From Death to Destiny

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13/20
Nom du groupe Asking Alexandria
Nom de l'album From Death to Destiny
Type Album
Date de parution 06 Août 2013
Produit par Joey Sturgis
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album106

Tracklist

1. Don't Pray for Me 04:40
2. Killing You 03:11
3. The Death of Me 04:18
4. Run Free 04:10
5. Break Down the Walls 03:31
6. Poison 03:46
7. Believe 04:31
8. Creature 03:14
9. White Line Fever 03:43
10. Moving On 04:02
11. The Road 03:27
12. Until the End (ft. Howard Jones) 04:30
13. The Death of Me (Rock Mix) 03:24
Bonustracks (European Deluxe Edition, FYE Exclusive and Japanese Edition)
14. Dead 04:00
15. Someone, Somewhere (Ben Bruce Acoustic) 03:43
Total playing time 50:52

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Asking Alexandria


Chronique @ BlackDieRose

07 Août 2013

Asking Alexandria signe son retour par un gros soufflet...

Asking Alexandria est un groupe au parcours assez Rock’n’roll : originaire de Dubaï mais immigré en Angleterre, la bande sort rapidement (un an après sa formation) un premier album qui signera le début de la fortune. Stand Up and Scream reste à mon sens la plus belle œuvre du quintette anglais, mariant d’une bien belle manière Metalcore mélodique et Électro sans tomber dans l’excès (cf Attack Attack!), qui allait par la suite influencer toute une (jeune) génération (Capture The Crown, Make Me Famous et j’en passe). Leur ascension fulgurante fut notamment appuyée de plusieurs problèmes comme l’alcoolisme du leader Danny Worsnop ou des concerts très décevants (j’étais mort de rire quand j’ai vu que les guitaristes ne suivaient plus sur Not the American Average avec un Danny qui chantait faux). Arrive ensuite Reckless & Relentless qui va définitivement les propulser au-devant se la scène. Ce second opus signe une évolution de leur musique comme en témoigne le quasi-abandon des parties Électro dansantes qui faisaient notre plaisir auparavant au profit d’un Metalcore plus compact et plus générique. C’est donc avec le même line-up (inchangé depuis Stand Up and Scream), le même label (Sumerian Records) et le même producteur (Joey Sturgis) qu’Asking Alexandria remet le couvert avec un nouvel album intitulé From Death to Destiny. Ah mes cocos, je vous attendais au tournant et bien vous ne serez pas déçu !

Dans un premier temps lorsqu’on jette une oreille sur ce disque on remarque que le son est irréprochable. En effet la production cristalline de cet album se révèle d’une qualité sans failles mettant en valeur tous les instruments et en particulier la basse qui brille par sa présence. On entame donc la galette avec Don’t Pray For Me, une chanson dont l’intro symphonique au violon va s’intensifier comme à l’accoutumée avec l’apparition d’une batterie énergique suivie de près par de grosses guitares et d’un beuglement annonçant le début des hostilités. Le reste se déroule normalement avec l’enchaînement scolaire couplet crié/refrain chanté, le tout assaisonné par quelques riffs mélodiques biens sympathiques. Il s’ensuit alors les génériques mais diablement efficaces et accrocheurs Killing You et The Death of Me qui répète le même schéma décrit précédemment. Run Free et Poison quant à elles paraissent plus proches du premier album notamment dans les cris plus énervés de Danny et l’instru avec ces breakdowns de concassage. D’ailleurs pour cimenter davantage la comparaison Run Free dispose d’un pont symphonique à l’image de Not the American Average et Poison nous sert un riffing particulier comme on le connaissait sur A Single Moment Of Sincerity.

Au niveau du chant, Danny a clairement évolué sur ses parties claires qui sont devenues plus personnelles et plus naturelles. C’est par contre du côté du chant hurlé que ça pêche le plus. Ses cris manquent de profondeurs et semblent se rapprocher, depuis Reckless & Relentless, de ceux d’Oli Sykes (Bring Me The Horizon). Ses growls, quant à eux, ont également beaucoup perdu en puissance. Ensuite, comme je l’ai dit au début le groupe a ici totalement abandonné les passages Électro qui caractérisaient Stand Up and Scream. Ils sont dorénavant remplacé par quelques touches au violon (présent sur tous les titres) et au piano (Believe). On a là de bonnes idées mais le problème est qu’elles sont mal exploitées sur quasiment tous les titres à l’exception de Creature, Don’t Pray For Me et Until The End où l’on observe des ambiances intéressantes.

La première partie était peut-être très générique mais elle avait le mérite d’être entraînante et d’une efficacité redoutable. C’est donc après un Break Down the Walls simple au refrain addictif et au joli solo que l’ennui commence à se faire sentir. Pour être franc, le reste part en sucette en commençant par un Poison mitigé qui essaie (en vain) de relancer la machine en milieu d’album avec une compo plus virulente, un Creature, un Believe et un White Line Fever ennuyeux à mourir où les cris sont seulement utilisés lors d’un breakdown cliché. En somme trois chansons que n’importe quel groupe lambda de Metalcore nouvelle génération aurait pu composer. Mais on en a pas fini, allons à présent nous enterrer vivant avec Moving One, une ballade romantico-gélatineuse d’une banalité et d’une mièvrerie affligeantes. Et ce n’est surement pas la piste finale Until The End qui va redonner de l’importance à une seconde partie qui coule à pic : entre une compo bancale au début et un Howard Jones peu transcendant, l’auditeur a de quoi être déçu. Heureusement que le crescendo final donne un rendu lyrique et agréable.

From Death to Destiny est donc un album inégal nageant constamment entre le bon (Don’t Pray For Me, Killing You, The Death of Me, Run Free, Break Down the Walls), le médiocre (Poison, Until The End) et le très mauvais (Believe, Creature, White Line Fever, Moving One, The Road). Le contenu de ce disque est avant tout parodique (surtout en deuxième partie) et terriblement cliché, chaque chanson étant la preuve que le groupe a perdu de sa force et de son inspiration en proposant des compositions de plus en plus banales et prévisibles. Ça me fait mal de le dire mais la musique paraît vide, dénué de sentiments et de volonté. Vous l’aurez sans doute compris From Death to Destiny est un manifeste de conformité, un gros soufflet qui donne des boutons si on l’écoute d’une traite.

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666belzebuth - 10 Août 2013: a chronique n'est pas si fausse que ca, car pour ma part j'aime bien le resultat du groupe généralement bien audible et je préférai ne pas te croire. mais elle est bien fondée. en revanche, The Death of Me n'est pas un plop, et est je trouve bine prenante, c'est le coté très positif
BlackDieRose - 10 Août 2013: @666belzebuth : comme je l'ai dit plus haut, les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas. Quant à The Death Of Me, je n'ai jamais dit ou insinué que c'était un flop. Je l'ai même classé dans la catégorie des bonnes chansons (Cf la première phrase du dernier paragraphe).
Shadx - 15 Août 2013: Je m'attendais à pire au vu des 2 chroniques, au final j'ai été plutôt surpris.. Déjà le chant clair est bien meilleur qu'avant, je le trouve même bon alors que ca me rebute en général.
Et puis les compos sont pas si dégueulasses, ya mieux certes mais ya largement pire.
Game_system - 23 Décembre 2023:

Dix ans après la sortie de cet album (mon Dieu comme le temps passe vite, s'en ait effrayant...), je me suis mis à acheter l'album pour l'écouter très attentivement cette fois-ci, et je dois dire qu'il n'a clairement pas eu l'acceuil qu'il méritait à l'époque ! Alors oui, les hurlements de Danny n'ont rien à voir avec ceux des albums précédent où il était une machine de guerre, et font vraiment peine à écouter en le comparant ainsi. Oui, les parties electro ont complètement disparus, au profit d'orchestrations; et les breakdons sont moins présents. Et bien aussi improbable que cela puisse paraître, j'ai fini par vraiment aimé cet album. L'album reste très efficace dans ce qui a fait en partie la force du groupe, à savoir, balancer des refrains tubesque après un passage bourrin au possible. D'autre part, le groupe assume encore plus ses influences hard rock, et les implémentes d'une manière que je trouve très intéressante dans leurs chansons, en particulier sur Moving On, ou surtout le très bon The Road et son refrain dingue qui transpire les 80s. Niveau vocal mélodique, Danny a évolué pour nous offrir quelque chose de différent et de plus personnel, même si jel ui préfère clairement la voix dans Reckless & Relentless, mon album préféré.

Un album je pense très incompris à l'époque de sa sortie, à mi-chemin entre metalcore et hard rock, les deux grandes influences musicales d'Asking Alexandria. J'ai l'impression que les fans l'aiment beaucoup plus maintenant, et compte tenu de la musique que fait le groupe actuellement, nettement moins intéressante, il reste l'un des meilleurs de leur discographie.

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Chronique @ Paillou

08 Août 2013

“From Death To Destiny” est le testament certifiant de la mort d'un groupe qui n'est plus responsable de rien.

Á l'évocation d'Asking Alexandria, on ne peut qu'associer l'image d'une ascension fulgurante: devenus, malgré eux, les parangons d'un mouvement musical duquel ils ne cessent pourtant de s'éloigner, les Anglais ont soulevé un enthousiasme monstre dans le milieu suite à leur album “Stand Up and Scream”, véritable bombe d'électrocore, un coup de génie tel qu'il s'en fait peu dès un premier essai. Puis, un désenchantement (artistique mais pas commercial) soudain: tout en quittant leur look fashion et quelque peu protubérant pour un apparat plus sobre et décontracté (dans une veine qui emprunte allègrement au mouvement hard-rock...) les jeunes loups venus de York livrent un “Reckless & Relentless” incroyablement vide et linéaire, sorte de metalcore sous morphine, qui s'égarait partout et n'importe comment. L'appréhension domine ainsi dans l'attente angoissée de “From Death to Destiny”, troisième full-length du quintette dont les rares titres disponibles en avant-première ne laissaient en aucun cas présager un retour aux sources, espéré par les fans de la première heure...

Et le désespoir frappa, fatalement et sans pitié aucune sur nos pauvres têtes... Inutile entretenir quelconque suspense, “From Death to Destiny” s'avère être un album manqué, dont le faible impact musical ne saurait que nous lamenter d'avantage sur les choix réalisés par Asking Alexandria. Et ce en dépit d'un début d'album plutôt intéressant, “Don't Pray For Me” faisant ressentir une tension survoltée au détour de l'intro avant de relâcher sa hargne sur un tempo virevoltant qui laisse sa place à un Danny Worsnop remonté à bloc, puissant et déterminé. “Killing You” et “Death Of Me” assurent la pérennité de notre enthousiasme, les deux titres se révélant en phase avec le metalcore relativement ambivalent des Anglais: c'est intègre, sans effets superflus, cohérent, on n'en demande pas plus pour se laisser emporter.

Mais voilà, la fête tourne très vite au cauchemar, cauchemar composé de trivialité, de sonorités synthétiques, de mélodies imbuvables... L'effort de composition se désagrège au fur et à mesure que les morceaux défilent, il suffit d'écouter le très médiocre refrain de “Believe” ou la pâle imitation de Avenged Sevenfold lors de “White Line Fever” pour s'en rendre compte, Asking Alexandria s'essayant à un metal mélodique qui ne leur correspond tout simplement pas. L'influence hard rock fait aussi partie intégrante de la nouvelle identité des Anglais qui ne parviennent pas à tirer le meilleur de leur reconversion musicale, que ce soit avec la mièvre “Moving On”, sorte de power ballade ennuyeuse et sans surprises ou “The Road” et son refrain inerte... Il faut avouer que Danny ne s'efforce pas à proposer un chant pluriel: son chant guttural garde une certaine puissance mais il est très peu usité, pendant que son chant clair peine vraiment à quitter l'ombre de celui de M.Shadows, ce dernier étant bien plus à l'aise que son homologue.

On ne peut pas dire cependant que tout soit à jeter au bout de quatre titres; en effet par-ci et là il y a bien quelques fragments d'une musique encore accrochée à son passé (l'intro envahissante de “Until The End”, la transition énervée de “Creature” ou encore le titre “Poison”) mais jamais Asking Alexandria n'osent franchir le Rubicon. Par peur ou par manque de conviction (ou n'importe quelle autre excuse impénétrable) on assistera au mieux à des morceaux en demi-teinte, au pire à de longs passages à vide, la faute à des artistes qui ne semblent pas s'assumer entièrement et qui donc finissent à balancer des titres incohérents, à l'instar de “Run Free”, son couplet surexcité délicieusement metalcore et son refrain ridicule, apathique et en déphase absolue avec le reste du titre. Musicalement on aura le droit aux même exactions, des alternances entre bonnes (le rythme atrophié du couplet de “Poison”, le riff speed sur “Believe”...) et mauvaises idées (le semblant de feeling de “Breakdown The Walls”, renforcé par une paresse instrumentale flagrante...).

Au moment de faire les comptes, c'est sans appel: très très peu de titres ont retenu notre attention, tout au plus certains passages mais que l'on oubliera assez vite. Asking Alexandria sont passés du statut de groupe (singulier, uni) à une espèce d'hybridation imparfaite qui confirme l'égarement observé sur “Reckless & Relentless”... Un nouveau groupe est né en quelque sorte, orphelin de tout, responsable de rien, qui s'amuse entre metalcore, hard rock et metal mélodique, sans s'engager dans un projet concret, faisant de sa musique un prétexte plutôt qu'un facteur d'identification... “From Death to Destiny” est le testament certifiant de la mort (la naissance, c'est selon la perspective) d'un groupe qui fut un jour grand et qui, à présent, nage dans la confusion et le vide. Au revoir Asking Alexandria, mais merci tout de même pour ce fabuleux “Stand Up and Scream”...

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Paillou - 13 Août 2013: Merci !

Oui c'est exactement ça, dommage qu'ils n'aient pas peaufiné l'approche première esquissée sur "Stand Up And Scream"...
DJAW - 24 Août 2013: Le changement est brutal, voir fatal
Goneo - 11 Septembre 2013: Moi je le trouve bien cet album, ce virage n'est pas vraiment une surprise, Asking alexandria ne c'est jamais caché sur son amour pour le Hard rock et le heavy metal, pour preuve leur EP "Life Gone Wild" avec ces de Skid ROW. Du coup cet transformation ne me surprend des masses toutes façon je vois pas comment ils auraient put évoluer autrement. Surtout au vue de l'EP sortie juste avant ce From death to Destiny, avec ces reprises de Whitesnake, Motley Cru....
Asking Alexandria est désormais plus dans la lignée de groupe comme Avenged sevenfold, Bullet for my valentine ou five death finger punch. Après, je vous rejoins sur certain point tout n'est pas flamboyant, des compos comme "White line fever" ou "moving on" sont un peu barbentes. Un album de transition je pense, a voir.
Game_system - 23 Décembre 2023:

Je n'ai jamais, jamais compris toutes ces critiques concernant Reckless & Relentless, que je trouve être de loin le meilleur du groupe et l'un des meilleurs du genre metalcore. Tout dans cet album est un sans-faute, d'où vraiment mon étonnement, bref...

Pour From Death to Destiny, j'ai trouvé cet album vraiment bon, assez incompris au moment de sa sortie. Assez d'accord pour dire que l'aspect metal mélodique est fade (White Line Fever est vraiment naze...), mais l'apsect hard rock m'a bien plus, et n'est pas une surprise compte tenu que le groupe l'a toujours assumé. Pas le meilleur, mais album très intéressant.

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Chronique @ HeamiMotte

18 Août 2013

Du changement chez Asking Alexandria. Belle tentative mais malheureusement mal exécutée.

Deux ans après leur précédent album Reckless & Relentless qui avait scindé les fans du fait de leur abandon quasi-total des parties électro présentes sur le premier opus, Asking Alexandria sort son nouvel album From Death to Destiny : changement de style, maturité, cet album est-il meilleur que les précédents ?

La première chose à dire sur cet album est qu'il commence fort. En effet, l'intro de Don't Pray For Me débute avec des sons électroniques, du violon -qui remplace le piano sur l'intro du précédent album - et des voix d'un concert du groupe sous un riff accrocheur. Brusquement, tout s'arrête et c'est là que les cris du leader Danny Worsnop nous lancent. Il alterne entre couplet crié et refrain chanté exécutés très proprement. Excellente entrée en matière. Les violons, présents sur chacune des chansons de l'album ont une grande importance : ils sont d'une part très bien intégrés dans chacune des chansons et d'autre part renforcent - produisent ?- une ambiance sombre, obscure, présente dans tout l'album. Killing You débute donc... avec des violons ! C'est une bonne chanson, au son lourd et accrocheur mais qui est cependant légèrement linéaire. A peine le dernier cri de Killing You se termine que le suivant de The Death of Me est déjà poussé. Les cris sont vraiment bons, les refrains le sont aussi : très entêtants. On remarque néanmoins que l'intensité des cris de Danny n'est plus la même que par le passé mais étant donné qu'il a eu plusieurs problèmes de voix on peut lui pardonner. De par son son très lourd produit par de gros riffs et par ses énormes cris, Run Free est probablement la meilleure chanson de l'album. Le ton diminue avec le refrain en chant clair voire mielleux mais repart de plus belle. On regrette la partie assez plate, vide présente vers le milieu de la chanson se trouvant également sur The Death of Me et Poison. C'est à ce stade de l'album que l'on commence à comprendre - ce qui avait déjà commencé bien avant la sortie de l'album lors de la sortie des titres en avant première - que même avec quatre très bonnes chansons d'ouverture, aucune de ces chansons - ni aucune de tout l'album d’ailleurs - ne nous fera oublier les titres phare du groupe (par exemples Final Episode, A Prophecy ou encore Closure) et c'est bien regrettable car c'est ce que les fans de la première heure comme de la dernière espéraient.

A partir de Break Down the Walls, un renversement vers le metalcore voir hard rock s’opère. Sur ce titre les cris disparaissent au profit d'un chant metalcore omniprésent. Le rendu est bon mais ne marque pas les esprits. Outre le titre Poison qui s'oublie assez aisément, le reste de l'album est réservé au metalcore. Le résultat n'est pas exceptionnel à vrai dire. Il est vrai qu'il y a une amélioration dans la voix de Danny pour le chant clair ainsi que chez le guitariste Ben Bruce qui est vraiment plus à l'aise. Il va même jusqu'à nous délivrer quelques petits solos assez sympathiques. Cependant, l'ensemble est vraiment basique. Outre les refrains de Creature, White Line Fever et The Road la musique manque de profondeur, est vraiment trop simpliste pour pouvoir être attractive tel qu'était celle de Stand Up and Scream.

Cet album n'est pas le meilleur du groupe, c'est une certitude ; il dispose néanmoins de bonnes chansons. De la maturité a été acquise au niveau du chant (bel exemple avec The Road) - ce qui représente un défi de taille pour le chanteur qui interprétera peut être ces chansons en live car on sait que le chant clair et Danny en concert ce n'est pas tout à fait au top - ainsi qu'au niveau des guitares et des chœurs. De plus, des risques ont été pris : renversement vers le metalcore et tentative d'une power ballade (Moving On), malheureusement pas très concluante. L'album connait quelques ratés (Believe, Moving On et Until The End) mais l'ensemble reste correct sans être exceptionnel. C'est un album qui s'écoute mais pas une éternité.

Quel va être le futur d'Asking Alexandria ? Vont-ils totalement se laisser submerger par le metalcore ? Tenter un retour aux sources ? Basculer vers un autre style ? Il y a tant de questions à se poser sur l'avenir de ce groupe, un avenir à craindre ?

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HeamiMotte - 18 Août 2013: Merci BloodyValentine pour ton commentaire il fait plaisir :)
Oh oui un avenir pleins de questions !
OliMetal4Life - 19 Août 2013: C'est exactement ce que je pense de l'album aussi! Les 4 premières chansons sont bonnes pour ma part, après ça se complique.. Leur premier album a marqué les esprits, mais depuis c'est la descente en médiocrité..
 
HeamiMotte - 19 Août 2013: On espère tous qu'ils relèvent la barre qui est maintenant basse même si de plus en plus des doutes s'installent...
Goneo - 12 Septembre 2013: Ah voilà une note que je trouve plus approprié, pour ma part je trouve la première partie de l'album vraiment bonne, mais à partir de White line fever j'accroche beau coup moins.
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