Divine Gates Part 1 : Gate of Hell

Liste des groupes Power Symphonique Skylark (ITA) Divine Gates Part 1 : Gate of Hell
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16/20
Nom du groupe Skylark (ITA)
Nom de l'album Divine Gates Part 1 : Gate of Hell
Type Album
Date de parution 1999
Enregistré à Zenith Recordings
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album23

Tracklist

1. Intro 00:44
2. Welcome 07:00
3. The Triumph 09:08
4. Belzebu 08:11
5. The Last Question 03:51
6. Earthquake 01:42
7. I Can't Find Love Tonight 02:15
8. Satan Arise 02:43
9. Why Did You Kill the Princess ? 06:02
10. Lift for the Sky 01:06
11. Dance of Stars 06:51
Total playing time 49:33

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Skylark (ITA)


Chronique @ dark_omens

01 Juillet 2013

Ce premier chapitre manque un peu de nuance et s'égare trop souvent dans l'expression d'une vélocité systématique...

Dans cette vaste opération consistant à réhabiliter les plus méritants acteurs oubliées de cette scène Heavy Speed Metal, Power Metal italienne autrefois foisonnante et aujourd'hui, outres ces plus emblématiques représentants, discrète, évoquons dès à présent Skylark.

Né au milieu des années 90, ce groupe, avec ce Divine Gates Part I Gate of Hell, nous propose de découvrir le premier volet d'une trilogie conceptuelle contant l'histoire d'une lutte ancestral entre le bien, symbolisé ici par le personnage White Warrior et le mal symbolisé, quant à lui, par Belzebu. Une histoire qui promet donc, une fois encore, de s'égarer dans une fresque épique pas nécessairement nouvelle aux rebondissements, eux aussi, pas nécessairement nouveaux non plus.

Au delà du thème de l'œuvre, évoquons maintenant son contenu. Une fois encore la production quelque peu datée de cet opus paraitra aux oreilles non aguerris, en comparaison des cannons actuel, comme dépassée et handicapante dans la rechercher d'un plaisir plein. Sans nier totalement cette évidence, il faut, parfois, faire abstraction de certaines imperfections anecdotiques. D'autant plus que si ce Divine Gates Part I Gates of Hell, n'est pas tout à fait conforme aux codes qui régissent les productions actuelles, il demeure suffisamment bons pour ne pas altérer le contentement de ceux qui sauront faire ce léger effort d'adaptation.

Dans l'expression d'un Heavy Speed, Power Metal typiquement italien, il faudra aussi dire que Skylark impose une vision intéressante. On regrettera, bien évidemment, certaines tentatives de Fabio Dozzo qui s'essaye à des hauteurs de chants dans lesquelles il n'excelle pas vraiment (même s'il reste d'une étonnante justesse pour un transalpin. Les chanteurs des contrées ultramontaines n'étant pas spécialement réputés pour leur qualité de chant). Cette récurrente difficulté des chanteurs italiens en des aigus bien trop élevé va, décidément, finir par devenir une caractéristique à laquelle il faudra, malheureusement, se résoudre tant il semblerait que ces terres soient privées de vocaliste Power Metal au coffre suffisamment solide pour assurer un chant puissant dans ces tessitures là.

Cependant, au delà de ces défauts connus, Skylark nous donne à entendre un univers riche et varié dans lequel claviers, pianos et clavecins viennent se mêler à des riffs vif, sur des rythmes souvent enlevées. Le nom de Frank Andiver (Shadows Of Steele, Labyrinth...) apparaissant dans le livret, on ne pourra pas s'étonner de cette vivacité tant il est de notoriété public que le batteur apprécie ces cadences là. Ayant mixé et enregistré le disque, on peut imaginer que le musicien interventionniste n'aura pu s'empêcher de participer. Même si, soyons franc, rien ne l'indique et que cette affirmation, en fait, n'est rien d'autre qu'une pure spéculation.

S'agissant de ces claviers, pianos et nappes diverses, évoqués précédemment, ainsi que de tous ces éléments symphoniques qui émaillent le disque, il faut aussi ajouter qu'ils sont l'œuvre d'Eddy Antonini. Il faut également dire que le talent de cet artiste fait de chacune de ces interventions, une respiration mélodique salutaire au cœur d'un exercice que la vivacité quasi permanente rends presque indigeste.

Au final, dans l'ensemble, cet opus, outres les parties jouées par Eddy, manque donc un peu de nuance et s'égare trop souvent dans l'expression d'une vélocité systématique. De plus, à mi chemin entre la simplicité d'un Drakkar, Shadows Of Steele et la grandiloquence d'un Rhapsody, Skylark aurait aussi dû s'atteler à composer davantage de titres dans lesquels la lisibilité accrocheuse d'un refrain, d'un couplet ou d'une mélodie aurait été plus immédiate car outre un très bon Welcome, The Triumph, Belzebu et outres un intéressant enchainement The Last Question, Earthquake, on a bien trop souvent le sentiment, à l'écoute de Divine Gates Part I Gate Of Hell, d'être égaré dans un ensemble d'une homogénéité de laquelle aucune aspérité, ou si peu, ne parvient, malheureusement, à s'extraire.

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