Invulnerable

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe Centvrion
Nom de l'album Invulnerable
Type Album
Date de parution 2005
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Intro / The Forge
2. Virtus
3. Man of Tradition
4. Procreation to High
5. Invulnerable
6. Standing on the Ruins (the Doctrine of Revival)
7. New Freedom
8. Eternal Return
9. Riding the Tiger
10. Soul Deliverance
11. Transcendence

Acheter cet album

 $0.99  €0,99  €1,29  £0.99  buy  buy  €1,29
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Centvrion


Chronique @ dark_omens

02 Août 2013

Nettement plus intéressant que ne le furent l'ensemble de ses prédécesseurs...

Une obstination créative telle que celle dont avaient fait preuve les Italiens de Centvrion, sur trois albums poussifs dévolus à un Heavy Speed Metal Thrashy américano-britannique, ne pouvait augurer que du pire, en cette année 2005, à l'aube de ce nouvel effort baptisé The Forge. Mais évitons donc les conclusions hâtives, fruits de nos esprits critiques aprioristes.

Déjà, en premier lieu, commençons par souligner, concernant ce nouveau manifeste, que Germano Quintaba y paraît plus à son avantage, à contrario d'un Non Plus Ultra ou il semblait parfois peiner. Bien sûr, l'essentiel de sa prestation s'inscrit toujours encore dans le systématisme et dans l'exagération d'une opiniâtreté ultra aigu où il se complait, le plus souvent, dans les traces immédiates d'un Rob Halford du temps de sa splendeur et de sa période la plus agressive. Cependant le hurleur ultramontain propose aussi ici, désormais, quelques travaux plus médiums et plus écorchés que d'aucuns, à juste titre selon votre modeste obligé, pourraient aisément comparer à ceux de Chris Boltendahl (Grave Digger) (Virtus, le premier titre de cet album aura d'ailleurs quelques intonations allemandes notoires).

Cette pluralité, ou plutôt cette volonté de diversifier une interprétation qui, jadis, était unilatérale et sans nuance, trouve même sa quintessence dans une excellente ballade émouvante telle que Standing on the Ruins (The Doctrine of Revival) ou dans une autre, un peu moins réussie, telle que Transcendance. Des titres dans lesquels le vocaliste parvient, enfin, à véhiculer quelques émotions.

Si le changement, dont Germano est coupable, est indiscutable, il s'accompagne aussi d'un regain d'inspiration et d'une volonté un peu moins acharnée à composer de la musique sans variations. Tant et si bien que des morceaux tels que Procreation to High, le superbe Invulnerable aux atours plus posés, ou encore, par exemple, Riding the Tiger, nous ravissent.

Si toutes ces nouvelles qualités sont séduisantes, la plus frappante demeure cette subtilité, autrefois insoupçonnable, qui désormais parsème succinctement les travaux de ce collectif. Le surprenant break du bon et vifs Man of Tradition en témoigne. Étonnant lorsqu'on sait que ces Italiens n'avaient jusqu'alors guère dévié de ce chemin qu'ils arpentaient depuis leur premier opus sortis en 1999 (Arise of the Empire). Consentant juste à agrémenter leur propos de quelques voix extrêmes Death qui, au gré de leurs envies versatiles, prenaient plus ou moins de place sur leurs diverses productions (on regrettera d'ailleurs qu'elles soient presque totalement absentes ici).

Bien évidemment Centvrion n'est pas devenu Judas Priest, Helstar ou Grave Digger. Et son art, bien qu'ayant évolué, ne saurait lui donner plus qu'une estime certes relative mais amplement mérité. En d'autres termes, il lui faudra encore beaucoup progresser pour pouvoir ne serait ce qu'espérer être comparé aux plus illustres. Il conviendra juste, une fois encore, de souligner les différences qui séparent un insignifiant Non Plus Ultra de cet attachant The Forge.

Dans ce tableau étrangement intéressant eu égard aux piètres qualités de ceux que Centvrion nous avait offert jusqu'à présent, seule la pochette de ce nouveau disque déçoit profondément. Alors que celles d'Arise of the Empire ou celle d'Hyper Martyrium étaient superbes, la représentation simpliste qui orne ce nouveau plaidoyer est, en effet, juste navrante.

En définitive, The forge est un album nettement plus intéressant que ne le fut l'ensemble de ses prédécesseurs. Centvrion nous aurait-il, finalement, eu à l'usure? Peut-être. Il n'empêche que les vertus nouvelles de ce cette œuvre sont bien réelles et nous procurent un plaisir qui, s'il n'est pas du même tonneau que ceux procurés par les plus talentueuses formations, demeure appréciable.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire