METALLICA
DEATH MAGNETIC (Album)
2008, Warner Music Group / Mercury Records / Sony Music


1. That Was Just Your Life 07:08
2. The End of the Line 07:52
3. Broken, Beat & Scarred 06:25
4. The Day That Never Comes 07:56
5. All Nightmare Long 07:57
6. Cyanide 06:39
7. The Unforgiven III 07:46
8. The Judas Kiss 08:00
9. Suicide and Redemption 09:57
10. My Apocalypse 05:02

Total playing time 1:14:42


caffeine : 13/20
Metallica Death Magnetic : "That was just your album..."

Metallica revient 5 ans après un St Anger très critiqué, avec ce son de batterie très métallique et décrié par tout le monde. Cependant, c'était un album rageur, à la lumière du film 'Some Kind of Monster', un son monstrueux et étrange, un combat contre eux-mêmes et un instinct de survie ('shoot me again i ain't dead yet'). Bref, un album que j'ai aimé, plus par l'approche nouvelle et risquée. J'ai plutôt tendance à respecter les groupes qui font ce qu'ils veulent, essayent des trucs, et créent leur propre chemin ....
.. ..
Enfin : Death Magnetic. Clairement un retour en arrière (20 ans même), ce qui ravira les amateurs de Justice, Master et Ride. Nouveau producteur (Rick Rubin), nouveau bassiste (Robert Trujilo n'avait pas joué sur le précédent album), on est quand même alléchés.. ..

Côté compos, les morceaux sont tous très longs (plus de 7 mn pour chaque titre) et à tiroirs multiples. Même si (après plusieurs écoutes) l'album s'apprivoise, certains morceaux finissent par accrocher vraiment :
'Judas kiss', 'All Nightmare Long', 'Broken, Beat & Scarred', 'That was just your life' pour les titres les plus puissants,
'The Day That Never Comes' et 'Unforgiven III' pour l'émotion. ....
Côté bourrin, 'My Apocalypse' remplit son contrat, à savoir un morceau défouloir, détesté par certains, adulé par d'autres. Un morceau court et speed en fin d'album, ça vous rappelle rien ..?
Côté ratés, on a droit à l'instrumental le plus ridicule de toute l'histoire des instrumentaux 'Suicide & redemption', avec son passage doux et mièvre (à pleurer de rire). Quant à 'Cyanide', il est limite, tant sa construction est bordélique, mais on peut applaudir le passage 'spanish métal' au milieu (écoutez, vous verrez de quoi je parle), assez innovant dans ce style.

Cependant rien n'est absolu chez Metallica. Un bon titre comme 'The Day That Never Comes' peut contenir des choses navrantes, comme le break pompier joué sur la caisse claire par Lars Ulrich (triolets de croches) ou, à l'inverse, le pire morceau de l'album (qu'est 'Suicide & redemption') a de belles harmonies tendues, juste après la mélodie très '30 millions d'amis' et le retour de la mélodie cul-cul (non mais franchement, ce titre est impossible, on dirait une musique pour documentaire ...)

Côté style, justement, c'est le retour flagrant aux années 80, la technologie en plus, et le producteur compétent (et qu'on arrête de me la raconter, même si les morceaux de Ride, Kill, Light et Justice sont bons, le son est généralement mauvais, avec les reverbs en veux-tu et en voilà, etc..).
Alors, on ressort les collants et les mélodies guitares à la tierce, façon Maiden ..?
.. ..
Côté inspiration, ça se complique. Les éléments des morceaux s'enchaînent moins naturellement, et par moment, ils manquent de limpidité. En témoignent les longueurs assommantes des titres. On les sent moins inspirés dans les mélodies, et contrairement à la majorité des fans transis, les solos sont redoutablement ennuyants, vains et placés un peu n'importe où, sans feeling (comme s'ils devaient se faire pardonner du précédent opus totalement SANS solos ... moi, j'aime bien ça). A l'instar de 'Suicide & redemption', on sent que les mecs ne savent plus vraiment où ils en sont...
Côté son, lorsqu'on connait le travail de Rick Rubin, on sait que les guitares vont être mixées en avant, et la batterie plus en retrait. A la première écoute, cela choque, quand on est habitué au son très puissant de la batterie qui est la marque de fabrique de Metallica depuis 1991. Lorsque l'on analyse un peu plus, on s'aperçoit que dans le Black Album, la batterie était largement surmixée... Là, ce n'est plus le cas, et du coup, le jeu très typique de Lars Ulrich peine un peu et sonne légèrement comme une boite à rythme schizophrénique qu'on aurait compressé à mort.

Le choix du producteur était-il judicieux ? Il est vrai qu'avec un groupe comme System Of A Down, la recette fonctionnait à merveille, tant l'énergie hardcore primait. Pourtant, pour 'God hate us all' de Slayer, le mix laissait place à une batterie fracassante...
Globalement, le son est trop compressé. En clair, on diminue les crêtes maximales et on augmente les minimales pour pouvoir pousser le volume sonore au maximum. Cette pratique finit par ne plus avoir de sens car on perd la dynamique et le naturel du jeu musical (mais apparemment, pour les maisons de disques, gros son = gros sous).
Une polémique commence à se répandre sur le net, à ce sujet... ils n'ont pas de chance les gars... on les accuse d'avoir négligé ce mastering, alors que la musique disponible sur le jeu Guitar Hero serait de meilleure qualité (ils n'ont rien fait, ils mangeaient tranquillement des Donuts dans leur piscine lors du mixage).
Après l'affaire Napster, l'affaire Guitar Hero, on a le droit de rire... à suivre donc... Et un mot sur la basse ! On se demande à quoi ça sert de se payer un bassiste de la trempe de Trujilo pour le cantonner à appuyer les notes graves de Hetfield, la plupart du temps ?

Pourtant, l'album finit par accrocher.
Mais je ne peux m'empêcher de penser que Metallica ne devrait pas écouter ses fans...
Pourquoi est-ce qu'on a encore envie de s'intéresser à ce groupe ? N'est-ce pas un peu ridicule et triste de revenir 20 ans en arrière, et de nous sortir des titres mastodontes, maladroitement imbriqués ?
Je n'ai rien contre les constructions complexes (au contraire), mais des thèmes, ça se travaille entre eux, ils s'alimentent respectivement pour donner une cohésion. Même si l'on recherche le chaos, on doit trouver l'art de le faire sonner musicalement... sinon, c'est brouillon. On a plus l'impression que Metallica a réalisé des copier-coller de Riffs (en accumulant des changements inutiles).
Mais voilà, je ne m'inquiète pas pour eux, les fans "pré-Black Album" ont l'air d'être comblés...

siril

2008-10-05 00:00:00


RainingBlood : 15/20
Beaucoup ont ressenti St Anger comme une errance de Metallica, le plus bas point de leur carrière, et le groupe a été attendu au tournant avec Death Magnetic, qui représente une pour ne pas dire la sortie d’album de metal la plus anticipée de l’année.

Mais en vaut-il la peine ? Reprenons les éléments autour de l’album lui-même. Metallica a littéralement bombardé au niveau marketing : le site Mission Metallica permettait d’avoir accès à un tas de goodies en rapport avec l’album, la pré-commande des digipacks et coffrets collectors a été lancée très tôt avant la sortie de l’album… Mais surtout, la diffusion au compte-goutte de titres de l’album en avant-première a permis au grand nombre de se construire une idée bien représentative de l’album avant sa sortie officielle. Une grande avancée dans l’esprit de Metallica réside dans la mise en ligne de l’intégralité de l’album en streaming sur leur site, et ce un jour avant la sortie ! Cette fois ci, tout le monde pouvait se faire une idée avant d’aller acheter l’album, ce qui est un geste honorable venant du groupe (mais encore, il y a surement des raisons de marketing derrière tout ceci). Trêve de tergiversations, venons-en aux faits.

Je ne vais pas faire une critique exhaustive de toutes les chansons, vu que la plupart des idées intéressantes ont déjà été énoncées précédemment. Je vais préciser pourquoi j’aime cet album, et que je ne m’en lasse pas. La raison majeure est l’atmosphère : en effet, cet album a une aura particulière, comme tout album de Metallica. Certes, la musique y joue un rôle primordial, mais les paroles sont aussi un élément clé de cet album. Critiquer cet album sans en comprendre les paroles, c’est commettre une bourde monumentale. Cet album est glauque, mélancolique, triste, pessimiste… On y trouve une certaine noirceur dans les textes, qui parlent majoritairement de mort, de rédemption, de bilans de vie, etc… Pour moi les morceaux phares de l’album sont That was just your life et All Nightmare Long. Les autres sont bons, mais je ne trouve une identité très marquées que dans les deux précédents. Les paroles y sont pour beaucoup, surtout sur All Nightmare Long. Ce titre narre la hantise d’un accident de voiture, du point de vue de l’accidenté. Le titre est quasiment hypnotisant, la musique colle parfaitement aux paroles et une atmosphère oppressante, quasiment malsaine, se dégage de ce titre. That was just your life est aussi un titre très chargé en émotion, là encore les paroles n’y sont pas totalement étrangères, cette chanson est un bilan de vie, mais reste à savoir de qui… Le groupe peut être, ou alors un ami rocker de James Hetfield, mort alors qu’il avait tout juste la quarantaine (c’est d’ailleurs selon Lars Ulrich ce qui a inspiré le thème de l’album) ?

Outre une ambiance particulièrement marquée, cet album comporte une autre caractéristique : la qualité sonore. Je ne suis pas ingénieur du son, mais j’arrive quand même à me rendre compte qu’à certains moments, le son est très saturé, et que la base est quasiment étouffée au milieu des guitares bien grasses et de la batterie martelée par Lars. Au début ça peut choquer, mais au final on s’y fait assez bien, et ceci rajoute un plus à l’ambiance glauque de l’album…

Au final, j’ai été très agréablement surpris par l’album, même si j’avais des doutes en écoutant les premiers titres dévoilés (Cyanide et The Day That Never Comes, un peu trop mielleuse à mon goût). Cet album a, pour moi, toute sa place dans la discographie de Metallica, et s’annonce jouissif dans la fosse !

2008-10-19 00:00:00


Necromantix : 14/20
Depuis 91, la carrière de Metallica fut jonchée de déboires en tout genres: une direction artistique critiquée et critiquable (Un relent mélodieux sur Load-ReLoad et une chute commerciale sur le Black Album); une expérimentation bancale (Le Live S&M) et un retour après 8 ans de silence de manière épuisante (St Anger), le tout combiné à un DVD retraçant la confection de l'album suite au retour d'une cure contre l'alcoolisme du leader J. Hetfield (Some Kind of Monster).Et puis le groupe organise une tournée pour les 20 ans de Master of Puppets, considéré (à tort ou à raison) comme le meilleur album de leur carrière. Joué en entier pour la première fois, le groupe laisse entrevoir un retour plus que prometteur aux 80's. Début 2008, la sentence tombe: Metallica prépare son retour aux essences Thrash qui ont fait sa gloire. Une campagne publicitaire monstrueuse, une édition collector prévue, un système de réservation numérique (Mission Metallica). La machine de San Fransisco revient. La pochette se veut sobre, à l'instar d'un Black Album. Ce Black Album si adulé par les fans (pas par moi en tout cas.) sera la principale inspiration de l'album: durant les phases d'enregistrement, Hetfield et Ulrich diront à maintes reprises que les morceau pourraient être des chutes du Black Album. Autant dire l'appréhension qui planait autour du plus grand groupe de Sepultura au monde (5eme puissance musicale, 23eme mondiale.).

L'intro de That Was Just Your Life pourrait faire penser à celle de Refuse/Resist de Sepultura (Chaos A.D) avec un coeur battant. James lance la rythmique et là, force est de constater que le résultat de cette attente est encourageant: un riff rapide, précis et efficace. Ce qui faisait la force du Metallica des 80's. Le vocaliste entre en scène et le constat est édifiant: finie la transition 90's-2000's de St Anger, on retrouve une voix puissante, déterminée et extrêmement bien mixée. Le mixage justement sera le point noir de l'album: des guitares crunchy sans aucune puissance (la mode suivie sur World Painted Blood de Slayer), une batterie omniprésente au détriment de la basse et un chant magnifique. Le morceau se déchaine aisément, rapide et incisif au naturel avec un refrain agréable sans transcender. Sur The End of the Line, la Basse veut se faire entendre avec une intro expérimentale à souhait rappelant de tortueuses inspirations funk. L'instrumental se veut plus basé sur une succession de cassages de rythme, à l'opposé de la vitesse de That Was Just Your Life. Les solos nous rappellent que Kirk Hammett, aussi technique soit-il, nous fait suer avec sa Wah-Wah abusive et saoulante, cachant sincèrement une misère en ce qui concerne l'inspiration. Ulrich quant à lui, se veut fatigué et simpliste, malgré une participation intensive aux parties de guitares. Une accalmie bien installée, et gracieusement portée par Hetfield, viendra entrecouper le morceau de fort belle manière, en installant le Slave Become the Master final pour une montée progressive.
Vient alors le 3eme morceau, au départ bancal, mais très vite rehaussé par plusieurs bons points: Ulrich se réveille, et nous sort un jeu digne de son grade; Hetfield et Hammett installent de superbes parties de Thrash pour les couplets, repris en coeurs, ainsi que pour le refrain, scandable à souhait en concerts. Hetfield nous gratifie d'un chant exceptionnel, avec des montées et des prises de risques conséquentes mais qui apportent un plus mélodique et musical au morceau. Puis intervient une accélération menée par Hetfield, rappelant légèrement le fantastique Blackened; mais encore une fois, bien que meilleur qu'auparavant, Kirk vient plomber le tout d'un solo lourd et dénué de sens dans un déluge de Wah. Un morceau taillé pour le Live, involontairement, mais surtout très rassurant sur la santé des Met's et de leur possibilité de retour. Broken, Beat & Scared sera le 2nd single du groupe, après The Day That Never Comes; ballade pompée sur One à l'intro toutefois bien plus légère, et le côté tragique bien moins présent sur le final. Le chant se trouve ici poussé dans un lyrisme que les amateurs de Load et ReLoad (dont je fais partie, je dénigre le Black uniquement.) apprécieront. Le refrain, monté à la One, se veut bien plus accessible et moins puissant que son illustre prédécesseur (La production joue son rôle de "casse-puissance"). Une intro aux relents psychédéliques viendra annoncer le début d'All Nightmare Long, au clip dérangeant. Le morceau se veut rapide, rentre dedans et direct. Pas de fioritures, juste un Thrash aisément teinté de Kill'em All en mille fois plus moderne et recherché malgré tout. Hetfield tente de porter le morceau par un chant hargneux mais sa voix ne le lui permettra que légèrement. Le refrain se veut plus aéré que le reste, mémorisable. Le morceau accélère brutalement pour lancer le solo poussif gorgé de Wah. Le riff final se veut très bien taillé et agréablement surprenant.

Arrivé à mi-chemin, le constat se veut rassurant. L'inspiration semble avoir été fructueuse et maîtrisée mais certains points viennent entâcher le tout. L'un d'entre eux étant cette horrible Wah-Wah servant notamment d'intro pour Cyanide, le sixième morceau. La basse brouillonne donne le tempo, avant l'entrée d'un riff rappelant le refrain de All Nightmare Long. Le refrain, très fédérateur, se trouve mis en valeur par une instrumentale de choix. The Unforgiven, passable pour le 1; idem pour un 2 toutefois plus mélodieux avec un hard rock justement utilisé. Le 3 pourrait prêter à faire peur. L'intro au piano et trompettes vient balayer nos soupçons d'un clOne des deux autres, une intro magnifique, couplée à des guitares mélodieuses, avant une poussé Hard, et un chant d'une qualité rare. Le morceau est donc une ravissante surprise, mélodieuse, vocalement parfaite, et bien plus variée que le reste de l'album, le tout surplombé avec un solo, lancé par un Forgive Me surpuissant, bien plus écoutable que ceux proposés en début d'album: mieux intégrés, mieux joués, bien plus travaillés. Un Unforgiven de plus, mais le meilleur de la série. The Judas Kiss sort notre organisme du lyrisme, pour aller vers une intro lourde, suivie d'un riff bancal. Le couplet se veut légèrement plus lent que sur les autres morceaux et surtout moins travaillé, plus classique dans son approche. Cependant, Hetfield, à l'aide d'un Bow Down, nous lance dans un tourbillon, un ouragan, une dévastation alimentée par le plus beau riff Thrash de l'album, avant de crier le titre du morceau.
Death Magnetic, c'est également le retour de l'instrumentale de 9 minutes, vestige des premiers albums avec en glorieux prédécesseur l'inaltérable To Live Is To Die, dernier morceau du défunt Cliff Burton. Tout nous rappelle ce morceau, une intro progressive, la partie centrale mélodieuse, puis le même thème avec la distorsion, et l'outro reprenant le thème principal. Même si la tenue même de ce morceau est correcte, on ne peut égaler la quasi-perfection atteinte avec les anciennes. Cependant les solos se veulent cette fois-ci de très bonne facture malgré la Wah, la seconde version du morceau, avec les solos d'Hetfield, est elle aussi très bien agencée avec de bons solos sans une touche de Wah. Le morceau final, dans la tradition des 80's, se veut direct et basique, cependant My Apocalypse est également le moins bon morceau de D.M.: sans âme, au couplet tortueux, le chant se veut mal foutu et le refrain totalement plat. Le solo enfonce le constat, plombant le tout.

Universal nous promettait un retour au Thrash, Death Magnetic propose un Thrash moderne, légèrement poussif mais encourageant. Le Réveil du Souverain, mais il faudra attendre le prochain (Avec Lou Reed, de nouvelles expérimentations sont à prévoir.) pour se donner un point de vue global de la situation. Wait & See.

2011-10-27 18:57:33


MetalAngel : 16/20
Metallica nous avait annoncé à plusieurs reprises son grand retour avec des compos qui tuent. Et à l'écoute de cet album, qui a enfin atterri dans ma platine, je dois dire que les Four Horsemen ne nous ont pas menti. Ce disque renferme des chansons, certes pas très originales, mais, tellement puissantes et efficaces que nous avons l'impression d'être revenus d'une vingtaine d'années en arrière, à l'époque où Metallica sortait ce qui reste à ce jour comme sa plus belle oeuvre, j'ai nommé '...And Justice for All', le classique des classiques! Ce qui fait vraiment plaisir à voir, d'autant plus que 'St Anger' avait laissé un goût amer à la plupart de ses fans, déçus par l'absence de mélodies mémorisables et le retrait de Kirk Hammett. Finalement, cette mauvaise plaisanterie est bien derrière nous et nous accueillons avec un plaisir non dissimulé ce nouveau bébé dans la discographie de nos chers américains.

Celui-ci démarre très fort avec un son de coeur qui bat, introduisant parfaitement un titre sombre et pêchu, justement intitulé "That Was Just Your Life", rappelant un peu "One" et ses parties de grattes électro-acoustiques au tout début. Tout ce qui fait ce que Metallica est ce qu'il est, est présent : guitares qui semblent sous-accordées, même s'il n'en est rien, rythmiques endiablées, mélodies reconnaissables entre milles, voix scandée de James Hetfield. Ce titre apporte une bonne impression sur la qualité de l'album dans son intégralité. Il nous donne envie de pogoter et de slammer et c'est très bon signe.

Le second titre, "The End Of The Line" mêle habilement période thrash et période plus rock'n'roll, avec des Riffs quelques peu funky. Etrange, mais, pas du tout désagréable, au contraire!

"Broken, Beat & Scarred" est un morceau qui est proche d'un "Master of Puppets", de par l'utilisation musicalement similaire des accords en triton. Pourtant, la structure rythmique et mélodique est complétement différente, plus moderne et plus technique aussi. Avec des petits passages rappelant énormément des groupes progressifs tels que Dream Theater ou Vanden Plas. Pourtant, on reconnaît très bien le style de prédilection des californiens. Cette chanson est l'une des plus jouissives de l'album.

Premier single issu de 'Death Magnetic', "The Day That Never Comes" vient d'être l'objet d'une vidéo. Il s'agit d'un titre plutôt classique pour les quatre musiciens, puisqu'il rappelle beaucoup "The Unforgiven I & II", du moins dans sa première partie. Car le reste, l'instrumental, est ce qu'on peut considérer comme un ersatz de NWOBHM avec un esprit dans la droite lignée des soli typiques chez Iron Maiden, même si la qualité est toujours présente. Un bon morceau, à recommander aux fans du 'Black Album' et des deux opus rock qui ont suivi.

Cinquième morceau sur 'Death Magnetic', "All Nightmare Long" est sûrement l'une des chansons les plus heavy de Metallica. Rapide, composée de nombreux tiroirs et possèdant une atmosphère américaine caractéristique (que l'on retrouve également chez Death Angel, par exemple), elle s'insère parfaitement dans le répertoire conséquent de Metallica. Une réussite et ma deuxième sélection sur ce nouvel album.

"Cyanide" est à 'Death Magnetic' ce que "Master of Puppets" est à l'album du même nom, c'est à dire un chef d'oeuvre de musicalité, un morceau épique et savoureux, que l'on se surprend à écouter et à réécouter plusieurs fois de suite, pour en comprendre toutes les subtilités. Comme dans "Scarred Of The Line", le mariage rock'n'thrash ou thrash'n'rock, comme vous voulez, selon le point de vue duquel vous vous placez, est délicatement effectué, ne dénaturant pas la nature profonde de Metallica ni ne reniant ce que le groupe a fait plus récemment. "Cyanide" est bien partie pour être l'une des hymnes de bataille des Cavaliers de l'Apocalypse lors de leur prochaine tournée. Magnifique!

Et nous voilà en présence de la ballade de l'album, la troisième partie de "The Unforgiven", que l'on ne pourra, donc, jamais oublier, puisque Metallica nous le rabâche si bien depuis quelques années. "The Unforgiven III" est une réussite de A à Z. Il ne s'agit pas vraiment d'une ballade au sens nothingelsemattersien du terme, puisqu'elle comporte des mutations brutales, passant de la délicatesse à l'agressivité en un tour de baguette. En outre, contrairement aux deux parties précédentes, nous ne retrouvons plus la mélodie originelle. Le groupe a préféré s'orienter vers quelque chose de neuf et il a bien fait, bien qu'un petit clin d'oeil n'aurait pas été de trop pour indiquer une certaine continuité, un peu comme l'a fait Iron Maiden avec The Unforgiven The Harlot sur "The Unforgiven The Harlot", "22, Acacia Avenue" et "Hooks In You". Un autre titre qui figure parmi mon top 5 sur 'Death Magnetic'.

Finie la récréation, "The Judas Kiss" est aussi lourd que le paquebot France. Le squelette de cette compo est très intéressant, puisqu'il possède de nombreuses parties aussi versatiles les unes que les autres. C'est un titre difficile à suivre avec des lignes de chant s'harmonisant parfaitement avec l'ambiance qui y régne, mais, c'est ce que l'on aime chez Metallica. Parfois, nous avons aussi droit à quelques innovations, telles que des sonorités jamais entendues chez notre quatuor préféré. Il s'agit là d'une future bombe en Live!

Voici le pénultième titre de 'Death Magnetic' : "Suicide & Redemption" est si...south rock!! On dirait que Metallica a voulu rassembler en un morceau toutes ses influences, de Molly Hatchet à Iron Maiden, en passant par Thin Lizzy et Black Sabbath. C'est assez étrange ce climat qui est présent tout au long de cet instrumental mystérieux et sinueux. On a beau analyser les sentiments procurés par cette compo, mais, c'est comme si l'on était bloqué par une petite voix qui nous disait "ne veuille pas la décortiquer, simplement pose-toi l'esprit et laisse-toi envahir par la musique!"..."Suicide & Redemption" ne peut pas laisser indifférent, il apporte une nouvelle aura à Metallica, le transformant pour un moment en un groupe de prog' atmosphérique...

Enfin, c'est "My Apocalypse", deuxième single prévu, qui termine cet album magique en beauté, avec verve et de façon frénétique. Ce qui frappe sur ce titre bourrin, c'est que nous avons l'impression d'entendre un groupe de hardcore! Et pourtant c'est du thrash pur et dur...En tous cas, il résume excellemment à lui tout seul ce qu'est 'Death Magnetic' : une grosse gifle!

Je ne suis pas particulièrement adepte de la mouvance sadomasochiste, mais, je dois avouer que des baffes comme celle-ci, j'aimerait bien en prendre tous les jours à l'écoute d'un disque de métal. 'Death Magnetic' est une pure réussite qui ravira autant les anciens que les nouveaux fans de Metallica. Les Four Horsemen sont bien de retour avec une arme de destruction massive, qui explose les oreilles et botte les fions! A découvrir absolument.


2008-09-04 00:00:00


Ebrithil : 14/20
Bonjour à tous.
Eh bien, dire qu'on a attendu cet album de Metallica est un euphémisme...
Et je tiens tout d'abord à émettre mon point de vue sur le "retour aux sources" (contestable) de cet album : Metallica n'a franchement pas pris grand risque, c'est certain. Pourquoi donc ? Tout simplement parce qu'avec Death Magnetic, ils ne risquent pas de perdre d'autre fans. Au pire, ceux qui ont décroché avec St. Anger ne raccrocheront pas... mais je doute que les fans (ayant "survécu" à St. Anger) partent maintenant... ce qui serait totalement contradictoire, étant donné que DM lui est tout de même supérieur.
Donc, manœuvre peu risquée des Mets.
Mais passons à la chronique...

Tout d'abord une intro banale, suivi d'un joli riff comme on en avait plus entendu depuis... hum... je serais tenté de dire... 20 ans ? Pas transcendant, mais ça fera clairement bander ceux qui attendaient un album rapide.
Puis ce chant : excellent d'après moi, incisif et surtout plus agressif et rapide que tout ce que Met' a fait depuis Justice. Dans le style de Battery ou Live Fire With Fire, avec 24 ans en plus (donc on ne peut pas reprocher la différence de voix...).
On n'atteint pas le niveau des précités, mais on s'en approche plus que sur St.Anger ! Bonne surprise, malgré un solo... disons-le "bancal". Et dès le deuxième morceau, on est tenté de se demander si c'est déjà le retour de Load à l'écoute de ce riff stOner sur "The End of the Line". Toujours est-il que ce riff (et cette chanson) sont vachement accrocheurs !
Pas subtil, très "Load meets Black & Justice", mais avec un break sympa et une reprise bien "headbanguante". Du bon Metallica.
Hélas ça ne pouvait pas rester "bon" tout le long et déjà le premier moment de faiblesse avec ce Broken Beat & Scarred aux "Show Your Scar" efficaces mais sans plus, et surtout cette ballade qui montre une telle volonté mercantile de revenir à celles "des débuts" que ça en gâche l'intro et le final (intéressants)...
Business is business.
Mais je ravale mes critiques après l'écoute de All Nightmare Long. Véritable réussite au riff rampant faisant partie des meilleurs depuis 20 ans, dans lequel James force sur son chant (un peu trop ?) et insuffle une belle énergie au morceau... avant un Cyanide, meilleur sur CD qu'en Live, qui donne envie de chanter le refrain et comptant "un" des premiers solos vraiment réussis de l'album (!!!).
Exploit réitéré sur la troisième version de The Unforgiven... Parlons-en d'ailleurs de ce morceau. Celui qui a fait scandale avant même d'être là, dès l'annonce de la tracklist... et pourtant on ne peut pas lui reprocher grand-chose. Une intro originale pour du Metallica, une mélodie sympa, un chant irréprochable dans le mélodique, aucune ressemblance avec les deux premiers (cela aurait été facile), structure classique mais solo sympatoche. Une bonne surprise... alors qu'on craignait tous un manque total d'inspiration... inspiration également bien présente sur les deux prochains morceaux, The Judas Kiss étant bien complexe pour être assimilé en une écoute et l'instrumental Suicide & Redemption (musicalement, une des choses les plus intéressantes depuis Justice, tout en restant largement en dessous des 3 autres).
Et on clôture enfin sur ce My Apocalypse qui synthétise l'album : ça fait plaisir parce que c'est plein d'énergie, mais au final, c'est "imparfait"...

On retiendra surtout The End of the Line, All Nightmare Long et Cyanide de cet album qui compte certes quelques défauts fâcheux (un Lars Ulrich carrément mauvais, un Kirk Hammett plutôt moyen* dans ses solos... sauf sur Unforgiven, Cyanide et Judas My Apocalypse), des morceaux trop longs... mais également de belles qualités comme des Riffs intéressants, un chant énorme, une énergie et une créativité renouvelées.

Metallica is Back ?
Trop tôt pour le dire... mais d'après moi, ceci est meilleur que les Load, St. Anger et compte même des morceaux supérieurs au très "formaté" Black Album.

Wait and See... et espérons qu'ils joueront DM un peu plus en Live que les 3 précédents...

*modification après-coup,il n'est pas "nul", mais reste décevant, je le préférais encore sur Load (le solo de Bleeding Me est magnifique).

2008-09-12 00:00:00


Julien : 16/20
Vingt ans, deux décennies, une génération avant que les dieux du Thrash se remettent à gronder. Mais le voilà enfin ce Death Magnetic que tout le monde attendait. Un disque sans fioritures ou la rage et le Riffs font la part belle a des influences stOner néfastes. Fini la psychothérapie de groupe ayant donné lieu a St Anger. Revoilà les Mets de retour comme au bon vieux temps. Pas de Some Kind of Monster cette fois, juste du un an et demi avec Metallica. Cela veut dire qu’au lieu de se prendre la tête autour d’une table, ils se sont tous calés dans un canapé, ils ont maté des films et la messe était dite : Death Magnetic est là. Évidement ce n’est pas le plus grand disque du groupe mais il n’a pas a rougir de comparaison. On retrouve dedans tous les éléments qui ont fait de Metallica l’un des plus gros groupes du monde. Du riff, du solo, de la rage, un son énorme.

J’ai bien car le fait de faire cette chronique en décalé permet de prendre la pleine mesure des critiques et j’en au encore mal aux cotes. Il paraîtrait que le son est moisi…… Un pétition est lancée et le pire c’est que des gens ont adhéré a cette ineptie. Le son est bien gros, bien Metallica. Si ils avaient les mêmes moyens en 84, Ride aurait sonné comme ça. Mais trêve le plaisanterie et revenons a ce disque. L’intro, même si elle est méga classique, nous plonge dans un état second. Ce battement de cœur fait monté l’adrénaline. La guitare commence, le son et le riff n’est pas sans nous évoquer quelques bons souvenirs. La disto est enclenchée et là nous sommes partis pour 70 minutes de pur joie. Le riff de « That Was just your life » est saignant comme aucun riff de Metallica ne l’a été ces 20 dernières années. Le chant de James arrive et même là la surprise est de taille. Certes il ne retrouvera pas le gras de sa voix, mais en tout cas il y du cœur et surtout du bon goût. Il ne tire pas sur son chant, ne fait pas « yeahyeah à la con », il envoie sans se poser de question. Ainsi nous rentrons sans peine dans le white album. Le retour a l’avoine se poursuit avec « The End of the Line » sorte de « Creeping Death » avec quelques relents de Load. Mais la c’est bien fait et ça bastonne. Le refrain est imparable et fera péter des cordes vocales en Live. Il n’y a qu’à voir la manière dont James met tout son cœur dans ce refrain. Ca faisait longtemps mon ami et ca fait du bien. Je pourrais bien dire la même chose du refrain de « Broken, Beat and Scarred ». James tire plus sur son chant mais ça passe. C’est bien là la différence entre Death Magnetic et les albums précédents, tout est mesuré et sans faute de goût. « The Day That Never Comes » titre dévoilé avant la sortie de l’album et qui a fait directement penser à « Fade to Black » a juste titre. Power balade progressive, allant du gentillet au gros bourrinage final. Probablement le titre le plus faible de ce disque, sans grande gravité pour autant. Pas bien grave car nous nous prenons le carrément excellent « All Nightmare Long ». Titre surpuissant dont les séquelles Live vont faire malles elles aussi. Gros refrain, gros Riffs, tension de chaque instant que dire de plus. « Cyanide » annoncé comme le « Mater Of Puppets » de l’album. Sans aller jusqu'à la on peut dire que le premier titre dévoilé en Live aura sa place dans le set pour un bon moment. Le refrain est le meilleur de l’album (et le meilleur depuis longtemps). James en fait juste ce qu’il faut pour que ça nous prenne aux tripes. Le petit break à la basse de mister Trujillo nous rappelle de bien vieux souvenirs mais de bons souvenirs. Mention spéciale donc pour ce titre mémorable. Ma plus grande interrogation portait sur « The Unforgiven III ». La version II avait vraiment été nulle et donc après « Cyanide » c’était l’interrogation profonde. Ca commence avec du piano et du violon. Du piano dans Metallica, on se croirait revenu au temps ou Mustaine faisait encore parti du groupe. Bref la balade commence et a ma grande surprise cette balade est magnifique. Elle est viscérale et bien ficelée. Un grand bravo car ce n’était vraiment pas gagné d’avance. Le titre qui suit cette si belle balade est a deux temps. J’ai été un peu déconcerté par les élans très mélodique du chant par moment mais une fois « Judas Kiss » lancé rien de ne l’arrête et c’est tant mieux. Comme tout bon album de Metallica qui se respectait il y avait une « putain d’instru qui te scotchait pendant 8 minutes ». Retour aux sources oblige, L’instrumental refait son apparition et se nome « Suicide and Redemption ». Le riff principal est monstrueux mais je pense sincèrement qu’il aurait fallu trouver du chant. Reste que musicalement ca tient la route sans pour autant rivaliser avec « Orion » (et ce même si Rob y met beaucoup du sien). L’album arrive a son terme déjà avec le titre le plus court (même pas 6 minutes). « My Apocalypse » parachève avec brio un album sans faille. Un dernier coup d’avoine avant d’aller se coucher ou de remettre le disque au début pour une seconde écoute.
Parlons un peu des différences entre cet album et les 20 dernières années. Beaucoup attendait de Rob et finalement on ne ressent sa présence qu’épisodiquement. Jason manque malgré tout pour faire des bons backing vocals. Certains soli ne sont pas tous terribles terrible et certains tirés de cordes étant même à la limite de la justesse. Ca c’est pour le coté « négatif » car il ne faut pas se voiler la face. Mais il y a d’excellent coté positif. Lars s’est acheté des pieds. Incontestablement c’est celui qui a le plus progressé sur cet album et son apport est pour une fois plus que mesurable (et en plus il a retrouvé un son de caisse claire normal). Death Magnetic fait des leads vraiment excellents et il va falloir travailler dur pour que tout sonne nickel en Live. Mais le grand vainqueur cette joute amicale c’est James. Il a reprit la direction des opérations d’une main de fer. Ses Riffs sont de nouveaux cinglant et ses textes enfin à la hauteur de ce qu’il est. Fini les discutions de trois plombe sur les lyrics, il les a écrit comme un grand et elles sont la classe. Il y a aussi de petites nouveautés musicales, comme certaines parties de guitare harmonisées qui n’existaient pas avant ou la présence de piano utilisé de la sorte.

Le plus surprenant dans tout ça c’est que ce vendredi 12 septembre a balayé d’un revers de main 20 ans de frustration. Comme quoi nous n’avons pas attendu en vain, Metallica n’est pas mort et le prouve avec un disque enfin digne de son statut. Si ce disque était sortit en 91 il aurait probablement été adulé au même titre que les autres albums. Avec le temps ce disque va gagner en défenseur et là on pourra tous crier haut et fort :

METAL’UP YOUR ASS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

2008-10-04 00:00:00


Diediemydarling_92 : 18/20
Tout comme Ebrithil, c’est ma première chronique et je commence en m’attaquant à un sacré gros morceau !
Je vais donc faire de mon mieux pour vous donner le meilleur compte rendu possible, en espérant qu’il vous permette de vous faire une idée (si elle n’est pas déjà faite) sur le plus récent album de Metallica.

Pour commencer, sachez que vous ne serez pas déçu par cet album. Personnellement, l’album dépasse mes attentes puisque je ne donnais par cher de la peau de Metallica à l’époque St.Anger ; album médiocre et spectacles Live bien ordinaires. Même chose pour les temps de Load & ReLoad.

Bref, pas le vrai Metallica des belles années (1983-1992). Cette fois, avec Death Magnetic, tout est différent. Les icônes du métal sont de nouveau en grande forme malgré leur quarantaine d’années.

L’album s’ouvre avec une belle intro (rien pour égaler Blackened ou Battery mais quand même bonne), juste pour nous faire saLiver davantage, avant d’entreprendre l’écoute de ce Death Magnetic.
Seul petit problème avec cette chanson : une intro n’est pas senser durer 7 minutes selon moi… Je comprend qu’une chanson soit longue, mais une intro de 7 minutes ? On aura tout vu.
Aussi, je ne pige pas le but des battements de cœur au début… mais mis à part ça, c’est une bien belle intro qu’on nous offre, avec un refrain accrocheur. Pour ce qui est du reste de l’album, je vais y aller chanson par chanson.

La deuxième chanson c’est The End of the Line et c’est du béton armé celle-là ! Un bon riff de départ qui m’a rappelé Cowboys From Hell de Pantera. Le reste de la chanson est vraiment excellente, une de mes favorites sur Death Magnetic. Très bonne pour faire du headbanging avec un solo, quand même pas mal du tout, pour agrémenter le tout.

Broken, Beat & Scarred avec une belle intro aux drums par notre Danois favori et ça s’enchaîne avec de bonnes paroles faciles à mémoriser et de la bonne gratte, rien pour déplaire. Encore une fois, un solo nickel. En plus d’une belle intro, la batterie de Lars est bien sur cette chanson.

Tout de suite après, le premier single de Death Magnetic embarque… et qu’il est bon ce single ! Un très bon clip, quoique mélangeant un peu de tout. Pour ceux qui ne savent pas à quoi ressemble celui-ci, il a lieu en Iraq (ça y ressemble du moins) et un homme se fait attaquer lors d’une embuscade et son pote se fait toucher (entre autres). Une ballade avec un refrain du tonnerre qui rappelle le mythique Fade to Black. Un excellent solo qui dure assez longtemps et une fin tout aussi bonne malgré le fait qu’elle soit abrupte. La première fois qu’on voit le clip, on ne s’attend pas à ce qu’elle finisse comme ça.

All Nightmare Long a un riff très solide qui rappelle les belles années de Metallica. Chose inhabituel, je crois, Hetfield s’emble murmurer certaines paroles choses que de mémoire. Je n’ai pas entendu avant ce genre de procédé, mis à part sur Enter Sandman et le petit garçon qui prie. Le solo, assez rapide, par monsieur Hammett est bien mais pas mémorable. Un bonne chanson, considérant ce qui l’entoure mais sur St Anger, elle aurait été la meilleure.

Cyanide… la bombe.
On ici une belle intro à la basse par Rob, suivi d’un James avec des vocals grandement supérieures a St Anger. Un riff vraiment accrocheur qu’on va avoir dans la tête pendant un gros bout de temps.

Suit après le troisième opus de la saga de Load. Une bonne pièce en somme mais elle n’est pas à la hauteur de l’original. À noter aussi que la structure de la chanson originale a été modifiée, Lars voulant changer la donne des ballades traditionnelles en mettant les couplets heavy et le refrain tranquille.
Ici, par contre, c’est l’inverse ou plutôt ça revient à la normale. On ne se rappellera également pas du solo, comparativement à celui de l’original qui était époustouflant. Load III est facile d’écoute, mais n’arrive pas à la cheville de Load.

The Judas Kiss, ma préférée. Elle est digne de se retrouver sur n’importe quel CD best-of de Metallica (selon moi). Les paroles sont du James Hetfield et la chanson, dans l’ensemble, est excellente. Un air vraiment entraînant, que même ceux qui n’aiment pas Metallica adoreront. Un riff vraiment lourd peu avant le solo (excellent) qui force littéralement à faire du headbanging comme un déchaîné, un peu comme Sad But True. Facile de voir que les vedettes de cette chanson sont les guitares et les paroles. C’est vraiment les huit meilleures minutes de Death Magnetic.

L’avant dernière chanson et la plus longue, Suicide & Redemption. Cette pièce instrumentale, de près de 10 minutes, possède ce qu’il faut pour rivaliser avec les Orion et Ktulu de ce monde. De la guitare splendide et du bon rythme !

My Apocalypse s’est vue imposer la dure tâche de mettre fin à cet album (d’une grande qualité). Les Four Horsemen ont mis le paquet pour finir en beauté. James se donne à fond et Kirk aussi avec un solo, sans faute majeur. Lars n’est pas inactif lui non plus, il bûche comme un forcené sur sa batterie. Les paroles sont pas mal et on va sûrement crier "My Apocalypse" en duo avec James sans s’en rendre compte.

Donc, Death Magnetic est tout ce à quoi les gens (avec encore un peu de foi en Metallica) s’attendait et tellement plus. Un album de grande qualité qui saura reconquérir ceux qui on lancé la serviette à propos de ce géant du métal. Les Four Horsemen sont en très très grande forme et ils ne ramollissent pas.
Le seul problème de l’album, un peu comme sur St Anger, les chansons sont plutôt longue. Death Magnetic dure 72 minutes, ce qui donne approximativement 7 minutes 30 par titre… et c’est assez long, donc difficile d’écoute. Malgré ça, on s’adapte et on fait avec parce qu’avec une bombe pareille, on ne peut que leur pardonner.

Parlant de problème, le pire de St Anger a été réglé; le set de batterie de Lars Ulrich ne sonne plus comme une cacanne !! C’est un très gros soulagement pour nos oreilles, qui on versé des larmes après St Anger.
Bref, si vous ne l’avez pas déjà, aller vite vous procurer Death Magnetic !

2008-09-22 00:00:00


Krokodebil : 17/20
Je viens ajouter mon petit grain de sel...
Cet album, à défaut d'être exactement l'album que j'attendais, est une pure merveille !

Pour moi, il a des nombreux points communs avec ...And Justice for All, le masterpiece ultime des Four Horsemen.
Les morceaux sont tous archi-longs, c'est déjà bon signe. Autre fait notable, le retour de l'instru de 10 minutes qui tue... et il est bel et bien de la verve de To Live is To Die ce Suicide And Redemption !
Un morceau alambiqué, aux Riffs complexes, aux soli variés et techniques, un régal.

Le reste de l'album -
Redemption of The Line reste pour moi l'hymne absolu de l'album. Dès que je l'ai écouté, j'ai accroché à ce riff (presque à la RATM j'ai envie de dire), et cette montée dans les 2 dernières minutes, quel coup de génie : The Slave becomes the master !
Ensuite, The Day That Never Comes, le morceau qui m'a divisé. 1er truc que j'entends de l'album : au début, je me dis "Oula, c'est quoi ça !? "
Le son de batterie m'effrayait un peu, me rappelant quelques mauvais souvenirs... mais, finalement, plus je l'écoute et plus je l'aime. Ce contraste, cette sorte de semi ballade thrash, cette fin heavy monumentale... Dures à appréhender mais ce fut très bon au final !
Le morceau qui m'a scotché contre un mur dans les couloirs du lycée quand j'ai entendu le solo et les Riffs qui suivent, absolument fabuleux, s'appellent The Judas Kiss !
Kirk se réveille enfin !
Quant à The Unforgiven III... là, autant j'adore le I et déteste le II, je suis agréablement surpris par le III. Piano, violons au début. On se dit que c'est d'un goût douteux et d'une mièvrerie assez blasphématoire, mais quand "ça" [Kirk ?] se réveille, ça dépote grave encore une fois !

Un morceau très sympa aussi (That Was Just Your life), avec les battements de coeur façon Coma des Guns, et un bon refrain qui reste en tête...
Cyanide, lui, est peut-être en dessous pour moi. Une piste sympa mais un peu lassante... Mais All Nightmare Long, en revanche, est assez excellent avec cette longue intro qui décoiffe (même si la suite fait presque pâle figure).
Au même niveau que Cyanide, Broken Beat and Scared a de bonnes idées, mais un peu trop répétitif à la fin...

Enfin, My Apocalypse conclut l'album de façon assez magistrale, je dois dire. Pas le meilleur de Death Magnetic mais pas forcément le plus mauvais non plus...

Le meilleur album depuis 1991, voire 1989 selon moi !

2008-09-29 00:00:00


Lordmike : 9/20
Bon...

Okay cet album est meilleur que St. Anger mais, franchement, c'est pas encore digne de Metallica ça.

A part The Day That Never Comes et Broken, beat and scared (qui aurait pu figurer sur le Black album), il n'y a pas franchement grand chose à garder de cet album.

En effet, les compos se trainent dans l'ensemble, la guitare de Kirk Hammett ne produit plus (du moins très peu, je trouve) de riff puissant et thrashy comme avant. Le tout est mielleux et ne donne pas envie de se défouler comme le faisait les albums d'antan.

De même pour James Hetfield qui passe presque tout son temps à dormir sur cet album, sa voix ne bouge quasiment pas, on la sent sur The Day That Never Comes et certain autres titres mais rien d'extraordinaire. Le reste du temps, on a l'impression qu'il s'ennuie.

Point positif de cet album, le son est soigné cette fois, ce n'est plus la bouillie informe qu'on pouvait entendre sur St. Anger. La batterie a retrouvé le son qu'elle avait, c'est déjà ça.

Venons à un titre qui aurait pu s'abstenir de figurer sur cet album : The Unforgiven III
Morceau chiant, déjà que le II, présent sur ReLoad, n'était pas exceptionnel, celui-là est carrément catastrophique. Il n'y a rien dans ce morceau, il est plat et donne envie de dormir... Quand on pense à la beauté du premier présent sur le Black album, on se dit que c'est du gâchis. Ce n'est même plus la même construction mélodique que sur les deux premiers.

Sinon que dire, cet album n'est pas un album de Thrash metal, encore moins un album de Metallica...
Ce cd pourra plaire à des gens qui ne connaissent pas ou qui n'aiment pas le vrai Metallica mais les vrai fans doivent, comme moi, être tristement déçu par ce nouvel album presque raté des Four horsemen.

2008-10-28 00:00:00


MetalmouN
Après «St.Anger» et la polémique qu'il a créé envers des milliers de fans à travers le monde, voilà la bande de James qui nous revient de loin en nous sortant un nouvel album ; et oui, Metallica n'est pas encore mort (comme pouvaient le prétendre certains). En tout cas, c'est ce qu'ils veulent prouver avec ce «Death Magnetic», en essayant de faire oublier la déception et le mécontentement passé.
Les Four Horsemen ont fait tout leur possible pour retourner à leur meilleur niveau, et faire encore rêver les fans de «Kill'em All» et «Master of Puppets» (une époque ou le groupe était intouchable).

«Death Magnetic» comporte 10 titres (d'une durée de 5 a 10 minutes) avec des titres thrasheux, mais ça n'empêche pas de nous faire apercevoir cette touche du punk et de ballades qui collent au groupe depuis des années (mais bon, ce n'est pas des choses comme ça qui peuvent affecter un album de ce calibre).
Ma première impression : vous allez sûrement vous faire capter par des titres comme «Cyanide», «The End of the Line», «My Apocalypse» et «The Judas Kiss» ; mais si vous êtes fan de surprises… alors «The Unforgiven III» fera l'affaire.
Un titre tant attendu sur cet album, vu son nom familier dans le répertoire du groupe… mais dès la première écoute, on est surpris par ce titre. Il n'a rien à voir avec les précédentes, ni mélodiquement, ni même coté paroles, cependant… quelques autres répétitions de cette nouvelle «Unforgiven» plus tard, on s'aperçoit qu'elle n'est pas si mal que cela (et on est vite enchanté du travail et du progrès du groupe par rapport au précédent opus).
Et même si «The Unforgiven III» ne sonne pas encore aussi bien que «The Unforgiven I+II», vu le calibre lourd du travail à l'époque, ça reste un "bon fruit" du travail accompli, par un groupe tant critiqué.
En écoutant aussi «That Was Just Your Life» et «The End of the Line», on sent un peu une touche de l'album «Master» (et spécialement «Battery», avec «Fight Fire With Fire») !!
Je sais… vous allez dire que c'est incomparable, mais le travail de Kirk et de Lars nous fait vraiment sentir «Battery», et d'autres titres de cet ancien album.
Tant critiqués ils sont, depuis leurs anciennes prestations (dite "non digne" de Metallica). Robert a beaucoup progressé dans son jeu de basse depuis «St.Anger», et son travail dans «Death Magnetic» en est une preuve irréfutable.

Enfin, j'espère que «Death Magnetic» laissera une bonne impression sur leur travail et leur avenir désormais, qu'il calme un peu cette guerre qui existe entre les fans, pseudos fans et les Anti-Metallica (qui dure depuis des années). Jusqu'à maintenant, les fans sont enchantés du travail et des retrouvailles avec leur groupe culte… quant à moi, je termine ces lignes sous un air de «Suicide & Redemption» !

2008-09-23 00:00:00