Realized Fantasies

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17/20
Nom du groupe TNT (NOR)
Nom de l'album Realized Fantasies
Type Album
Date de parution 1992
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album56

Tracklist

1. Downhill Racer 04:48
2. Hard to Say Goodbye 05:12
3. Mother Warned Me 04:43
4. Lionheart 04:49
5. Rain 04:30
6. Purple Mountain's Majesty 06:14
7. Rock 'n' Roll Away 05:51
8. Easy Street 04:58
9. All You Need 04:21
10. Indian Summer 05:00
Total playing time 50:26

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TNT (NOR)


Chronique @ Loloceltic

27 Avril 2013

Un disque à posséder absolument pour tous les fans de Hard FM puissant et mélodique.

Trois ans après un "Intuition" salué par la critique, les maîtres Norvégiens du Hard FM reviennent avec "Realized Fantaisies". Et alors que nombreux sont ceux à se demander comment la bande de Ronnie Le Tekro va faire pour rééditer une performance du niveau de celle réalisée avec son précédent opus, TNT décide de durcir le ton sans perdre son identité et laisse tous le monde KO avec cet album sans faille.

Pour cela, John Macaluso est recruté au poste de batteur, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il donne à cet album une puissance rarement atteinte jusque là, et tous les autres membres du groupe semblent poussés vers les sommets par cette performance. Ainsi, Tony Harnell, qui est pourtant déjà une référence vocale, se hisse encore plus haut, et sa performance sur "Rain" est tout simplement époustouflante. Ronnie Le Tekro aligne des riffs et des soli irrésistibles avec tout le talent et l’originalité qu’on lui connaissait déjà. Morty Black, quant à lui, est à la fois le parfait associé pour Macaluso, et également le meilleur complice que Le Tekro puisse espérer à la basse.

Et les titres direz-vous ! TNT offre ici le meilleur de ce qu’il sait faire, et Dieu sait comme il le fait bien, à commencer par les imparables pièces FM survitaminées que sont "Downhill Racer", "Mother Warned Me", "Rain" ou "Indian Summer" qui déboulent à toute vitesse tout en gardant ce sens inimitable de la mélodie chère à Harnell et Le Tekro. L’incontournable ballade est toujours présente avec le très émouvant "Lionheart", sans oublier les plus enjoués "Easy Street" et son intro piano-saloon ou le syncopé "All You Need" et son solo d’harmonica. Enfin, même si les autres titres non cités sont tous d’un excellent niveau, le morceau de choix de cet album est l'incontournable et surpuissant "Purple Mountain’s Majesty" et son break monumental. Difficile de se relever après une telle claque.

"Realized Fantasies" est donc à classer dans le trio de tête des œuvres de TNT, et il s’agit sans aucun doute, de leur production la plus puissante. De plus, cet album a l’avantage de ne pas avoir à subir de temps faibles comme certains breaks de Le Tekro ont pu en apporter sur ses prédécesseurs. Un disque à posséder absolument pour tous les fans de Hard FM puissant et mélodique, d’autant qu’il s’agira de la seule prestation de John Macaluso au sein du combo norvégien et qu’un break de plusieurs années suivra ce petit chef d’œuvre.

3 Commentaires

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ZazPanzer - 27 Avril 2013: Complètement d'accord avec cette excellente analyse; hallucinant d'ailleurs que ce disque n'ait pas été chroniqué avant. Une véritable référence qui me rappelle beaucoup de souvenirs. J'ai toujours trouvé que le début de "Mother Warned Me" avait un petit air de Megadeth, et c'est d'ailleurs le morceau que je préfère. Sinon c'est le seul album du groupe que j'ai; j'ai écouté 2 ou 3 autres opus après chez des potes, rien qui ne m'ait convaincu.
dark_omens - 06 Juillet 2013: Fut un temps ce disque avait été chroniqué par mes soins.

Je n'ai pas grand chose à ajouter. Je suis entièrement d'accord, ce disque est une référence...

C'est marrant moi non plus aucun autre disque du groupe ne m'a convaincu. Le Atlantis (avec Tony Mills au chant) est même une catastrophe. Le dernier (A farewell to Arms) est plutôt pas mal...
TheTenth - 27 Avril 2018:

ah voilà bien longtemps que je n'ai pas pensé à cet album, les Hard to say goodbye, Purple mountain's majesty, et en particulier Easy street sont si efficaces que dès la deuxième écoute on arrive à marmonner le morceau

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Chronique @ dark_omens

18 Décembre 2013

Lorsque les sirènes se taisent à la fin de ce voyage, seul nous étreins ce désir fou de repartir...

Racontons encore l’histoire du début de ces années 90 où tant de groupes traditionalistes se retrouvèrent désemparés face à l’émergence de nouvelles tendances plus agressives, mais aussi déconcertés par les nouvelles attentes d’un auditoire versatile aux exigences, désormais, toutes autres. Relatons encore comment certains furent totalement impuissant face à cette nouvelle donne et comment ils disparurent.

Ce préambule lapidaire nécessaire écrit, convenons enfin que l’aspect totalement incongrue que certains opus de certains de ces groupes conservateurs revêtirent alors, n’augure pas obligatoirement de qualités artistiques totalement absentes. Et que, bien évidemment, certains de ces albums, loin de ces nouveaux désirs d’adeptes capricieux fanatiques de mouvances virulentes, pouvaient s’enorgueillir de vertus qui demeurent intactes aujourd’hui encore. N’est-il pas temps, ami lecteur, de réhabiliter certaines de ces œuvres injustement ignorées ?

Les norvégiens de TNT auront longtemps navigué sur les eaux troubles d’aspirations musicales diverses et changeantes. Débutant leurs pérégrinations sur les océans d’un Heavy Metal mélodique (TNT(1982) et Knights of the New Thunder (1984)), ils finirent par aborder les mers impassibles d’un Heavy Rock US (Tale No Tales (1987)). Glissant doucement vers une musicalité de plus en plus prégnante qui aura démarré dès lors que le chanteur Tony Harnell dont la voix, certes, plus aigus que celle de son prédécesseur mais, surtout, plus mélodieuse aura saisi la barre du navire TNT. Cette évolution finira même par trouver son apogée sur les flots bien trop apathiques et bien trop mièvres d’un bassin ennuyeux (Intuition (1989)).

Ce résumé succinct de la discographie des Norvégiens ne laissait pas nécessairement présager d’une suite plus satisfaisante. Bien au contraire, cette constante progression vers des sonorités toujours plus douces et harmonieuses devait, obligatoirement, trouver sa suite logique dans un consternant Realized Fantasies (1992) forcément fade. L’histoire semblait donc écrite d’avance.

Et pourtant dès les premières notes d’un Downhill Racer énergique, la fatalité, élaborée sur des aprioris ineptes, vole en éclat. Si le groupe aura, en effet, continué de s’attacher à composer des titres où la mélodie reste, évidemment, prépondérante; il aura su, aussi, redonner une certaine vigueur aux morceaux de cet album. En construisant un amalgame où l’osmose de son Hard Rock s’unie sainement à une musicalité savoureuse, il nous offre ainsi ici son meilleur travail. Loin des refrains guillerets et caricaturaux de l’album Intuition, mais aussi loin de ses rythmes poussifs, TNT nous propose un opus simple et efficace. L’évidente aisance avec laquelle ces morceaux imposent une satisfaction convaincante, à nos esprits repus, est même jouissive (les excellents Hard to Say Goodbye, Mother Warned Me, le très bon All You Need, ou encore, par exemple, le plus ‘‘tourmenté’’ Purple Mountain’s Majesty).

Nulle escale de ce voyage ne peut assombrir nos émois, et même les divagations plus Pop Rock/Piano bar, d’une ritournelle telle qu'Easy Street ou celles d’une jolie ballade telle que Lionheart n’y parviennent pas.

Il convient aussi de louer les mérites de ces musiciens talentueux. Comment, en effet, taire les aptitudes remarquables d’un exceptionnel chanteur tel que Tony Harnell dont les aigus puissant et maîtrisés nous ravissent (Rain, ou encore, par exemple, All You Need), d’un batteur tel que John Macaluso ou d’un guitariste injustement ignoré tels que Ronnie Le Tekro ? C’est un affront que votre humble serviteur ne se permettra pas.

Rarement croisière ne fut plus plaisante que celle proposée par ce Realized Fantasies et dès l’accostage, à bon port, au son de ses dernières sirènes; seul nous étreins ce désir fou de repartir.

2 Commentaires

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Chriscatcher - 18 Décembre 2013: C'est extrèmement bien fait mais quand même bien gentillet. Ca lorgne du côté de Europe, Tyketto ou de Vain. Même quand ça fait mine de s'énerver comme sur "Purple Mountain's Majesty", ce n'est jamais bien méchant. D'un autre côté, ce n'est pas forcément ce qu'on leur demande. Je crois que j'ai définitivement perdu le goût pour ce genre de sucreries, si tant est que l'ai eu un jour.
dark_omens - 18 Décembre 2013: Si tu trouves que Realized Fantasies est sucré alors je te déconseilles très vivement le Atlantis qui va te provoquer instantanément du diabète... Moi je trouve que ce disque reste suffisamment agressif (évidemment dans son genre) pour être louable. Il est, par exemple, selon moi, bien moins sirupeux qu'Intuition...
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