Ecliptic Dimensions of Suffering

Liste des groupes Death Brutal Flesh Consumed Ecliptic Dimensions of Suffering
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17/20
Nom du groupe Flesh Consumed
Nom de l'album Ecliptic Dimensions of Suffering
Type Album
Date de parution 28 Septembre 2010
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album36

Tracklist

1.
 Devoid of Skin
 03:14
2.
 Imprisoned Between Dimensions
 03:23
3.
 Drug-Induced Psychosis
 02:22
4.
 Caverns of the Disembodied
 03:44
5.
 Forever Chained (Interlude)
 01:18
6.
 Chamber of Torture
 02:23
7.
 Beneath the Pendulum
 03:06
8.
 Valleys of Rust (Interlude)
 02:07
9.
 Immortality Through Infinite Consciousness
 04:01
10.
 Doomed (Interlude)
 01:48
11.
 Interspecific Coalesce
 02:52
12.
 Succumbed to Dementia
 03:22
13.
 Staring Into the Abyss (Outro)
 11:25

Durée totale : 45:05

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Flesh Consumed


Chronique @ scrattt

07 Fevrier 2011

Flesh Consumed pratique un death metal épais et bien gras

Au royaume des brutes sans cervelles bourrinant sans retenue dans le tas, je demande…Flesh Consumed. Le groupe s’est formé en 2003 en Californie, mais ne sort son premier album qu’en 2008, au doux nom de Mutilate, Eviscerate, Decapitate (avec ça ils pourraient presque rivaliser avec Cannibal Corpse) chez Sevared Records. Récupéré en 2010 par Unique Leader Records, Flesh Consumed nous sert ainsi son deuxième opus : Ecliptic Dimensions of Suffering (c’est déjà un chouïa plus recherché au niveau du titre….).

FC, c’est du death épais et bourratif. Une sorte de mélange improbable d’aligot (vous ne connaissez pas l’aligot ? Tant pis pour vous !) de fondue savoyarde et de tartiflette : ça vous reste sur le ventre pendant une bonne semaine, et une fois digéré, vous êtes reparti pour une deuxième tournée ! (Le sorte de bonhomme au dos de la pochette n’est pas sans évoquer des fils de fromage fondus…..bon appétit.).
Mais arrêtons là les stupides métaphores culinaires pour nous pencher d’avantage sur le petit plat que nous a concocté FC : les compositions sont principalement mid-tempo, servies par des rythmes lourds et une production fleurant bon les vieilleries (mais non ce n’est pas péjoratif ! Ne déformez pas tout, voyons) old-school des 90’s, à savoir un son venu tout droit des cavernes préhistoriques, lourd et puissant avec cette petite touche poisseuse qui colle à la peau. Le groupe placera judicieusement de courtes accélérations pour éviter tout ennui et casser ainsi le tempo écrasant tout au long de l’album (Chamber of Torture est assez rapide avec ses blasts salvateurs, judicieusement placée au milieu de l’opus). La paire Taylor Holt/Cameron Porras fonctionne à merveille, plaçant de bons gros riffs (Devoid Of Skin, Beneath The Pendulum, etc.) certes pas très travaillés (en même temps vu le style pratiqué…) mais intenses et bien contrebalancés par un couple basse/batterie venus en renfort (le jeu de Ron Casey à la batterie est très varié, bien mise en valeur encore par une production qui évite de la mettre trop en avant, mais au rendu percutant et profond) ainsi que quelques soli inutiles.

Les titres s’enchaînent sans répit, ou presque, le groupe intégrant quelques interludes instrumentales faites de guitares ou bidouillages électroniques (dont une intro et une outro, cette dernière étant assez étrange, faites de voix lucifériennes et de chœurs pendant 11 minutes…on la zappera vite) permettant de souffler un peu. On trouvera d’ailleurs, coincé entre Valleys Of Rust et Doomed, un morceau se détachant des autres non pas par ses qualités musicales, mais par son thème se détachant sensiblement des textes plus terre- à-terres (pour être poli) des autres compositions. Plus porté SF, à travers l’esprit humain, Immortality Through Infinite Consciousness suit la même ligne directrice que ses acolytes, mais mérite la médaille, par sa profondeur et son chant martelé par Correy Athos excellent.

Lourd et gras, le death de Flesh Consumed devrait combler tous les amateurs de ce style encore pratiqué de nos jours par quelques irréductibles gaulois n’ayant pas succombé aux charmes du toujours plus rapide/toujours plus grosses production/toujours plus techniques et branlages de manches/….. Malgré cela, FC ne possède pas vraiment de cartes maîtresses pour se sortir du lot, espérons que le troisième sera celui de la confirmation, voire de l’élévation.

1 Commentaire

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Fabien - 16 Octobre 2019:

Assurément parmi mes groupes brutaldeath tech' préférés, et un disque somophore que j'adore (comme le reste de la discographie d'ailleurs, EP New Order of Intelligence compris), bien qu'il m'ait fallu du temps pour apprécier celui-ci à sa juste valeur. La lecture différente d'Ecliptic Dimensions of Suffering à chaque écoute et les moult détails se révèlant au fil du temps rendent sa durée de vie infinie, sans compter la singularité des rythmiques et du riffing de Flesh Consumed, rapidement identifiables. Le morceau d'ouverture Devoid to Skin est carrément génial, tout y est idéalement calibré. Enfin, pour les  brutaldeathsters au goût certain qui en redemandent encore, l'unique album du voisin Colonize the Rotting, paru la même année, est lui aussi tout indiqué. ++ FABIEN.

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