Twilights of Sand

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15/20
Nom du groupe Skylark (ITA)
Nom de l'album Twilights of Sand
Type Album
Date de parution 11 Janvier 2012
Labels Radtone Music
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1. The Tears of Jupiter
2. Tobe! Glendizer
3. The Princess and Belzebu
4. She
5. Love Song
6. Tears
7. Lions Are the World
8. The Wings of the Typhoon
9. Sands of Time
10. Mystery of the Night
11. Road to Heaven
12. Believe in Love
13. Follow Your Dreams
14. Eyes
Bonustracks (Japanese Release)
15. Tobe! Glendizer (Karaoke Version)
16. Faded Fantasy
17. Follow Your Dreams (Female Vocals Version)

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Skylark (ITA)


Chronique @ dark_omens

01 Juillet 2013

Twilights of Sand est la cinglante démonstration de l'égarement de Skylark...

Alors que les Italiens de Skylark prétendait crânement à une splendeur, certes relative mais amplement mérité puisqu'il nous avaient offert quelques œuvres sinon indispensables tout au moins séduisantes (notamment sa trilogie Divine Gates (Gates of Hell (1999), Gates of Heaven (2000) et son chapitre le plus discutable The Last Gates (2007)), le groupe fit le choix, après le départ de son chanteur Fabio Dozzo, de recruter une femme, Kiara Laetitia. Si, bien évidemment, d'un point de vue idéologique un tel changement n'a rien d'artistiquement condamnable, il s'accompagne, souvent, dans les faits, de par la nature même des différences indiscutables entre hommes et femmes (même si certaines de nos consœurs ont remarquablement exprimé leurs talents vocaux hors des caractéristiques féminines les plus naturelles) d'une volonté d'offrir à son art une apparence plus mélodique, plus accessible et, malheureusement, dans le cas qui nous occupe ici, plus anecdotiques. Un aspect plus accessoire souligné encore, pour ces transalpins, de surcroit, par une indéfectible opiniâtreté à défendre un Heavy Speed typiquement ultramontains et typiquement surannée. Une forme d'expression dans laquelle, par ailleurs, la formation, depuis un certain temps déjà, éprouve quelques difficultés à se démarquer, à composer avec inspiration. A exister, en somme.

Mais revenons donc à ce nouvel effort de Skylark. Revenons donc à Twilights of Sand.

Le premier constat déplorable concerne sa production. Loin d'offrir tout l'éclat nécessaire à des titres ternes qui, pourtant, en auraient cruellement besoin, elle s'attache à anéantir méthodiquement tout nos vains espoirs en étouffant des guitares impuissantes et presque atones. Laissant ainsi une place prédominante aux doux chants harmonieux d'Ashley accompagné, ici, d'une cohorte d'autres intervenantes.

Mais plus embarrassant encore que ce traitement sonore indu, l'ambiguïté créative dans laquelle s'enferme cette formation est incompréhensible. Sans réelle continuité durant ce long calvaire, on erre ici dans les affres mystérieuse et déconcertantes d'une musique tantôt, toute proportions gardées, Heavy et Speed, tantôt Soft Rock. Ces penchants pour la diversité donnant à l'ensemble, au final, un aspect totalement décousu et insondable. Le summum de cette incompréhension étant même atteint alors qu'en deux morceaux atroces, à l'évidence destinée aux marchés asiates, Skylark nous propose d'écouter sa relecture du générique du plus célèbre des animés japonais, imaginé d'après les mangas UFO Robot Grendizer crée par Gö Nagai et plus connu sous le nom de Goldorak. Ces deux titres nous proposent donc de redécouvrir le générique de Goldorak, que certains se souviendront d'avoir entendu dans la bouche de Noam en 1978. Le premier, Tobe Glendizer, est chanté en Japonais. Et le second est une version karaoké.

Au milieu de cet océan insolite, difficile donc de trouver matière à satisfaction. Et ce même si des pistes telles que la version de Follow your Dream aux voix masculines et au Speed Metal efficace (outre ses claviers pénibles et minimalistes), telles que Road to Heaven, Mystery of the Night, The Wings of the Typhoon, Lions are the World, Tears ou encore, par exemple, Love Song, demeurent sympathiques. Autant de titres qui, malgré des allures convenues, parviennent à péniblement maintenir allumé la flamme vacillante de notre intérêt. Une flamme que le souffle glacé d'autres aussi insipides et fatigants que The Princess and the Belzebu, She, Believe in Love, Eyes, ou telles que les incroyablement fades Sand of Time et Faded Away, menacent dangereusement.

La cause est donc entendu. Ne revenons plus à ce piètre Twilights of Sand. Ne revenons plus à ce Skylark perdu.

1 Commentaire

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DragonMaster - 01 Juillet 2013: Je te suis à 100%. C'est un groupe qui m'avait semblé avoir un potentiel brute, mais j'ai depuis quelques années cesser de les suivre.
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