Grotesque Blessings

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16/20
Nom du groupe Broken Hope
Nom de l'album Grotesque Blessings
Type Album
Date de parution 05 Octobre 1999
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album53

Tracklist

1.
 Wolf Among Sheep
 04:47
2.
 Chemically Castrated
 03:19
3.
 Necro-Fellatio
 04:32
4.
 Christ Consumed
 05:44
5.
 War-Maggot
 04:46
6.
 Earth Burner
 03:00
7.
 Internal Inferno
 03:45
8.
 Razor Cunt
 04:26
9.
 Hate Machine
 04:22

Durée totale : 38:41

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Broken Hope


Chronique @ Fabien

23 Octobre 2007
Deux ans après le remarquable Loathing, technique et percutant, Broken Hope débarque en ce début d’année 1999 avec son cinquième effort, le bien nommé Grotesque Blessings, muni d’une pochette malheureusement moins marquante que la terrible illustration de Wes Benscoter sur le précédent album. Le gang de Chicago quitte cette fois Metal Blade, dont le travail de promotion fut contestable, au profit de la petite écurie Martyr / The Plague.

Au-delà de son mur de violence sonore, Grotesque Blessings cache plein de qualités. Le brutal death de Broken Hope est certes conventionnel, mais immédiatement identifiable, et joué de surcroît avec une technique et une dextérité exemplaires. Sur une rythmique complexe, notamment au niveau des lignes de basses, Griffin et Wagner lâchent une rafale de riffs très alambiqués, se situant entre Cannibal Corpse et Suffocation, soutenant les vocaux étouffants de Joe Ptacek.

Brian Griffin livre également une production d’une qualité étonnante, apportant la clarté et la précision exigées par le style brutal de Broken Hope. En revanche, malgré l’intérêt de chacun des morceaux, à commencer par le très bon Christ Consumed, les titres de Grotesque Blessings finissent par se ressembler, conférant une linéarité inévitable, qui décourage forcément le métalleux déjà hermétique à ce style suffocant.

Certes moins marquant que les redoutables The Bowels of Repugnance et Loathing, Grotesque Blessings montre toutefois Broken Hope en grande forme, mélangeant brillamment technique et brutalité, pour le plaisir des oreilles des deathsters les plus avertis. Mais, traversant la période la plus faste du deathmetal, et relégué au sein d’un label manquant cruellement de moyens, Broken Hope s’enfonce un peu plus dans l’anonymat, qui finit par lui être fatal.

Fabien.

2 Commentaires

5 J'aime

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NICOS - 15 Décembre 2009: Je te trouve un peu dur avec cet album ( sur ta note) qui reste très bon, meme si il est un cran en dessous du terrible Loathing, qui fait parti pour beaucoup des quelques meilleurs albums de brutal death jamais sorti ( d'ailleurs, je te trouve dur sur sa note aussi )
Merci pour toute tes chroniques, ca donne envi de les ressortir
Fabien - 15 Décembre 2009: Oui, je suis peut-être un peu dur avec Broken Hope, groupe que j’apprécie particulièrement sur The Bowels of Repugnance et Loathing (quelle pochette de Wes Benscoter !), mais aussi sur ce Grotesque Blessing de bonne facture. Loathing a également le mérite d’être sorti une année (1997) ou les prod’s deathmetal de qualité n’étaient pas monnaie courante, à l’image des trop rares Loathing, Black to the Blind ou High on Blood de cette année.

Ceci dit, le gang de Chicago reste sur l’ensemble de sa carrière un groupe deathmetal de second plan, ceci expliquant mes notes oscillant entre le moyen et le bon, sans friser l’excellence. En tout cas, à l’instar d’un Brutality ou d’un Deranged, Broken Hope fait partie de ces groupes dont je dépoussière régulièrement les albums. Enfin, difficile d’écrire des paroles aussi frappadingues..

To the Death.
Fabien.
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