Dreaming Neon Black

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17/20
Nom du groupe Nevermore (USA-1)
Nom de l'album Dreaming Neon Black
Type Album
Date de parution 11 Janvier 1999
Labels Century Media
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album225

Tracklist

1. Ophidian 00:46
2. Beyond Within 05:11
3. The Death of Passion 04:10
4. I Am the Dog 04:13
5. Dreaming Neon Black 06:26
6. Deconstruction 06:39
7. The Fault of the Flesh 04:54
8. The Lotus Eaters 04:25
9. Poison God Machine 04:33
10. All Play Dead 04:58
11. Cenotaph 04:39
12. No More Will 05:45
13. Forever 09:20
Total playing time 1:05:59

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Nevermore (USA-1)


Chronique @ Darkalbi

22 Avril 2010
Après Nevermore et The Politics of Ecstasy, Nevermore sort Dreaming Neon Black en 1999 avec Neil Kernon au manettes. Même si cet album ne reflète pas forcement la discographie de Nevermore, il reste un des (voir LE) meilleur(s) album du dit-groupe.

Je n'ai pas découvert Nevermore avec cet album et ma première réaction à la première écoute était: "Whaou, c'est... différent!" Le côté thrash/sombre/technique de Nevermore est certes encore présent mais cet album est beaucoup moins cru. Il dégage vraiment une émotion particulière, sombre, glauque, pesante. Cette ambiance que l'on ressent déjà dès l'intro "Ophidian" se sent surtout sur des titres comme "The death of passion", "Dreaming Neon Black", "Deconstruction", "All play Dead" et "Forever".

Les dissonances que l'on connaissait déjà de Nevermore grâce à des chansons comme "Next in Line" (sur The Politics of Ecstasy) sont plus mises en avant. On remarque également la présence énormément de riffs rouleau compresseur ("poisongod machine", "the fault of the flesh") et d'arpège au assonances tellement belles mais si sombres (surtout sur "Dreaming Neon Black").

La voix de Warrel Dane, si particulière (je dirais même presque surprenante) envoute particulièrement sur cet album, entraine dans l'ombre surgissant des mélodies rythmiques.

Nevermore fait principalement deux types de soli (les rapides qui arrachent la gueule -si j'ose m'exprimer ainsi-, et les lents, dissonants, envoutants). Sur cet opus on retrouve proportionnellement bien plus de soli lents, ce qui accentue l'ambiance générale de l'album.

Question son, on retrouve la puissance des basses caractéristique de Nevermore (enfin il jouaient encore sur six cordes désaccordés d'un demi ton, donc rien à voir avec les basses présentent sur les trois derniers albums). Le son est un peu plus propre que sur The Politics of Ecstasy, ce qui souligne parfaitement l'ambiance dégagée. La distorsion reste pourtant assez grasse et c'est là que les riffs rouleau compresseur entrent en jeu...

Si défaut il y a, alors c'est également la force de l'album: ce serait son style. En effet, loin de dénaturer Nevermore, Dreaming Neon Black est moins rapide que par exemple Enemies of Reality ce qui pourrait décevoir les amateurs de headbang frénétique qui aurait trouvé satisfactions sur d'autres album de Nevermore.

En conclusion, Dreaming Neon Black est un album unique de Nevermore, bien plus ambiancé sombre et lent que les trois productions suivantes, moins rentre-dedans que "Narcosynthesis", "Enemies of Reality", "Final Product" ou "Medicated Nation". Pourtant le style de Nervermore est incontestablement présent. C'est ce qui fait de Dreaming Neon Black un de mes albums préférés de Nevermore. Il pourrait néanmoins décevoir certains fans qui auraient découvert Nevermore avec Ennemies of Reality.

7 Commentaires

2 J'aime

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metalfan97 - 10 Août 2010: Durant tout l'album il y a une histoire qui se suit et Warrel Dane le chanteur la vécu ( sa femme est aller dans une secte et elle sait suicider ) c'est pour ça que pour certain l'album est très sombre !
Silent_Flight - 16 Août 2010: Album très personnel, il s'en dégage une émotion et une puissance rares. Décidement, viva Seattle!
greatradio - 19 Mai 2011: Nevermore est un groupe à part, inclassable et ce bijou m'a littéralement retourné dés sa premiére écoute. Le thrash métal n'est pas forcément ce que je préfére mais nevermore est un des rares combo qui m'attire dans ce domaine.
Yawn - 11 Octobre 2011: Un album mélancolique, avec une musique qui résonne comme une damnation sans fin. "Dreaming Black Neon" est incroyablement bien structurée, "The Lotus'Eaters" me faisait frissonner tellement le son grave mais brillant des guitares et le chant-complainte de Dane s'accordent à merveille, et l'inoubliable "Poison God Machine" qui est certainement le morceau le plus violent de l'album m'a achevé... de satisfaction. Très sinistre, mais si beau pourtant à l'écoute, je le recommande à tout fan de Nevermore.
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