IX Equilibrium

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16/20
Nom du groupe Emperor
Nom de l'album IX Equilibrium
Type Album
Date de parution 23 Novembre 1999
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album629

Tracklist

Re-Issue in 2003 by Irond Records with 2 bonustracks.
Re-Issue in 2004 by Candlelight Records with 2 bonustracks.
Re-Issue in 2005 by Back On Black for Vinyl Edition.
1.
 Curse You All Men
Ecouter04:41
2.
 Decrystallizing Reason
Ecouter06:23
3.
 An Elegy of Icaros
Ecouter06:39
4.
 The Source of Icon E
Ecouter03:43
5.
 Sworn
Ecouter04:30
6.
 Nonus Aequilibrium
Ecouter05:49
7.
 The Warriors of Modern Death
Ecouter05:00
8.
 Of Blindness and Subsequent Seers
Ecouter06:48

Bonus
9.
 Curse you all Men! (Live)
 04:34
10.
 Sworn (Revamped Version)
 05:39

Durée totale : 53:46

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Emperor



Chronique @ WarMetal

01 Novembre 2005
2 ans après un "Anthems to the Welkin at Dusk" défiant toute concurrence et consacrant Emperor plus que jamais au sommet du Black Metal Scandinave, les norvégiens étaient là avec le sucesseur "IX Equilibrium", un album qui a suscité une grande polémique à l'époque de sa sortie mais qui a mis tout le monde d'accord sur une chose; Emperor est un groupe qui vient d'une autre planète, c'est un groupe qui a les secrets d'une symphonie qui ne cesse de se métamorphoser mais qui arrive toujours à nous séduire.

Plusieurs changements ont eu lieu par rapport à l'album précédent, il s'agit certes et toujours d'un album de Black Metal sympho mais mélangé à la sauce Death.

Dans cet album le groupe nous gratifie encore de ces riffs majestueux et de ces atmosphères aux claviers qui font la force et la personnalité de Emperor. Les guitares sont mises davantage en avant notamment sur des morceaux comme "Curse you all men", "An elegy of icaros" et "Of blindness & subsequent seers" bourrés de phrases mélodiques !

Du nouveau il y'en a encore avec les riffs death metal assez originales qui reflètent la nouvelle orientation de Samoth qui va d'ailleurs se confirmer sur son projet Zyklon; il s'agit en 2ème lieu de la voix de Ihsahn qui se veut plus homogène et moins aigue par rapport aux albums précédents et on remarque étrangement la présence de passages en voix clair à la King Diamond !!!

La production est excellente et assure un équilibre infaillible entre tous les instruments contrairement à celle de "Anthems...". Trym à la batterie est toujours aussi performant, avec ses blast beats ultra rapides et intenses c'est une véritable machine humaine ! On peut toutefois lui reprocher une prestation très moyenne dans les passages mid tempo (son point faible depuis toujours et pour toujours)

Pari réussi donc de Ihsahn et Samoth qui ont su qu'il leur aurait été impossible de reproduire "Anthems to the Welkin at Dusk" et qu'il vallait mieux prendre une nouvelle direction tout en gardant les racines de Emperor et le résultat; Un Mariage réussi entre un Black Metal efficace et des éléments Death metal qui reflètent le niveau de maturité atteint par les deux membres fondateurs du groupe.

Excellent album à posséder absolument !

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Chronique @ BadaOfBodom

15 Fevrier 2011

Quand l'évolution mène à un nouvel équilibre impérial...

Après la sortie très remarquée d’« Anthems To Welkin At Dusk », véritable ouragan symphonique qui mythifia l’année 1997 aux yeux des fans de Black Metal puissant et raffiné, Emperor, encore au sommet de sa gloire, renoua avec ses vieux démons et se dispersa à nouveau ; cette fois, non pas pour des problèmes avec la justice, mais pour des raisons purement musicales. Et, dès 1998, on sentait déjà que la formation norvégienne prenait un nouveau tournant... Cette année-là, Alver, le bassiste sur « Anthems to the Welkin at Dusk », quitta le groupe. Cette année-là, Ihsahn, le leader charismatique aux multiples talents, se lança dans l’aventure Peccatum avec Ihriel, sa femme, et Lord PZ, son beau-frère, avec qui il voulait rendre un modeste hommage à la Musique Classique et donner toutes ses lettres de noblesse à la sérénité de la Musique Atmosphérique. Cette année-là, Samoth et Trym, respectivement guitariste et batteur chevronnés, créèrent Zyklon, en accord avec leur volonté de s’orienter vers un style plus direct : le Death Metal.

Une fois de plus depuis la création d’Emperor en 1991, il est intéressant de constater à quel point ce groupe cultivait, consciemment et inconsciemment, la contradiction. En effet, dans l’idée, tout opposait Peccatum et Zyklon. Comment Ihsahn, Samoth et Trym pouvaient-ils alors retrouver un terrain d’entente avec des aspirations désormais divergentes ? Difficile à dire, n’est-ce pas ? Ainsi, la fin d’Emperor aurait pu survenir là encore, et pourtant…

En 1999, toujours sous l’égide de Candlelight Records, Ihsahn, Samoth et Trym nous livraient un nouvel opus, fruit de leur collaboration ; cette fois-ci enregistré et mixé au Akkerhaugen Lydstudio au lieu du traditionnel et mythique Grieghallen. « IX Equilibrium », tel est le nom – très énigmatique, s’il en est – de cette progéniture. Comme l’on pouvait s’y attendre, cet album d’Emperor est une sorte de synthèse des nouvelles aspirations de ses membres. En cela, on y retrouve fondamentalement un aspect contradictoire qui nous est maintenant familier… Mais cet aspect se manifeste maintenant dans le clivage entre riffs d’inspiration Death Metal et riffs empreints d’une certaine préciosité.

D’abord, nous avons effectivement, dans « IX Equilibrium », des riffs directs où les guitares virevoltent, la basse grogne, et la batterie mitraille. C’était déjà le cas dans « Anthems to the Welkin at Dusk », j’en conviens. Cependant, ici, le feeling est résolument différent, ce que la production, convenable, bien qu’un peu « étrange » (les fans de la première heure me comprendront certainement), ne fait que renforcer. « Curse You All Men ! », par exemple, révèle effectivement un penchant Death très marqué dans le passage qui s’étend de 01:50 à 02:41 ; chose assez nouvelle pour Emperor, mais qui est monnaie courante dans le présent ouvrage. Pour vous en convaincre, je vous laisse jeter une oreille à « Decrystallizing Reason » dès 02:10, à « An Elegy Of Icaros » à partir de 02:53, à « The Source Of Icon E » dans sa globalité (mais plus particulièrement à 00:52 et 02:19), à « Sworn » (cf. 01:59), aux premiers riffs de « Nonus Aequilibrium », et enfin à « Of Blindness & Subsequent Seers » (cf. 02:58).

À l’inverse, « IX Equilibrium » regorge aussi de riffs assez précieux, presque trop raffinés.
Cette réalité, indéniable, se manifeste déjà dans l’utilisation du clavier… Dans « In the Nightside Eclipse » et dans « Anthems to the Welkin at Dusk », le clavier amenait une dimension atmosphérique forte ainsi qu’un penchant épique certain au Black Metal Symphonique d’Emperor. Or, avec « IX Equilibrium », la logique n’est plus vraiment la même… Ici, le clavier, bien qu’apportant une réelle atmosphère à l’ensemble du disque, est utilisé de façon plus « élégante », mais aussi de façon plus « superficielle ». Si ces termes ne vous évoquent rien, je vous propose de vous référer à l’introduction néo-classique du troisième morceau, à savoir « An Elegy Of Icaros » ; une introduction sereine et précieuse, largement illustrative du nouvel esprit que le clavier incarne. Intéressant aussi : « Decrystallizing Reason » et son entrée en matière très pompeuse, évoquant étrangement l’Orient (même remarque pour la conclusion du morceau). À noter d’ailleurs l’utilisation à répétition, et ce dès 00:29, d’une sonorité légère, « quasi festive » ; sonorité discrète mais que l’on retrouve fréquemment tout au long de l’album, et que vous identifierez aisément à chaque fois, avec un peu d’attention.
Ce regain de préciosité dans l’utilisation du clavier est, semble-t-il, renforcé par un recours relativement important au chant clair. Comme vous le savez probablement, le chant clair chez Emperor existait bien avant « IX Equilibrium ». Ce n’est donc pas une révolution de le retrouver ici. En revanche, il est pertinent de noter que le chant clair est devenu presque un automatisme avec « IX Equilibrium », mais aussi qu’il est devenu beaucoup plus pédant. Si je dis qu’il est devenu presque un automatisme, c’est tout simplement parce qu’il apparaît quasiment dans tous les morceaux, et de manière parfois prolongée. Cependant, Ihsahn privilégie toujours largement les hurlements, si ça peut en rassurer certains… Et si je dis que le chant clair est beaucoup plus pédant, c’est parce qu’il est nettement plus démonstratif et précieux qu’avant. Pour preuve, je vous renvoie à la vocalise suraiguë - digne d’un chanteur de Power Metal Européen - qui introduit « Curse You All Men ! » ou qui apparaît à 00:52 dans « The Source Of Icon E » ; je vous renvoie également au délire de chanteur de variétés dans « An Elegy Of Icaros » (cf. début et 05:28), « Nonus Aequilibrium » (cf. 03:09, 03:53, 04:37), « Sworn » (cf. 02:58, 03:33), ou « Of Blindness & Subsequent Seers » (cf. 01:43) qui coïncide souvent avec une certaine mollesse – relative – des instruments ; mais surtout, ne manquez pas le passage de « The Source Of Icon E » qui s’étend de 01:29 à 02:06 où Ihsahn se prend visiblement pour un Bee Gees…

Ceci étant dit, il convient maintenant d’évoquer, à part, « The Warriors Of Modern Death », avec ses riffs mid-tempo et étonnamment « groovy ». « The Warriors Of Modern Death » est un morceau surprenant de prime abord, non pas fondamentalement par son originalité, mais plutôt parce qu’on est ici très loin du domaine de prédilection des Empereurs du Black Symphonique. Avec un peu de recul, néanmoins, la présence d’un tel morceau n’est finalement pas illogique. Dans l’opus précédent, « Anthems to the Welkin at Dusk », Emperor nous montrait déjà des perspectives d’ouverture avec « With Strength I Burn » et ses riffs dans un esprit Heavy/Thrash. « The Warriors Of Modern Death » n’est alors qu’un approfondissement de cette démarche, un pas de plus dans cette voie, comme en témoigne d’ailleurs le shred typique à la première minute ; shred qui revient à 03:07 et s’étale avec plus ou moins de variations jusqu’à la fin du morceau. Petite anecdote, tout de même : le riff principal de « Sworn » n’est justement pas sans rappeler celui de « With Strength I Burn » ; de même pour « Nonus Aequilibrium » (cf. 01:54, 04:23, 05:08). Ceci tend à confirmer qu’il y a malgré tout un lien entre « Anthems to the Welkin at Dusk » et « IX Equilibrium ». Remarquez, la présence d’une outro va aussi dans ce sens, même si elle est loin de « The Wanderer »… Cette outro, très courte en apparence, commence en réalité à la fin du dernier véritable morceau, « Of Blindness & Subsequent Seers », et nous offre une petite ballade acoustique à la guitare sèche. La dernière piste, cachée, clôt la ballade, et donc le spectacle, avec une touche de clavier spirituel et quelques bruits de fond ésotériques.

Et le concept, alors ? Eh bien, conceptuellement, force est d’admettre que le groupe, et notamment Ihsahn, est encore allé chercher très loin… Trop loin, même, cette fois-ci… Si vous êtes de ceux qui s’intéressent aux concepts développés dans le monde du Metal, vous avez probablement été saisis par la complexité du concept attaché à « Anthems to the Welkin at Dusk », en particulier. Heureusement, l’album jouissait d’une grande cohérence d’ensemble et fournissait différentes pistes, différents indices, qui nous permettaient de nous y retrouver dans cet univers alambiqué. C’est beaucoup moins évident avec « IX Equilibrium » qui nous laisse pour le moins perplexes…

L’album commence pourtant avec le très expressif « Curse You All Men ! », morceau aux paroles tout à fait typiques où il semblerait que l’Empereur des ténèbres s’adresse avec condescendance à l’humanité, tout en la maudissant : « Curse you all men / That resent my empire / Cause I have risen again / At war this time / The truth I speak / Is your decease / My word is your defeat ». Mais les choses se compliquent très sérieusement dès le deuxième morceau, « Decrystallizing Reason », où la Raison est personnifiée et vue comme vecteur de « décristallisation »… Ce n’est guère mieux par la suite comme vous pouvez le constater avec des titres comme « The Source Of Icon E », « Nonus Aequilibrium » et « Of Blindness & Subsequent Seers » dont le sens a de quoi nous échapper… Globalement, il faut dire que les textes de ce « IX Equilibrium » sont d’une abstraction qui défient l’entendement. D’ailleurs, que signifie exactement « IX Equilibrium » ? On pouvait attendre une réponse de « Nonus Aequilibrium » qui est en fait le même titre, mais traduit en latin. Seulement, voilà comment s’achève le morceau : « In the name of / Nonus Aequilibrium / I am thine / IX times (IX times, IX times...) ». Nous ne sommes donc pas plus avancés. On peut néanmoins se consoler en se disant qu’il y a tout de même neuf pistes sur cet album (outro cachée comprise)…

Outre un concept particulièrement abscons, il semblerait que la cohérence ne soit pas tout à fait au rendez-vous… Avec « IX Equilibrium », on est loin de la cohérence jusqu’au-boutiste d’« In the Nightside Eclipse » où le concept envahissait aussi bien la pochette que les paroles, et même la musique. Ici, la pochette de Stephen O’Malley ne révèle quasiment rien et ne laisse que peu de place à l’imagination. On y voit, dans un marron de mauvais goût, les portraits d’Ihsahn, Samoth et Trym aux côtés de deux silhouettes mystérieuses et de plusieurs monstruosités – apparemment féminines, pour beaucoup – mi-humaines, mi-arbres, ce qui n’est pas sans rappeler une figure célèbre de la mythologie grecque : la dryade. Ceci ferait d’ailleurs écho à l’hommage rendu à Icare (cf. « An Elegy Of Icaros »), autre figure célèbre de la mythologie grecque, qui s’était brûlé les ailes en volant trop près du soleil.

« IX Equilibrium » est donc un bon album que les amateurs de Black Symphonique devraient apprécier à sa juste valeur ; un album qui, néanmoins, ne peut malheureusement pas rivaliser avec les deux chefs-d’œuvre qui l’ont précédé. Peut-être les Norvégiens avaient-ils simplement conscience de la nécessité de changer drastiquement leur recette après ce qu’ils avaient accompli. Il faut dire qu’ils avaient frappé très fort avec « In the Nightside Eclipse » et avaient atteint le sommet de leur art avec « Anthems to the Welkin at Dusk ». Il fallait donc se renouveler. Fidèles à leur démarche expérimentale, à leur goût pour l’avant-gardisme, à leur volonté inébranlable de conserver une certaine originalité, ce fut chose faite, et avec classe, s’il vous plaît.

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zarkhan - 15 Fevrier 2011: Bonne chronique :-)

Une petite correction toutefois :

" ne manquez pas le passage de « The Source Of Icon E » qui s’étend de 01:29 à 02:06 où Ihsahn se prend visiblement pour un Bee Gees"

Le rapprochement est surtout à faire du côté de King Diamond dont Ihsahn est très influencé par ce chanteur comme il s'est exprimé à plusieurs occasions (voir aussi la reprise Gypsy sur la réédition de In The Nightside Eclipse). Bon après c'est sûr que les voix claires ne sont pas le point fort de l'album.

La production ne me gêne pas en ce qui me concerne. A l'exception du son de batterie et ses "dégueulis" de toms, je la trouve claire et puissante et pas vraiment aseptisée.

Même s'il est loin d'égalé la grandeur des albums précédents, ce IX Equilibrium et ses relents Death (composé en binôme avec Samoth, ceci expliquant cela) est tout de même très bon avec des moments forts (Curse You All Men, The Source of Icon E, Sworn, Nonus Aequilibrium, Of Blindness and Subsequent Seers). Un album moins prenant que ses prédécesseurs mais au-dessus du lot malgré tout.

BadaOfBodom - 15 Fevrier 2011: Merci pour ce commentaire fort bien développé ! ;)

Je ne savais pas pour King Diamond, mais maintenant que tu le dis, il y a effectivement cette version de "Gypsy" que je trouve d'ailleurs, à titre personnel, insupportable à cause des vocaux. En outre, j'espère que tu as compris que ma comparaison avec les Bee Gees consistait avant tout à grossir le trait... xD

Sinon, je suis d'accord. Un bon album, bien sympa, mais voilà... :)
zarkhan - 16 Fevrier 2011: Oui t'inquiètes je l'avais bien compris dans ce sens-là ;-)

Après je ne suis pas fan non plus de ces voix hauts perchées, donc je ne me suis jamais vraiment penché sur les travaux de King Diamond vu que je fait un blocage à ce niveau-là ^^



 
napalm25 - 15 Décembre 2013: Le seul reproche que je ferais à cet album est le son beaucoup trop en retrait de la batterie, c'est bizarre de devoir écouter un "live at inferno" pour entendre les blasts beats de trym qui est un excellent batteur. Après le chant n'a jamais été le point fort de ce groupe de vrais musiciens.
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Commentaire @ Svartolycka

11 Août 2004
Il existe des groupes qui ne feront jamais deux fois le même album, qui sont en recherche constante de félicité tout en restant fidèle à leurs racines. Emperor fait partie de ceux-là. Car sortir un disque poussant à son paroxysme les bases de son prédécesseur mythique, mais en plus d’en faire un disque plus âpre, complètement surchargé, parfois déroutant flirtant dès fois avec l’indigeste et l’abstrait philosophique, il faut bien avouer que la démarche du groupe est d’une certaine manière culottée.
Cependant, la volonté d’Emperor est tout simplement de faire un album différent. Et cela se ressent. Un son de guitare plus gras (avec des riffs proches de Morbid Angel), un chant mature sachant toujours aussi bien exceller dans le hurlement torturé et virulent, néanmoins ponctué de lignes vocales clairs proche de la puissance hypnotique de l’opéra et même un hommage à King Diamond (Mercyful Fate) dans les aiguës. Ajouté à cela, une orchestration plus ancrée dans le néo-classicisme et des textes d’une intelligence bluffant et vous avez entre les mains un disque intense, empreint de magnificence et de saturation réfléchie. Chacun de ces titres est une représentation allégorique d’une spiritualité et d’un état d’esprit que seul le groupe (surtout Ihsahn) sait distiller amenant « None Equilibrium » au rang du black artistique. Toute la Grâce et l’imperfection par l’hypertrophie d’une statue grecque en un disque conceptuel dans sa forme comme dans son fonds qui ravira les cartésiens que nous sommes ainsi que les amateurs de sensations fortes (cela reste un album d’Emperor).
Non, franchement, Emperor est grand !!!

Svartolycka

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