A Farewell to Arms

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16/20
Nom du groupe TNT (NOR)
Nom de l'album A Farewell to Arms
Type Album
Date de parution 15 Décembre 2010
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album29

Tracklist

1. Engine
2. Refugee
3. Ship in the Night
4. Take It Like a Man - Woman
5. Come
6. Barracuda
7. A Signature on a Demon's Self-Portrait
8. Don't Misunderstand Me
9. A Farewell to Arms
10. Someone Else
11. God Natt, Marie
Bonustrack (Japanese Relesase)
12. Not Only Lonely

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TNT (NOR)


Chronique @ Loloceltic

28 Avril 2013

Pas encore de quoi sauter au plafond, mais il semblerait que l’électrocardiogramme de TNT retrouve du relief.

Quelle désolation que la maison TNT ! En effet, "The New Territory" (2007) et "Atlantis" (2008) n’avaient laissé que des ruines fumantes à la place du superbe édifice devant lequel nous nous étions si souvent pâmés depuis 1982. Certes, le départ de Tony Harnell en 2006 avait déjà sérieusement ébranlé les murs, mais rien ne nous avait préparés aux deux albums calamiteux qui allaient suivre. Et pour arranger le tout, voilà que Tony Mills, le nouveau vocaliste du combo norvégien (Shy, State Of Rock), était victime d’une crise cardiaque fin Août. Autant dire que nous ne donnions plus cher des chances de survie du prince déchu du Hard FM scandinave. Pourtant, Ronni Le Tekro et sa bande sont de retour en ce début d’année avec un "A Farewell to Arms" au titre et à la pochette porteurs d’espoirs.

Ceux-ci sont confirmés par un début d’album tonitruant où le combo nordique et son chanteur britannique requinqué abandonnent les rivages popisants de leurs derniers méfaits, pour revenir à un Hard FM dynamique et mélodique qui leur sied si bien. Au point que l’on se croirait parfois revenus à l’époque bénite des "Tell No Tales" (1987) et autre "Intuition" (1989) à grand coups de refrains hyper accrocheurs ("Ship In The Night", "Don’t Misunderstand Me", "Someone Else"), ou du plus puissant "Realized Fantasies" (1992) avec quelques riffs bien racés ("Refugee", "Barracuda"). Ronni nous ressort même quelques surprenants soli dont il a le secret ("Engine", "Come"). Voilà donc autant de signes rassurants quant à ce qui pourrait être considéré comme une résurrection.

Pourtant, tout n’est pas parfait non plus, avec quelques titres lourdingues trainant un peu en longueur ("Come"), ou sur lesquels TNT accélère le tempo en oubliant un peu la mélodie au passage ("Take It Like A Man", "A Farewell to Arms"). Nous avons même droit à une ridicule ballade pour laquelle on se demande si le quatuor a voulu composer un chant de Noël ou une comptine pour endormir les enfants le soir ("God Natt, Marie"). TNT va même jusqu’à ressortir les fonds de tiroir en nous servant un "Harley Davidson" tout droit sorti de son premier album éponyme et joué de façon annoncée comme live. Le public étant absent, nous supposerons que l’exercice a eu lieu en studio à la recherche d’une énergie plus juvénile aux accents à la Mötley Crüe. Il est d’ailleurs amusant de constater que le vocaliste prend ici quelques intonations à la Vince Neil qui ne sont pas désagréables.

Pas encore de quoi sauter au plafond donc, mais il semblerait que l’électrocardiogramme de TNT (sans jeu de mot avec l’accident de santé de Mills) retrouve du relief et redonne espoir à ceux qui ont gardé un œil sur le combo malgré ses errements récents. La question reste de savoir s’il reste encore beaucoup de ces curieux... Pour cela, il y aura ici quelques excellents titres pour les remercier de leur fidélité et dont ils pourront profiter avec délectation.

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Chronique @ dark_omens

07 Fevrier 2014

Sursaut salutaire...

Lorsque le dernier effort des Norvégiens de TNT, Atlantis, se tut, il nous laissa devant le spectacle désolant de ces terres ravagées. Sans aucune lueur d’espoir quant au devenir artistique du groupe, il fut le bras désarmé d’une bataille où le triomphe lui était, indiscutablement, inaccessible. Bien trop inoffensif pour remporter cette victoire, le Heavy Rock mélodique d’autrefois de ces Norvégiens muée désormais en une sorte de Hard/Pop quelconque, ne put, en effet, conquérir ces contrées. Sans aucunes de ces aspérités si nécessaires à notre plaisir, l’album offrait de surcroît quelques expérimentations douloureusement hasardeuses dont le seul souvenir reste affreusement pénible (Hello Hello, Peter Seller’s Blues ou encore, par exemple, Tango Girl). Ses manquements furent nombreux. Tant d'ailleurs qu’il condamna Ronni Le Tekro et les siens à s’enfoncer plus profondément encore dans l’anonymat. Tant qu'il obligea A Farewell to Arms, nouveau manifeste du groupe, à sortir dans une indifférence quasi générale.

Ce constat sur le désintéressement que suscite une nouvelle œuvre de TNT est d’autant plus regrettable que dès les premières mesures d’un enthousiasmant Engine, l’étonnement nous envahis. Revenu à une musique nettement plus âpre, ce premier titre s’alourdit d’une atmosphère accablante peu habituelle à ce groupe. Si le résultat ne parvient pas totalement à nous convaincre, la démarche est attirante.

Passé les méandres de ce premier morceau, esquisse maladroite étrange mais pas désagréable, le groupe revient en ces terres connues qu’il affectionne tant. Ainsi il s’évertue à nous proposer une musique Heavy Rock mélodique dans laquelle il n’oublie pas, bien heureusement, d’être suffisamment agressif pour ne pas sombrer dans les écueils dramatiquement mièvres de sa précédente offrande. Musicalement il nous propose même les délices de quelques riffs particulièrement lourds, particulièrement acérés ainsi que quelques soli particulièrement bien composés, nous démontrant ainsi toutes le talent de ses guitaristes. De plus là où récemment encore ses refrains poussifs peinaient à nous séduire, il en compose ici quelques-uns suffisamment réussis pour que ceux-ci s’inscrivent en nos mémoires conquises. Et même Tony Mills, dont votre humble serviteur fut le premier à dénoncer quelques-uns de ces défauts vocaux les plus ennuyeux, est ici irréprochable. De telle sorte que cet œuvre nous offre divers moments très appréciables (Refugee, Ship In The Night, Take It Like A Man - Woman!, ou encore, par exemple A Farewell to Arms).

Pourtant l’équilibre est précaire.
Et l’union de l’aspect mélodique et de celui plus Heavy d’une musique plus rugueuse n’est pas nécessairement un mariage heureux. Ainsi il s’en faut parfois de peu pour qu’une construction aux apparences harmonieuses ne menace de s’écrouler, et qu’un morceau, au gré d’un refrain douceâtres un peu plus naïf, ne sombre à nouveau dans les affres de ces tourments Pop insipide, ou trop mélodique, d’autrefois (Don’t Misunderstand Me, Someone Else). Passons donc outre les douceurs mélodieuses d’un God Natt, Marie qui, quant à lui, est une ballade et qui, donc, ne peut se départir, bien évidemment, de cette ambiance enjouée. Ces trois titres évoqués ici, sans pour autant être de nature suffisante à dénaturer la physionomie à l’évidence plus âpre de cette œuvre, demeurent néanmoins les moins concluants.

Avec ce A Farewell to Arms, les Norvégiens de TNT, en un sursaut salutaire, nous proposent une vision enthousiasmante de leur Heavy Rock mélodique enfin retrouvé. Et même si quelques défauts viennent encore émailler une œuvre cohérente, le résultat demeure encourageant et le plaisir indéniable. Pourquoi diable se priver ?

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