Retour du groupe au nom inimitable, et très bonne surprise. Même si l’album précédent («
Deeds of Derangement ») avait provoqué son lot de crises cardiaques, il manquait quelque chose à cet extrême brutal death pour vraiment accrocher, sans qu’on sache vraiment quoi ; c’est avec ce nouveau disque qu’on comprend que bien qu’ultra violent, son prédécesseur manquait tout simplement de classe, et c’est d’autant plus flagrant que ce nouveau «
Left in Grisly Fashion » en est bourré. Il écrase tout ce que le groupe avait fait jusqu’à présent, tout simplement, sans tourner le dos à ce style monstrueux. Toujours death/grind très extrême, croisement entre le death européen et le le pire brutal death US à la
Brodequin par exemple, ce disque colle au mur pour plusieurs raisons : musicalement déjà, c’est carton, maîtrisé à mort, et malgré l’ultra extrémisme des références (quand on cite
Brodequin, c’est rarement pour la qualité des balades…), Prostitute a un peu varié son approche qui sonne plus death métal que par le passé (parties mosh, breaks plus lents, solos, changements de rythmes) et ça fait mal, en étant bien plus efficace que par le passé, parce que moins linéaire ; au niveau de la production ensuite, ce disque impressionne par la qualité du son. Mis en boite au Studio
Excess (
Sinister,
Severe Torture), c’est le moins qu’on pouvait en attendre. Reste un élément qui suscite la controverse : le chant. En effet, ce chant d’ultra goret incarne ce qui peut se faire de plus extrême vocalement (celui de
Mortician est doux en comparaison), et on peut trouver un décalage entre ces « gruik gruik » porcins et ultra grind, et la zique plus death et technique… Pour une fois, et à ma grande surprise, je suis plutôt fan de cette alliance qui aide encore à placer la galette en orbite. Un disque vraiment ultra violent sous tous rapports, qu’il fait bon faire péter à fond pour perdre des amis parmis ses voisins !
Leur meilleur album avec le précédent!
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