Kataklysm est un nom que tout deathster connaît. Voilà déjà 20 ans que les québécois nous assènent un Death
Metal avec une bonne dose de mélodie sous la gouverne du label
Nuclear Blast. On connaît tous la remarquable triplette
Epic (The Poetry of
War) -
Shadows & Dust -
Serenity in Fire qui avait marqué au fer rouge nos oreilles. Après cette trilogie myhtique, on avait eu le très bon
In the Arms of Devastation qui nous laissait présager que la bande de Maurizio Iacono avait encore de l'énergie à revendre. C'est après que sortit l'échec de
Prevail, qui était un album plat, mou du genou et sans inspiration. En même temps 4 des 5 membres de
Kataklysm fondaient
Ex Deo et sortaient en 2009 le très bon Romulus.
Kataklysm était-il délaissé ? La réponse est personnifiée sous cet album, nombre de fans attendant le combo au tournant. La pochette présente la créature qui était déjà dans l'artwork de
Prevail et
In the Arms of Devastation. Une façon de nous dire qu'il n'y a pas de renouvellement peut-être ?
Dès le premier morceau, 'A
Soulless God', on sent bien une chose : la patte caractéristique de
Kataklysm est bien présente. Après un sampler de voix radio, on démarre de façon brutale. Un passage particulièrement épique se fait place pendant une minute du morceau, la voix de Iacono est surpuissante, bref : ce morceau est un bon
Kataklysm. Au fur et à mesure de l'album, on est de plus en plus réconfortés.
Kataklysm a bien retrouvé une inspiration digne de leur rang. La production est en béton armé, vraiment surpuissante, mettant chaque instrument en valeur et sublimant la voix de notre growleur frisé (et amateur de serpents). On remarque avec intérêt un côté vraiment épique rappelant parfois
Epic (The Poetry of
War). L'album est varié, on a pas l'occasion de s'ennuyer. La basse sonne comme une pièce d'artillerie tirant 50 obus à la seconde, chaque riff de guitare sonnant comme un coup de M14 tiré à bout portant. On s'étonnera simplement du choix du single, pas forcément représentatif de l'album, misant plus sur la brutalité et la simplicité (certes au profit de l'efficacité). As the Wall Collapses,
Suicide River ou Determined (Vows Og
Vengeance) m'aurait semblé plus indiqué.
En résumé,
Heaven's Venom incarne le renouveau de
Kataklysm, qui parvient encore et toujours à pondre de bons albums sans tomber dans l'auto-plagiat ou s'adonner à la vénération de
Marilyn Manson et
Rob Zombie. Ce skeud particulièrement épique écrase en tout point
Prevail. Fans de
Kataklysm de la première et la dernière heure, courez acheter cette galette vous ne serez pas déçu, même si elle n'égale pas la qualité de la triade que j'ai évoquée.
Kairos
Mais bon pour Kataklysm, ne possédant que "Shadows and Dust" je trouve pas que ce soit du Brutal Death, loin de là, certes il y a des gros riffs et des rythmiques écrasantes mais c'est surtout bourré de breaks, solos et passage très mélodiques... Après ça envoie du patté pour les non-initiés, mais moi franchement je me lasse assez vite à l'écoute de ce genre de galette.. Et c'est loin d'être du Death Brutal donc bien d'accord avec BG...
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