Oui, je sais, cette page web consacrée au sacré premier album détonnant de mes compatriotes de
Darkspace comporte déja deux chroniques, de deux chroniqueurs méritants par ailleurs, mais ce que je sais aussi, c'est quand tant que fan assidu de
Darkspace I, comme de leurs autres albums, je ne pouvais m'empêcher de venir commenter à ma façon cette galette intergalactique hors du commun. A vrai dire je connais
Darkspace, car je suis depuis bien longtemps un admirateur de Paysage d'hiver, qui bien sûr, sévit dans le même et unique genre musicale, certainement due à la participation de Wintherr sur
Darkspace.
Oui, je suis Suisse, mais pourtant n'y voyez pas de chauvinisme ou un quelquonce nationnalisme dans mon entêtement à mettre
Darkspace au sommet de la pyramide. Pour cause,
Darkspace, là encore au même titre que Paysage d'hiver, produit la musique la plus indéfinissable qui soit. Une véritable descente aux enfers, ou plutôt, au vu du thème aborder, une véritable montée vers des cieux mystèrieux et terrifiants. Voyages aux travers des galaxies hostiles, voyage vers un inconnu inquiétant. Ce groupe me rappel immédiatement l'ambiance innitiée par le film
Alien, le huitième passager et la phrase d'accorche du film, ''Dans l'espace, nul ne vous entend crier''. Le vocaliste, dans ses vociférées glaçantes et lointaines appelle t-il à l'aide ou essaie t-il de faire peur à ses propres démons? Le mur de son composé par les guitares est-il là pour nous oppresser, nous terrifié ou nous innitié au mal inconnu? Les percussions ne sont-elles pas les martèlements des âmes perdues aux confins de lointaines planète endiablée. L'enfer est t-il vraiment sous nos pieds? N'est-il pas plutôt haut dans le ciel, derrière ce ciel bleu si rassurant accompagné de son inséparable compagnon, le soleil. Derrière cela, y à t-il le vide infini, qui aspire les membres de ce groupe vers la démence?
Science-fiction malsaine, esprit extra-terrestre nauséabond, que dire de l'inspiration de mes amis Bernois? Des plages ambiantes pour soulager l'auditeur avant la déchéance, la tempête de violence innhumaine qui va suivre?
Que de questions, mais si peu de réponses. Sans doute cachée derrière telle ou telle étoile.
A vrai dire, peu importe que
Darkspace nous fasse perdre, durant quelques longues minites, 77 au total, nos notions de citoyens consommateur de ce monde rassurant, l'expérience en vaut la peine. Jamais ''musique'' n'aura été si ravageuse d'âme.
Oppression et décomposition de la mélodie au profit de la destruction culturelle de toutes nos références musicale. Qui peut se venter d'égaler les indomptables curiosité de mes compatriotes suisses?
Drautran,
Striborg ou peut-être
Xasthur? Non, bien que ceux-ci soit, du moins
Xasthur, excellent dans leur domaine, aucun n'arrive à détroner le roi des fous, se dédoublant en Paysage d'hiver et
Darkspace. Voici donc pour moi l'une des rares fierté d'être Suisse, là ou la tempète se lève. Vous ne croyez pas possible qu'une musique vous oppresse? Alors c'est que vous lisez cette chronique par hasarde et que vous n'avez jamais mis l'oreille sur la musique du mal, la musique du malin, guêttant, caché derrière une étoile rassurante, en attandant une proie facile. 19/20
Darkspace à changé ma vie...
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