Adveniens

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16/20
Nom du groupe Hideous Divinity
Nom de l'album Adveniens
Type Album
Date de parution 28 Avril 2017
Enregistré à 16th Cellar Studios
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album41

Tracklist

1.
 Ages Die
 06:46
2.
 Sub Specie Aeternitatis
 04:20
3.
 Passages
 07:28
4.
 Angel of Revolution
 05:51
5.
 Feeding Off the Blind
 05:00
6.
 When Flesh Unfolds
 03:29
7.
 Messianica
 03:46
8.
 Future in Red
 05:12
9.
 Embodiment of Chaos (Sinister Cover)
 06:10

Durée totale : 48:02

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Hideous Divinity


Chronique @ Icare

30 Mai 2017

On n’a pas besoin d’écouter ne serait-ce que deux titres pour comprendre qu’on va morfler sévère.

Autant dire qu’après un monumental Cobra Verde qui avait confirmé l’énorme potentiel déjà présent sur Obeisance Rising, les Italiens d’Hideous Divinity étaient attendus au tournant. Un troisième album, c’est toujours un cap important, surtout lorsque l’on joue des coudes pour monter sur la première marche du podium death brutal transalpin déjà convoité par les Fleshgod Apocalypse, Hour of Penance et autres Antropofagus. C’est donc gonflés à bloc que les Romains nous reviennent sur Unique Leader avec leur troisième album, Adveniens, qui a la lourde tâche de les démarquer de la concurrence de leurs confrères.

Autant casser le suspense tout de suite, la mission est plus que réussie. Ce qui est bien avec Adveniens, c’est qu’on n’a pas besoin d’écouter ne serait-ce que deux titres pour comprendre qu’on va morfler sévère : Ages Die nous saute directement à la gorge avec ce riffing roulant à la précision chirurgicale, ces salves de blasts destructeurs et ultra rapides à la Behemoth et ses petites dissonances vicieuses. Le rouleau compresseur est en marche et la branlée commence, avec une puissance de feu et un matraquage intensif qui rappelle beaucoup la scène américaine, Nile et Hate Eternal en tête. Massif, ultra rapide, compact, mais avec des compos intelligentes qui alternent les changements de rythme, entre accélérations furieuses, mid brise nuque, tempi plus lourds et glauques et quelques rares accalmies plus atmosphériques qui permettent de souffler un peu (ce break à 4,08 minutes de Ages Die, le début de Passages, la deuxième partie de l’excellent Future in Red), on a un album vraiment équilibré de death brutal décapant mais pas bêtement linéaire, avec une durée idéale de 48 minutes. Evidemment le son est au diapason, portant parfaitement tous les instruments et mettant en avant un mur de guitares titanesque. Il faut d’ailleurs souligner qu’Enrico Schettino et Giovanni Tomassucci abattent un travail monstrueux, lâchant une avalanche de riffs complexes et torturés mais toujours terriblement efficaces et se fendant de nombreux soli, tantôt brefs, techniques et dissonants tantôt plus longs et mélodiques, ce qui vient aérer l’ensemble et ajouter à l’ambiance sombre et menaçante qui enveloppe ces neuf titres.

Si vous avez aimé Cobra Verde, vous devriez être conquis par ce Adveniens reprenant les points forts de son prédécesseur, même si ce dernier opus est moins direct, intense et linéaire - certains diront simplement plus mature –, variant plus largement les rythmes et les ambiances. Ce qui est admirable, c’est que Hideous Divinity parvient à rester puissant même lors des passages plus lourds et moins rapides (le début du terrible Feeding Off The Blind qui alterne passages tordus et malsains et accélérations fulgurantes avec ce riffing sifflant et dissonant que ne renierait pas Immolation), ceci dit, le combo n’a rien perdu de sa force de frappe, et lorsqu’il libère sa furie destructrice et que Guilio Galati lâche son blast dévastateur, la machine italienne défonce tout sur son passage et l’herbe ne repousse pas derrière (Angel of Revolution, When Flesh Unfolds, Messianica). Inutile de le préciser, la prestation des musiciens est impeccable de maîtrise, et si évidemment, le jeu inhumain et extrêmement rapide du batteur est à souligner et propulse ces neuf titres sur orbite, il ne faut pas oublier Enrico Di Lorenzo au growl toujours aussi guttural et puissant, alternant avec des parties hurlées tout aussi réussies.

Finalement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce troisième album des Italiens qui semble enterrer la concurrence nationale et pourrait même prétendre détrôner les géants américains. Certains pourront déplorer une légère baisse d’intensité par rapport à l’album précédent, et ceux qui n’ont pas l’habitude de ce genre de death ultra compact auront du mal à s’immerger entièrement dans cet album plutôt long et dense pour le style (trois titres dépassent les six minutes), mais en ce qui me concerne, le quintette réussit avec Adveniens l’équilibre parfait entre brutalité et lourdeur et propose un excellent album qui ravira tous les amateurs de death brutal et moderne à la grosse production. Certes, le dernier album de Fleshgod Apocalypse est plutôt pas mal dans son genre, mais son titre aurait mieux convenu à ce troisième full length monstrueux d’Hideous Divinity qui règne désormais en maître sur la scène death italienne…

4 Commentaires

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Molick - 30 Mai 2017: Mais ça m'a l'air très intéressant ça.
Je n'ai qu'Obeisance Rising, que j'apprécie beaucoup. Mais ta description me fait penser que je vais encore plus aimer celui-là.
Merci pour pour la chro !
mayhem13 - 30 Mai 2017: Molick, tu peux y aller les eyxu fermés sur le suivant, il défonce sévère! Icare, tu me rassures avec ta chro que j'attendais avec impatience. Merci.
Etterna - 30 Mai 2017: En effet, cet album est une tuerie! La reprise de Sinister colle parfaitement au déluge de brutalité qui déferle tout au long de l'album.
Goneo - 01 Juin 2017: Leur meilleur album a ce jour. Hideous Divinity devient un sérieux concurrent de Hour of penance. Merci pour la chro.
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