Flesh Consumed est groupe Californien formé en 2003, qui officie dans le
Brutal Death. Bref, un groupe qui est parti dans un style où les figurants sont très nombreux, et où peu de formations réussissent à s’élever au-dessus du lot. C’est donc en 2007, 4 ans après leur formation, que
Flesh Consumed décide de sortir Fermented
Slaughter &
Inhuman Butchery, sous le label Sevared Records; et pour peu qu’on ait lu le titre, on voit tout de suite qu’ici on ne fait pas dans la dentelle, et qu’on aura le droit à du
Brutal Death dans toute sa splendeur. La pochette ne fait que confirmer cette impression ; elle se veut assez gore, sans pour autant être choquante.
On commence par une intro qui donne l’ambiance du reste de l’œuvre : elle est assez glauque et oppressante, on y entend des cris de douleurs. Ce n’est pas très original dans le genre, mais c’est assez sympa, quoique pas nécessairement utile. Les titres qui suivent nous montrent que nous avons à faire à quelque chose d’assez classique ; on a le droit à des riffs gras, épais et lourds à souhait, à un chant puissant et des rythmes effrénés. La batterie martèle quasiment du début à la fin de l’œuvre, et les titres Lynched with Entrails ou encore Raw en sont des bons exemples. On fait aussi face à de nombreux changements de rythme sur tous les titres, ce qui est un bon point car on aura tendance à moins vite se lasser. On nous gratifie deux fois de solos sur
Inhuman Butchery et Raw, qui sont malheureusement trop courts, et le problème et qu’il n’y en a que sur deux titres ; en mettre plus souvent aurait été sympa. Les riffs sont parfois assez recherchés et assez techniques, et certains donnent carrément envie de headbanguer (à partir de la deuxième minute sur
Nailgun Acupuncture). Le titre Raw, qui est pour moi le meilleur, clôt l’œuvre en beauté : il est bien brutal, rapide, gras, un peu plus long que les autres, contient un petit solo, et se finit sur une ambiance oppressante. Mais ce qui va surtout ressortir de ce Fermented
Slaughter &
Inhuman Butchery, c’est l’ambiance que le groupe lui a donnée, car il a pas mal joué dessus, en incorporant des chuchotements ou des paroles avant le début de certains morceaux (
Inhuman Butchery,
Nailgun Acupuncture, Raw ) et des bruits de fond après les morceaux ( Collecting Cadavers, Raw ).
Flesh Consumed nous présente ici quelque chose de tout à fait correct, même bon, et ne tombe pas dans le piège de composer des morceaux beaucoup trop homogènes, sachant se diversifier avec des changements fréquents de rythme et une ambiance sombre. Cela ne fait pourtant pas de Fermented
Slaughter &
Inhuman Butchery une œuvre qui sort du lot, elle reste dans ce qu’on fait de classique dans le
Brutal Death. Un bon début pour découvrir le groupe.
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