Infernus

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17/20
Nom du groupe Hate Eternal
Nom de l'album Infernus
Type Album
Date de parution 24 Août 2015
Produit par
Enregistré à Mana Recording Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album158

Tracklist

1.
 Locust Swarm
 03:38
2.
 The Stygian Deep
 04:30
3.
 Pathogenic Apathy
 04:54
4.
 La Tempestad
 03:52
5.
 Infernus
 06:17
6.
 The Chosen One
 03:18
7.
 Zealot, Crusader of War
 04:39
8.
 Order of the Arcane Scripture
 04:17
9.
 Chaos Theory
 03:40
10.
 O’ Majestic Being, Hear My Call
 05:55

Durée totale : 45:00

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Hate Eternal


Chronique @ growler

07 Octobre 2015

Brutalement jouissif, « Infernus » est un véritable orgasme sonore.

Chroniquer un disque est loin d’être chose aisée mais la tâche se révèle encore plus ardue lorsque le chroniqueur affectionne la formation à laquelle il doit s’atteler, l’objectivité peut se trouver, de ce fait, ébranlée. C’est bien le dilemme auquel votre humble serviteur doit faire face avec les Américains de Hate Eternal, découverts au moment de la publication du fabuleux « Conquering the Throne », qui définira les codes du death-metal actuel et creusa un sillon dans lequel une pléiade de formations s’engouffrait.

Hate Eternal peut se targuer de posséder une discographie qui ne souffre d’aucune véritable faiblesse ou faute de goût, ce qui, au vu de la longévité du groupe, relève d’un véritable exploit. Il faut dire que l’intervalle entre deux publications du combo est assez long, le fait, sans doute, de la grande occupation d’Erik Rutan, leader incontestable et incontesté du trio, qui, en plus de mener de main de maître l’une des formations les plus violentes qui puissent exister dans le circuit, est également devenu un producteur de renom auquel de nombreux groupes ou labels font désormais appel.

En préambule, il est important de stipuler l’arrivée de Chason Westmoreland en tant que cogneur en chef, ce dernier étant le batteur « live » de The Faceless et de Fallujah, ce qui en dit long sur son savoir-faire. L’artwork, magnifique au demeurant, est l’œuvre d’Eliran Kantor, celui-ci ressemblant furieusement au dernier enregistrement de Soulfly. Il s’agit sans doute là d’une coïncidence mais la similitude reste troublante.

Le massacre débute sans coup férir avec le premier coup de semonce, « Locust Swarm », qui plante littéralement le décor. Ne s’embarrassant aucunement des présentations d’usage, la première ogive nucléaire est lancée et, elle ne laissera aucun survivant. Tout ce qui fait l’identité et la personnalité de Hate Eternal, à savoir un death-metal brutal sombre et sans concession, sont bien présentes. Mais les Américains sortent inéluctablement du lot avec une aura et un charisme impressionnants. Ce titre, basé sur des blasts impitoyables, est également doté de mini breaks efficaces, augmentant ainsi la force impactante des riffs véloces qu’il renferme.

« Infernus », qui porte assurément bien son patronyme, est une véritable arme de destruction massive et regorge d’une brutalité primaire, renvoyant aux deux premières réalisations du trio, « La Tempestad », « The Chosen One », ou « Order Of The Arcane Scripture » en sont des preuves irréfutables. La violence inhérente aux compositions de Hate Eternal n’est pas un secret pour celles et ceux dont les oreilles sont déjà aguerries à l’art du groupe, mais elle est élevée ici à son paroxysme et mise en exergue grâce aux riffs assassins, assénés par un Erik Rutan en très grande forme (« Pathogenic Apathy », « Zealot, The Crusader Of War », pour ne citer que ces morceaux).

Même si, au premier abord, la musique développée par les Floridiens peut paraître linéaire et n’être prétexte qu’à un tabassage en règle, ne ressemblant qu’à un blast continu pour n’importe quel néophyte, les cages à miel des deathters dignes de cette appellation seront, quant à elles, enchantées. En effet, « Infernus » regorge de nombreuses subtilités pour peu qu’on s’y attarde. Celles-ci se révèlent avec la multiplicité des écoutes, avec, au premier rang desquelles, quelques ralentissements rythmiques comme le morceau-titre qui se veut plus d’obédience mid-tempo (tout est relatif, il s’agit de Hate Eternal), faisant ressortir un riffing puissant et massif, fortement propice au headbanging intensif, proposant également un côté progressif ambitieux qui feront de ce titre un must de cet album avec « The Stygian Deep » qui est du même acabit. Il faut également y ajouter le couplet de « O’Majestic Being, Hear My Call », les gros breaks de « Zealot, The Crusader Of War » ou de « Order Of The Arcane Scripture », mais aussi les petites césures de « Locust Swarm » ou de « The Chosen One », le tout donnant beaucoup de vie au death de Hate Eternal.

L’autre force des Américains, montrant la grande intelligence de compositions d’Erik Rutan, est de savoir disséminer, ici ou là, de nombreuses mélodies (« Locust Swarm », « Infernus » ou le final de « O Majestic Being, Hear My Call »), sans renier la brutalité des compositions. Ils savent également instaurer une atmosphère oppressante ou suffocante au travers de sonorités dissonantes ou d’accords vicieux comme sur « Zealot, The Crusader Of War », sur le break de « Pathogenic Apathy » ou l’instrumental « Chaos Theory ».

La production de ce dernier méfait est à l’avenant, équilibrée et surtout massive, avec un son de basse très « métallique » qui sied parfaitement à l’ensemble. Chason Westermoreland fait étalage de toute sa technicité et, même si ce n’est pas une surprise au regard des formations qu’il accompagne en « live », ce dernier est impressionnant de précision malgré la grande rapidité de ses rythmiques. Et, comme un chef doit montrer l’exemple, Erik Rutan vocifère avec une férocité qui semble décuplée en comparaison du pourtant très bon « Phoenix Amongst the Ashes », ses éructations profondes sont empreintes d’une haine et d’une rage presque inédite.

Comme votre serviteur est un insatisfait permanent, j’ai quand même un bémol à adresser à l’encontre de cet opus et, celui-ci concerne l’instrumental « Chaos Theory ». En effet, après une multitude d’écoutes approfondies, je me demande l’utilité de ce morceau, loin d’être indispensable, qualitativement moins élevé que le reste de l’album, si ce n’est qu’il remplit complètement son rôle de remplissage.

« Infernus » est à ranger aux côtés des monstrueux « Conquering the Throne » et « Kings Of All King », tant sa qualité intrinsèque est élevée. Hate Eternal revient en véritable patron et renvoie à leurs études la grande majorité des jeunes suppôts de Satan qui tenteraient de lui ravir le trône du « brutal death-metal ». Avec les derniers Nile, Cattle Decapitation et Hate Eternal, l’Amérique est à l’apogée de sa violence. Brutalement jouissif, « Infernus » est un véritable orgasme sonore.

33 Commentaires

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Orel - 12 Octobre 2015: Non mais ok le Nile est bon oui c'est clair. Il est meilleur que certains et moins bons que d'autres. Mais autant j'ai pris une bonne baffe lors de ma première écoute surtout de par le son massif, le côté puissant et "taillé pour le live" de ce cd, autant au fil des écoutes je me sens... lassé. Malgré le côté très direct, je le trouve moins intéressant à la longue que ce qu'ils ont pu sortir. Alors je ne rentre pas dans le concept de l'auto-plagia ou l'auto-pompage qui pour moi ne rime à rien. Nile a fait du Nile comme on l'aime, plus direct et puissant mais plus "simple" dans les structures. Je le répète cela n'est fait pas un mauvais album loin de là, cela en fait un album moins intéressant à la longue tout simplement, mais que je verrai en live avec grand plaisir.
Tyrcrash - 12 Octobre 2015: Beh en live, c'était chiant. Les 3 titres centraux uniquement consacré au dernier, sur la fin, un peu longuet. A mon sens, sur ce dernier, t'as toujours un tier des titres qui surbute et dès que ça ralentie, on s'emmerde.
MCGRE - 03 Août 2017: album majestueux vraiment exceptionnel et je vais pas me faire des potes , pas grave , c'est le meilleur Hate Eternal pourtant je vénère leur premier album , mais la il se sont surpassés .
LeMoustre - 31 Octobre 2017:

Album qui fait l'unanimité, de manière complètement logique, tant les morceaux relévent d'une intensité et d'une épaisseur à toute épreuve. Aucune faute de goût, et plein de moments jouissifs tout au long de l'album. Et pourtant, avec cette brutalité omniprésente, la finesse se dégage de chaque titre. Un grand album, qui me donne envie de creuser plus avant ce groupe, tant la linéarité est ici absente pour le plus grand bonheur de tout fan de deathmetal. Bluffant ! 

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Chronique @ Tyrcrash

17 Octobre 2015

Une tornade sonore inexorable, expression de pure férocité Death Metallique

Hate Eternal est un autel dédié à la glorification de la férocité. La discographie de la formation est une succession d'assauts, tous plus implacables les uns que les autres. Un barrage de blasts dévastateurs s'y inscrit, muré par une armada de riffs incessants, découpés d'une façon aussi unique qu'impitoyable. Toute la carrière du groupe est comme sublimée par l'aura d'un souffre corrosif. Figure incontournable du Death des années 2000, marquée durablement par l'empreinte de Morbid Angel, dont est issu Rutan.
Mais, au risque de paraître trivial et pour désamorcer cette introduction quelque peu grandiloquente, Hate Eternal, c'est un peu le calorifère de Satan mis en musique.

Phoenix Amongst the Ashes, leur précédent opus, se singularisait par des moments plus lourds, tout en conservant intacte la personnalité de Hate Eternal, quoique parfois de façon trop manifeste. Un mal sûrement nécessaire après Fury & Flame. Disque de la discorde, entre ceux qui n'y voyaient qu'un flingage de la production, désamorçant complètement l'impact et les autres (dont votre serviteur) pour lesquels, au contraire, le groupe venait y repousser les limites de l'étouffant, dissimulant une musique plus subtile et hermétique derrière ces choix de mixage radicaux.

La première chose qui frappe avec ce sobrement intitulé Infernus, c'est la pochette. Elle rompt avec la filiation qu'entretenaient les trois précédentes sorties: la récurrence de deux figures démoniaques ou tentatrices, soit en opposition, soit en miroir dans leurs attitudes. Ici, la peinture de Eliran Kantor dévoile un univers beaucoup plus riche, loin d'une esthétique binaire et dépouillée. Elle apparait comme plus ancrée dans l'univers classique du Death, de par sa dimension presque spirituelle et fourmillant de détails.
On y voit un ange déchu, déchirant quantités d'ouvrages, désabusé. Mais, il déchire ce dont sont constituées ses ailes: des pages froissées.

Le premier extrait lâché par Hate Eternal, "The Stygian Deep", est très révélateur des mutations qui interviennent sur cet album. Le titre s'avère moins frontal et plus aéré, presque mélodiquement ambiancé lors de la montée en puissance de l'intro. Mais, ces espaces de respiration ne font finalement que rendre les passages brutaux, encore plus implacables et étouffants. Le matraquage de la double n'intervient qu'à partir de 0:35 sur ce morceau, fait assez nouveau chez Hate Eternal, qui se passait toujours de ce type d'introduction, pour aller directement au coeur du propos: un torrent d'agression sans relâche.

Cela ne veut pas dire que le déluge de violence a disparu de la musique du groupe, bien au contraire. Si l'on pouvait entretenir quelques appréhensions suite aux deux morceaux lâchés en avant-première ("Pathogenic Apathy" était lui aussi un cran en-dessous en termes de virulence rythmique), les premières secondes d'ouverture du disque achèvent de nous rassurer: roulements de toms, déchirure guitaristique, beuglement féroce prolongé. Pas de doute, nous venons bien d'entamer un skeud d'Hate Eternal.
Plus largement, ces instants de pur matraquage sont plus circonscrits pour être mieux mis en valeur. Ou alors, on préfère leur réserver un morceau entier, ce qui est le cas avec "La Tempestad": plus de trois minutes trente d'une étouffante brutalité, la férocité du groupe à son apogée, aucun temps mort, juste une muraille sonore inexpugnable. Pas certain d'avoir entendu plus violent cette année, tant ce morceau est d'une intensité peu commune.

Mais ce dernier met en lumière une autre des nouveautés de la bande floridienne: la mise en avant de la basse de J.J. Hrubovcak. Bien que membre du groupe depuis 2009, il n'a pas été particulièrement mis en valeur sur le précédent opus. Ici, il s'avère être une pierre angulaire, tant il apporte à l'armature sonore, avec ce son claquant, métallique, toujours discernable et s'entêtant à rarement suivre les guitares. Si son rôle se cantonnait à celui d'un simple exécutant par le passé, il semble désormais avoir pris ses marques et imprime son travail sur la personnalité du groupe, en en complexifiant la musique.
On constate également la venue d'un nouveau batteur: Chason Westmoreland. Il est intéressant de noter qu'il est issu d'une scène beaucoup plus moderne mais aussi technique (The Faceless, Burning the Masses et... Oceano). Il apporte un jeu aux roulements plus fouillés et dynamique, mais, au-delà, aucun changement radical. Celui-ci semble s'être incorporé sans peine dans la formation, les blasts sonnant absolument à l'identique.
On l'a vu, les pièces sont plus narratives, moins structurées autour d'un unique riff ultra-percutant, marque de fabrique du groupe par le passé (l'archétype étant le fameux Power that Be, et son riff, centraux tout en taping sur King of all King. Rarement album aura été conclu par morceau aussi redoutable).

Le songwriting se fait plus lisible et dramatisé, au sens où les moments forts se ressentent plus immédiatement comme tels. Les titres s'isolent plus aisément les uns des autres. On est moins dans une perspective d'empilage (pilonnage ?) de riffs incessants. Comme à chaque fois, cette approche, si elle traduit l'expression manifeste d'une volonté d'apparaître comme mâture et maîtresse de sa musique, elle ne va pas sans facilités et structures plus interchangeables. Mais que l'auditeur se rassure. Si la maîtrise est au service du propos, elle demeure intacte, les variations sont nombreuses, la musique d'Hate Eternal flirtant souvent avec le Death Technique, ne serait-ce que ces plans plus immédiats, d'un impact dévastateur.

Instrument de cette dramatisation, un travail nouveau sur les ambiances émaille l'album, tout en se cantonnant aux introductions. Pour la première fois dans l'histoire du groupe, nous avons droit à une voix solennelle et narrative sur l'éponyme et des choeurs discrets sur le titre de clôture. Tous deux se fondent idéalement dans l'instrumentation.
Associée à la frontalité excessive des blasts et à leur longueur, qui ont toujours apporté ce côté légèrement blackisant (flagrant sur "Thorns of Acacia", tiré du précédent opus, par exemple), la facilité devenait un écueil réel.

Mais là où le groupe garde toute sa spécificité, c'est grâce à la personnalité de Rutan. Non content d'être le guitariste principal de la formation, il en est, comme chacun sait, le producteur. Ce qui lui assure une maîtrise complète du processus de création, et cela se ressent sur le mixage. Des riffs pas particulièrement incroyables sonneront toujours uniques une fois entre les mains de ce dernier, tant par son style de jeu que par la production. Cette dernière est incontestablement la meilleure qu'ait eue leur musique, apparaissant ultra compacte, surpuissante, saturée mais conservant une grande dynamique. Tout en restant lisible, que ce soit le jeu de cymbale (jouissif) ou la basse, rien n'est occulté. La tornade sonore inexorable, expression de pure férocité Death Metallique qu'est Hate Eternal, telle qu'elle ne l'a jamais autant été.

D'ailleurs, l'intro nous le rappelait déjà, la structure de l'album n'est pas sans lien avec les disques antérieurs. Il y a d'indéniables changements mais les jalons demeurent. On le constate encore avec le solo nostalgique, introduisant une certaine tristesse sur "O' Majestic Being hear my Call", qui n'est pas sans similitude avec le "Tombeau (le tombeau de la fureur et des flammes)": il joue le même rôle, au même moment de la galette.
Quelques échos de riffs font jour, mais toujours très ponctuellement, il ne s'agit absolument pas d'un recyclage éhonté, mais bien plus d'une consolidation de personnalité (notamment le break de "Victorious Reign" que l'on peut retrouver sur "The Locust Swarm").

Cet album, que ce soit par l'artwork, le label ou le nouveau batteur, apporte de la nouveauté et ouvre sans doute une nouvelle ère dans leur carrière, et ce, tout en restant ancré dans la tradition du groupe. Aussi, la formation ne s'adresse pas un autre public, mais elle compte bien récupérer ceux qui furent désarçonnés par les possibles errements des précédents.

Ainsi, Hate Eternal, s'il ne signe pas ici son meilleur disque, vient indéniablement de sortir un des albums de Death les plus aboutis, les plus maîtrisés et complets de l'année, surclassant une bonne partie de la concurrence, dont Nile.

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BEERGRINDER - 18 Octobre 2015: Je suis d'accord avec l'analyse de ce disque, un mot toutefois là dessus : "Figure incontournable du Death des années 2000, marquée durablement par l'empreinte de Morbid Angel, dont est issu Rutan.""" Les débuts de Hate Eternal sont surtout grandement marqués par la patte Suffocation de Doug Cerrito, et concernant le jeu de Rutan sur les trois premiers, on a plus l'impression d'entendre du Ripping Corpse moderne au niveau du songwriting que du pur Morbid Angel à mon sens.
Tyrcrash - 24 Octobre 2015: Alors, Conquering the Throne est pas l'album que je connais le mieux, mais me semble que ya quelques morceaux composé par Cerrito lui même, et chez ces derniers que la touche Suffo se ressente est assez logique^^ Mais c'est pas vraiment une identité qu'il vont conserver par la suite, du coup.

La touche Morbid Angel, à mes yeux c'est effectivement cet aura de brutalité sombre/occulte, et les riffs (que je serait incapable de qualifier) mais à chaque fois que j'écoute ça me saute aux yeux. Après j'ai pas cité Ripping Corpse, pour pas tomber dans le CV scolaire, mais l'équilibre est pas évident...

Des groupes comme MA c'est un peu comme Cannibal Corpse ou Immolation, ils ont tellement influencé tout le monde, que ça ne se voit même plus, tellement l'idée même de Death Metal est associé à leurs musiques.
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