmosphères loin de ces sempiternelles démonstrations orchestrales épico-symphoniques éreintantes ( démonstrations qui d'ailleurs, soit dit en passant, ne conviendraient pas du tout à la teneur de son propos). Ici, exceptions faites de quelques pistes aux climats plus classiques, comme par exemple sur les ballades Would you Take Me ou encore Forgive or Forget aux pianos plus familiers, le quatuor originaire de Madrid habille, en effet, ces compositions de quelques artifices synthétiques, futuristes, et, ou modernes. Ces virgules bien que succinctes sont pourtant admirables puisqu'elles distillent un parfum, certes, subtilement parcimonieux mais enivrant et enthousiasmant parce que peu usité jusqu'alors. Citons l'instrumental Doomsday Clock, ou encore l'entame de l'admirable Nothing Left to Fear, ainsi que celle de l'excellent The World Came After, à titre d'exemple.

Afin de poursuivre sur cette voie dont l'objectif est, à l'évidence, de se trouver une personnalité propre, Lords of Black aura aussi eu le discernement de donner parfois à sa musique un visage plus sombre et concerné. Un peu, toutes proportions gardées, dans l'esprit de ce Heavy US, Neo Thrash, plus tortueux et tourmenté.

De nombreux éléments viennent donc nous combler et nous satisfaire pleinement au cœur de titres aussi réussis que ceux déjà évoquées. Mais aussi au sein d'autres, à vrai dire, tout aussi réjouissants (To Close to the Edge, At the End of the World, When Everything is Gone...).

De plus, non content de nous offrir un spectacle aussi réjouissant, les Ibériques ont l'outrecuidance de nous proposer, en la personne de Ronnie Romero, rien moins qu'un chanteur aux talents remarquables. De cette voix écorchée aux rugissements délicieux, nous évoquant immanquablement l'improbable rencontre entre Thomas Rettke (Heavens Gate, Redkey...) et Ronnie James Dio, l'artiste sublime les chansons de ce manifeste. Indéniablement le vocaliste est l'un des atouts majeurs de ce quatuor et, par extension, de ce disque.

Notons également la présence ici d'un Andy C. dont le curriculum devrait, à coup sûr, impressionner les plus sceptiques puisque le batteur aura sévi au sein de formations aussi prestigieuses que Dark Moor, Avulsed ou encore, par exemple, Wormed.

Que reprocher à un disque aussi maîtrisé et abouti ? Aussi intéressant et singulier? Que faire sinon reconnaître sa valeur et accepter de défendre, corps et âmes, les bienfaits d'une telle créativité ?

7 Commentaires

4 J'aime

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dark_omens - 13 Septembre 2014: J'ai pas encore tenté ma chance avec Mägo de Oz mais je crains que ce ne soit pareil. Faudra que j'essaye...

Par contre, j'ai pas réussi à surmonter ma phobie avec Avalanch ou autres Red Wine.
frozenheart - 06 Octobre 2015: Merci, darko pour la chronique et la découverte d'un groupe vraiment très bon. Qui plus est, viens d'Espagne et chanter en anglais, encore bravo!
DAHU69 - 24 Décembre 2019:

 

Bonne chronique, une petite précision toutefois, certes secondaire, mais cependant utile, il eut été en effet plus adapté  (si tu ne voulais pas être redondant avec les termes : « espagnoles et hispaniques ») d’employer la locution Heavy Metal ibérique (le mot ibérique s’appliquant en effet à l’Espagne et au Portugal) que de Heavy Metal lusistanien, car ce mot ne s’applique qu’au Portugal (dans sa quasi-totalité)  et seulement à une toute petite partie occidentale de l’Espagne.  

  

 

metalpsychokiller - 07 Mars 2021:

Bonne chronique et super groupe tout comme Dark Moor)...

Pour le Dahu69 et compléter ta précision géographique. Les lusitaniens occupaient autrefois en gros 80 % du Portugal actuel (90 000 kms2). Soit toute la partie au sud du Douro.

Mais ils occupaient aussi toute l'actuelle Estremadure espagnole, soit 42 000 kms2..

Quoiqu'il en soit tu as raison sur le fait qu'on ne puisse parler de heavy lusitanien, LOB étant de Madrid (-;

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