Fort d’un line up et d’un label inchangés,
Xentrix revient une petite année après la sortie remarquée de
Shattered Existence, muni de son nouvel album enregistré en juin 1990 aux
Loco Studios sous la houlette de Jon Cuniberti. Commercialisé en fin d’année,
For Whose Advantage reprend ainsi la recette d’un thrashmetal vigoureux et mélodique, coloré d’une teinte Bay
Area certaine, mais dégageant cette fois quelques accents plus heavy.
Le quatuor britannique débute de nouveau sur les chapeaux de roue, balançant l’excellent
Questions et l’éponyme
For Whose Advantage, sur les rythmiques bigrement entraînantes de Dennis Gasser, soutenant les riffs à la fois mélodiques et tranchants d’Havard & Astley, et leurs soli vertueux. La voix de Chris Astley prend par ailleurs plus d’importance, se collant parfaitement aux guitares énergiques et aériennes.
Mais à l’instar de son premier effort, bien que ses compositions soient désormais plus variées,
Xentrix maintient difficilement l’intensité déployée lors des deux premiers morceaux. Restant inspiré et rageur, à l’image du brillant False Ideals et du nerveux Desperate Remedies,
For Whose Advantage reste moins mémorable au fil de son avancée, se terminant d’ailleurs par Running White Faced, une reprise heavy speed de Gillan (
Glory Road –
1980) plutôt légère.
D’une qualité équivalente à son prédécesseur,
For Whose Advantage offre un thrashmetal tonique, mélodieux et soigné, s’adressant aux fans de
Rust In Peace,
Never Neverland, Violent By Nature et
Twisted Into Form (
Megadeth,
Annihilator,
Atrophy, Forbidden), sortis cette même année 1990. En revanche,
Xentrix ne parvient toujours pas à s’affranchir de ses influences thrash californiennes décidément trop marquées, condamné dès lors et inévitablement, à rester dans l’ombre de ses leaders,
Metallica &
Testament.
Fabien.
pour ceux comme moi qui apprecie EVILE, voilà leurs geniteurs!
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