Farsotstider

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16/20
Nom du groupe Thyrfing
Nom de l'album Farsotstider
Type Album
Date de parution 21 Novembre 2005
Style MusicalBlack Viking
Membres possèdant cet album103

Tracklist

1. Far at Helvete
2. Jag Spår Fördärv
3. Farsotstider
4. Höst
5. Själavrak
6. Elddagjämning
7. Baldersbalet
8. Tiden Läker Intet
9. Untitled
Bonus DVD (Special Edition)
Live at Party San Open Air, Bad Berka, Germany, 12/08/2006
1. Mjölner
2. Ways of a Parasite
3. Digerdöden
4. Far at Helvete
5. Jag Spar Fördärv
6. Höst
7. From Wilderness Came Death
8. Kaos Aterkomst

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Thyrfing


Chronique @ Nattskog

04 Décembre 2005
Encore une fois, je suis à la masse… ce groupe existe depuis 1995, et ce n’est que pour leur cinquième album, dix ans après leur formation, que je mets l’oreille sur une de leur œuvres…
Bon vous l’aurez compris, « Farsotstider » est le cinquième album de ces fiers Vikings suédois. Sans rien connaître sur le groupe, si ce n’est que cela faisait un bail que je vois leurs albums sans jamais m’y pencher, c’est avec une certaine curiosité que je me suis mis celui-ci, dernier né du groupe à l’heure actuelle.

Bon allez, disons-le : à première écoute, je me suis dit très honnêtement : "qu’est ce que c’est que cette merde ?!" Mettez cela sur le compte du stresse, de la fatigue, de la déprime, comme vous voulez, mais je regrette d’avoir pensé cela un seul petit instant ! Au fil des écoutes, je peux affirmer que cet album m’a vraiment donné envie de connaître ce groupe ! Les titres sont superbes, mélangeant des influences diverses, du Viking au symphonique (c’est les passages au piano qui me font dire cela et certains morceaux qui me rappellent beaucoup Misteltein). L’ambiance générale est très mystique. Les claviers, mêlés à des grosses guitares bien lourdes, apportent une dimension cosmico romantique très forte émotionnellement, ce qui contraste beaucoup avec les images sonores très "terrestres" dégagées par le son de guitare et la batterie (assez bien mise en avant). Alternant entre des passages de cet acabit et d’autres, plus violents, l’album peut se targuer d’une richesse, d’exploiter un panel de sentiments peu communs, allant de la haine (évidemment…) à quelque chose de plus contemplatif, plus exceptionnel. Le disque peut faire rêver, planer alors qu’il y a un gros fond grave pour nous rappeler sans cesse à la réalité.
Musicalement, on sent que l’on a affaire à des gens qui maîtrisent… tout est parfaitement cadré, exécuté avec précision et technique. La plupart des morceaux sont lents, genre mid tempo, ce qui ne les empêche pas d’être puissants. Le chant, très agressif en général, contient des notes de mélancolie qui soutiennent les passages cosmiques (le huitième titre par exemple – je ne me fie pas au tracklist car mon CD contient neuf titres et non huit comme indiqué…) En tout cas, on ne s’ennuie pas à l’écoute de ces 8 (9 ?) titres car ils sont très changeants et l’inspiration ne tombe jamais en panne.

Comme je le disais au début, ce disque est en réalité une très bonne surprise ! Il m’a vraiment donné envie de me pencher sur les autres qu’ils ont sorti. Oyez braves gens, si vous vous sentez une certaine affinité avec le Viking Black, n’hésitez pas !

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disgracia - 27 Juin 2007: Très bonne chronique, Tout ce que je pense de cet album est dit.
Mention spéciale au final de "Tiden Läker Intet"
d'une mélancolie jouissive

Je trouve juste un peut dommage qu'ils ait changé de production alors que sur leur avant-dérnier album "Vansinesvisor", elle etait parfaite., peut-être est-ce car je n'ai pas l'édition original, et que mes mp3 sont de mauvaises qualité, je verrait bien car je vais commander les deux dérnier albums pour les avoirs en original.

En tout ca , je conseil à tous ceux leur avant -dérnier album, "Vansinnesvisor", tout aussi bon!
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Chronique @ Paganwinter

21 Janvier 2010
Les temps changent, pour le meilleur et pour le pire, et c’est tant mieux. Thyrfing, lui, n’échappe pas à cette règle, et là aussi, logiquement, quoique pas pour tous, le changement est plutôt bénéfique. A vrai dire, j’ai beaucoup apprécié le travail de ces vaillants suédois sur leurs premières réalisation, notamment sur l’album éponyme ou encore sur le très folklorique Urkraft. Si j’apprécie tout autant les nouveaux opus du groupe, ce Farsotstider et le dernier né, Hels Vite, ceci n’est pas dû à une quelconque lassitude, mais plutôt pour le bonheur de voir un groupe que j’apprécie trouver sa propre route, un groupe qui est libre de sa destinée, et sans la moindre contraintes vis-à-vis de fans indélicats et de groupies propres au Metal Folk. Thyrfing se fiche de faire plaisir, il se font plaisir à eux même, et les groupes qui fonctionnent le mieux marche à ce régime là.

Vous l’aurez compris, si vous ne connaissez ni ce Farsotstider ni Hels Vite, la différence est donc de taille avec les albums précédents, bien que l’on aurait pu le voir venir. Personnellement, au début, je n’ai pas été très emballé par ce disque, en particulier le premier morceau , Far At Helvete, mais par la suite, et à force d’écoutes occasionnels, Farsotstider est devenu pour moi un véritable excellent album. C’est vrai que le côté Viking passablement pompeux de leur débuts est mis au placard, mais l’atmosphère noire et quasi-malsaine qui s’en dégage n’en n’est que plus belle. A la fois contemplatif, froid et lourd, Farsotstider est un album à l’image de sa pochette, du moins pour une certaine édition, illustrant l’Yggrasil desséché, en proie à une peine de taille, seul dans l’obscurité. Finis donc le temps pour le Viking Metal célébrant la bière, les combats et les bourrades entres barbus. Voici venir le temps, pour Thyrfing, d’un Viking Metal teinté de haine, de noirceur d’âme et surtout de rancœur envers le société d’aujourd’hui, d’où la décrépitude de l’Yggdrasil. Chants de haine et chants implorants le retour des sillonneurs des mers du nord. On peut dire clairement que Thyrfing, bien qu’il en était toujours assez propres, ont rejoint le coté obscur de la force, le Black Metal. C’est tout de même vrai que Farsotstider possède tout de même son lot de passage teinté pagan-folk, mais la tendance se fait plutôt froide et les suédois virent même vers un son et une musique proche de celle de leurs compatriotes de Shining. La comparaison vient de moi et est donc discutable. Mais comment ne pas faire le rapprochement en écoutant par exemple Eddagjamming. Les vocaux également, très torturer y font grandement penser, bien que Kvarforth, dans sa folie, est inimitable. L’utilisation de la basse est par ailleurs fortement mise en avant, d’où un son très grave, mais vraiment excellent.

Un vrai petit moment de bonheur pour un metalhead avertis, car l’appréciation ne se met en place qu’après un certain nombre d’écoutes. Une grande maîtrise de leurs instruments, d’eux même, pour un résultat de haute gamme. Dommage tout de même que l’album soit passablement court. Certainement le disque le plus noir de Thyrfing, de ce nouveau et prometteur groupe suédois, qui sans réellement être connu et reconnu, sait sortir la bonne musique au bon moment. Excellent.

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NICOS - 08 Décembre 2010: Merci pour ta chronique. Elle m'a redonner envien d'écouter ce disque, bien que c'est celui que j'apprécie le moins de ce groupe magnifique. Je rajouterai aussi que je pense le changement majeur a été fait sur son précédent opus, et que celui-ci n'est que la continuation sur leur orientation. En tout cas Thyrfing n'a jamais sorti deux fois le meme album, et c'est tant mieux.
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