Liste des groupes Death Progressif Between The Buried And Me Colors II

Entre les notes frénétiques et les mélodies insouciantes, il existe un royaume insaisissable où la musique se libère de toutes les contraintes, un territoire où la folie danse avec l’extravagance et où la détermination défie les conventions sonores. Bienvenue dans l’univers débridé de la créativité musicale, où les artistes se métamorphosent en alchimistes en herbe, distillant des potions abracadabrantesques qui transcendent les frontières de la norme. Nous allons parcourir ensemble dans un tumulte d’accords frénétiques, de performances éblouissantes et d’un soupçon d’aplomb dans une attraction de près d’une heure vingt. Alors attachez-vous bien car le voyage qui s’annonce promet d’être aussi éclatant que déroutant, aussi culotté que magnifiquement insensé, ponctué de loopings imprévisibles et de prises de vitesse inimaginables.

(Pour les âmes sensibles, des sacs à vomi sont à votre disposition sous vos sièges)

Mesdames, Messieurs. Nous vous souhaitons la bienvenue dans le parc le plus exaltant, où les montagnes russes rivalisent avec les divertissements les plus insolites. Au cœur de cette fête sensorielle, découvrez en avant-première l’intrépide groupe qui redéfinit les limites de l’expérience musicale. Nous vous demanderons un tonnerre d’applaudissements à Between the Buried and Me. En tournée depuis maintenant plus de deux décennies, le collectif venu tout droit des Etats-Unis vit un succès planétaire à chacune de ses tournées. La dernière en date, Automata II fut un tour certes assez court mais complètement vertigineux à travers des paysages créatifs et étonnants. Pour leur nouvelle excursion nommée Colors II, attendez-vous à être secoué, et surtout, préparez-vous à vivre une aventure musicale que vous n’oublierez jamais. Êtes-vous prêts ?

(Départ dans 3..2..1…)

(Fin du manège)

Avis sur le spectacle Colors, deuxième du nom :

Romain J. (5/5) : Nous avions déjà vécu un moment d’anthologie sur le premier chapitre de cette représentation et ce second volet en est un illustre héritier. Nous n’avons cessé d’être abasourdis par des accomplissements mémorables. Fix the Error en est une véritable preuve, quatre solos de batterie successifs de quatre percussionnistes de légende (Mike Portnoy – Dream Theater, Navene Koperweis – Entheos, ex Animals-As-Leaders, Kenneth Schalk et Blake Richardson), un rythme effréné qui nous donne la fièvre du samedi soir.
La formation a aussi su nous embarquer dans des contrées plus mélancoliques et éthérées, en atteste Monochrome avec ces légères mais maussades notes de piano qui nous ont énormément touchés. La voix de Tommy Rogers est timide, complaisante et n’a clairement pas son pareil dans sa génération progressive. Et pourtant, le collectif nous a complètement pris de court avec un virage à 360° qui se distingue par une instrumentalisation et une prestation vocale acérées, sans pour autant être dépossédées de leur aura maussade.
Nous avons aussi pris un immense plaisir sur le penchant jazzy et expérimental des artistes, une envie indémodable de se distinguer par des touches astucieuses. Entre les stupéfiants synthétiseurs, rapidement suivi de bruitages de cartoon et d’une influence swing de Prehistory et le fort rayonnement électronique talonné de près par une courte section funky de The Future Is Behind Us, nous sommes presque sur chaque titre déconcerté par un amusement musical. Définitivement une bizarrerie à découvrir de toute urgence si vous appréciez sortir de la banalité !

Joséphine P. (5/5) : Nous ne sommes pas habitués à vivre une telle épreuve mais nous avons été ravis d’y avoir participé ! Honnêtement, nous ne nous attendions pas à une telle technicité des musiciens qui dépasseraient presque l’entendement sur certaines toiles. Cette capacité et cette aisance de basculer entre des mélodies fulminantes et des charmantes harmonies comme sur Revolution In Limbo est un travail hors pair remarquablement bien exécuté. Le changement de rythme au milieu de cette orchestration vers un style latino/salsa est une superbe bouffée d’air frais et est surtout bienvenue puisque l’on sentait tout de même la troupe tourner un peu en rond. Vraiment une chouette découverte que l’on vous invite à explorer !

Arthur B. (4/5) : Amoureux de la première heure, il était inconcevable que nous puissions louper un tel événement. Nous n’avons aucunement été déçu par les Américains qui n’ont désormais plus rien à prouver dans ce death moderne et progressif. Comment ne pas tomber sous le charme de cet incroyable et mélodieux riffing sur Bad Habits ainsi que de son solo complexe et majestueux qui ferait pâlir de jalousie n’importe quel guitariste. Dans son ensemble, son caractère « accessible » due à une mélodie plus apaisée fait clairement mouche comparé à la majorité des autres compositions où l’expression provocante est davantage mise en valeur. Peut-être moins loufoque, le morceau n’en reste pas moins une flèche captivante à l’arc de BTBAM :D

Cécile M. (3/5) : Encore un impressionnant bébé dont vient d’accoucher l’ensemble américain. Si nous avons passé un agréable moment, nous avons été en revanche un peu plus contrariés sur le contenu de cette conséquente galette. Avec près d’une heure vingt d’écoute, il fallait un peu s’en douter et même si le groupe se réinvente sur chacune de ses narrations, on peut difficilement nier que la digestion est lente, très lente. De même, certains titres poussent la longueur à son paroxysme avec des remplissages largement évitables. Never Seen/Future Shock, du haut de ses presque douze minutes, étire son passage offensif qui manque pourtant de se réinventer. De plus, la section acoustique est certes plaisante mais elle crée une trop grande cassure et ne nous déconcerte pas vraiment, principalement parce qu’elle offre pas le vertige attendu. Loin d’être une déception, on aurait apprécié moins de contenu pour un rendu plus fluide.

Speech final de l’animateur :

Si comme Romain, Joséphine, Arthur ou Cécile, vous voulez expérimenter de nouvelles sensations fortes, n’hésitez surtout pas à essayer la toute dernière merveille de Between the Buried and Me qui saura vous faire aimer le monde extraordinaire du moderne et de la progressivité. Si l’impression peut sembler parfois longue, elle vous promet de somptueux moments d’hallucinations auditives et de jongleries en tout genre que vous ne retrouverez nulle part ailleurs. Toujours fidèle à ses codes inaccoutumés, la formation américaine confirme sa réussite mondiale avec une dixième pièce d’une ingéniosité et d’une franchise remarquables. Et si les commentaires de nos visiteurs ainsi que mon discours ne vous ont toujours pas convaincu à rejoindre notre drôle de cirque, nous vous invitons tout de même à regarder un extrait à l’accueil de notre parc. Le parc d’animation Groaw vous souhaite à toutes et à tous une excellente journée et espère vous revoir bientôt !