Fanatique du black metal, passez votre chemin, pour ce mini,
Menhir a choisi de nous offrir quatre chansons de pur folk metal et de nous exposer ce qui n’était qu’une influence dans leur premier album. Ne vous fiez pas à la guitare électrique présente au début de « Germanenkunst », elle restera aussi rare que lointaine lors de ces apparitions. Avec
Buchonia, celle-ci doit laisser la place aux sonorités de flûte, de violon de harpe et même de guimbarde. De même, pas de chant black dans ce mini, uniquement le chant grave majestueux d’Heiko qui choisit pour ce mini d’être accompagné d’une voix féminine en la personne de
Nadja Rinsko que l’on entendra surtout dans « FalkenBurgstein ». Ce mélange de voix est particulièrement réussi dans Sonnenwende où l’on peut profiter pleinement du chant grave d’Heiko.
L’ambiance de ce mini résolument folklorique qui a un côté très médiévale du point de vue du son est nostalgique et calme.
Menhir garde l’aspect aérien et envoûtant, allant même jusqu’à un certain côté ambiant, que l’on trouvait déjà dans leur premier album. Avec la voix parlée de « Falkenburgstein », on retrouve même dans une certaine mesure une ambiance plus noire. Quoi qu’il en soit,
Buchonia n’est vous l’aurez compris pas vraiment un album propice à l’headbanging mais plutôt fait pour se détendre tout en voyageant un peu dans le passé et en profitant d’un bon moment de musique. Et de ce côté-là, les douces mélodies de violons jouent parfaitement leur rôle.
Evidemment, ceux qui pensaient retrouver là le style du premier album seront largement déçu,
Buchonia reste avant tout une curiosité pour les vrais fans de folk metal, un petit moment de plénitude dans ce monde de brutes.
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