Liberation Through Hearing

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14/20
Nom du groupe Inanimate Existence
Nom de l'album Liberation Through Hearing
Type Album
Date de parution 17 Juillet 2012
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1.
 Dharmakaya
 04:01
2.
 Forest of Illusion
 04:33
3.
 Transcendent Absorption
 02:40
4.
 Paths to Enlightenment
 04:01
5.
 Morphogenesis
 03:28
6.
 A Myriad of Visions
 05:12
7.
 The Discarnate Self Paradox
 04:51
8.
 Sulphuric Euphoria
 04:03
9.
 Iguanid Labyrinth
 03:55
10.
 Cosmic Consciousness
 01:41
11.
 Psychonaut Trance
 01:36
12.
 Within Lucid Dreams
 03:09
13.
 The End of Duality
 02:54
14.
 Morphic Fields
 03:00
15.
 Illuminating the Darkness of Ignorance
 01:13
16.
 Awaken
 03:00

Durée totale : 53:17

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Inanimate Existence


Chronique @ Matai

05 Septembre 2012

Brutalité et relaxation

Peu de temps après la sortie de leur EP Carnal Devourment en 2009, trois membres de Vaginal Discharge à savoir Ron Casey, Cameron Porras et Joel Guernsey forment Inanimate Existence, un projet death technique centré sur la métaphysique et la philosophie, loin des thématiques gore de leur autre formation. Le trio originaire de Santa Cruz s'entoure de deux autres membres afin de faire vivre leur nouvelle entité et créer le premier opus, Liberation Through Hearing.

Même si le début de l'opus s'avère brutal et plutôt technique au niveau du duo basse/guitare, on est loin de savoir ce qui va nous attendre. Inanimate Existence prend comme base la méditation et la philosophie bouddhiste afin de mettre en place ses morceaux. Si «Dharmakaya» (un des trois corps du Bouddha) reflète bien cet esprit, avec son introduction et sa fin spirituelles, la forme même du titre rappelle Obscura, idem pour un «Forest of Illusion» technique et direct. Toutefois, plus on avance et plus on se retrouve confronté à un death metal laissant place à des breaks ou des titres acoustiques et mystiques, parfois limite hispaniques, comme sur «Paths to Enlightenment».

Les Américains n'ont pas besoin de claviers pour faire ressortir quoi que ce soit. Ce sont les guitares, soutenues par une basse puissante, qui apportent cette atmosphère particulière. «Iguanid Labyrinth», comme d'autres morceaux, joue la carte du brutal death technique tout en intégrant une cassure nette grâce à l'acoustique, ce qui tranche littéralement avec l'agressivité des guitares et du growl. Cette agressivité s’atténue de plus en plus au fil de l'album, laissant résolument place aux ambiances et à la méditation sur la deuxième moitié de l'opus. Ce peut être forcément long pour les auditeurs désirant se contenter d'un bon death metal, les plages acoustiques et spirituelles risquant de lasser. C'est le cas avec «Cosmic Consciousness», «Psychonaut Trance», «Within Lucid Dreams» et enfin «The End of Duality». Trop d'acoustique tue l'acoustique.

Passé ces quatre pistes acoustiques, réelles représentantes d'une certaine forme de relaxation, c'est de nouveau le death metal qui prend la main avec un «Morphic Fields» encore une fois instrumental et atmosphérique mais plus bercé par les guitares incisives des musiciens ainsi que par les soli de Matt Sotelo de Decrepit Birth. Arrivé à la fin, on tombe de nouveau en pleine méditation avec un mélange de guitares acoustiques et électriques.

Drôle d'album. Inanimate Existence livre un death metal différent de ce qui se fait en ce moment. Le concept est intéressant, la forme est ambitieuse, mais le mélange des parties acoustiques et bien death metal est assez maladroit. Ainsi, il est difficile de rester concentré et de ne pas se perdre tant les parties les plus spirituelles prennent le dessus, à coup d'acoustique et de bongos. En clair, sur les seize morceaux, les neuf premiers sont carrément death, et les sept autres sont atmosphériques et sereins. L'agencement des titres aurait pu être mieux fait dans la mesure où Inanimate Existence risque de perdre ses auditeurs en cours de route. A moins que, comme le suggère le nom de l'album, vous ne vous libériez en écoutant ces envolées mystiques et relaxantes...

8 Commentaires

5 J'aime

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brutaltof - 05 Septembre 2012: J'aime bien cet album, les morceaux death sont très bon et la plupart des morceaux acoustiques aussi. Certes un peu d'écrémage n'aurait pas fait de mal mais dans l'ensemble je ne me suis pas ennuyé. Une bonne surprise.
Anath - 05 Septembre 2012: Le mélange peut devenir ultra efficace .... Y a juste à écouter " Different Sense " de Dir En Grey comme confirmation ^^
Sinon très bonne Chro' j'ai écouter quelques titres et c'est vraiment pas mal ..
Elvangar - 05 Septembre 2012: Pas sûr que la partie acoustique va m'emballer, si les morceaux en + ne sont pas mélangés, seule la partie Death risque de m'intéresser ... donc 9 morceaux sur 16, un peu léger pour celle ou celui qui cherche avant tout à écouter du Death.
Merci pour ta chro, Mataï ^^ !
Matai - 06 Septembre 2012: En effet, et quand je l'ai écouté, j'ai cru que mon lecteur s'était arrêté et que j'étais tombé sur la radio xD
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