Toxic Holocaust a été formé en 1999 par
Joel Grind et quelques copains de lycée dont la motivation n’a pas dépassé le stade de quelques répétitions. Se retrouvant très vite seul, il décide de prendre le taureau par les cornes en s’occupant de tout. Il faut dire aussi qu’à cette époque aux USA, le thrash à l’ancienne, ce n’était vraiment pas dans les goûts du moment et que trouver des musiciens voulant jouer ce style de metal démodé relevait de la mission impossible.
Il va donc d’abord sortir quelques démos et split avec les moyens du bord puis enregistrer ce premier album.
Evil Never Dies va d’abord sortir en cd-r puis sur un petit label allemand. En fait, la notoriété de ce groupe restera très underground jusqu’en 2005. C’est
Nuclear War Now qui va propulser
Toxic Holocaust sur le devant de la scène. Le deuxième album ayant eu le succès que l’on connaît, on va voir arriver tout un tas de réédition de
Evil Never Dies en bleu, en rouge, en vert et sur tous les formats possibles et imaginables … une quinzaine d’édition plus ou moins limités sur presque autant de labels différents !
La particularité de
Toxic Holocaust c’est de mélanger thrash et punk. Attention, ce n’est pas du crossover, les influences de ce groupe sont complètement européennes, que ce soit du côté du thrash ou du punk. En fait,
Toxic Holocaust, c’est un mélange entre Sodom,
Kreator et
Broken Bones.
Une musique qui allie la brutalité du vieux thrash européen –surtout allemand- à la simplicité et spontanéité du punk anglais. Il y a une petite aura evil également mais qui vient elle aussi du thrash allemand, notamment du
Endless Pain de
Kreator qui est quand même la grosse influence metal de
Toxic Holocaust sur ce premier album.
Ce qu’on pourrait reprocher à ce disque, c’est sa linéarité avec des morceaux qui se ressemblent un peu tous plus ou moins. Il faut bien avouer que les parties de chant de
Joel Grind sont très proches d’un morceau à l’autre. Mais là aussi, on sent une démarche très punk : on branche et on fait péter la sauce. Moi, ce côté primaire et primitif me touche chez
Toxic Holocaust. Mais là où le groupe devient vraiment génial, c’est quand il se met à jouer très brutal , je pense notamment à «
Fallout » ; pour moi, le meilleur morceau de tout le répertoire du groupe.
Thanx pour le papier mec!
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