Ces dernières années Le groupe
Black Star Riders qui a vu son line-up plusieurs fois remanier, a dû affronter l'année dernière le départ du vétéran et membre fondateur Scott Gorham, qui souhaitait se consacrer à ranimer la flamme du grand
Thin Lizzy. Un malheur n'arrivant jamais seul ce fut au tour du guitariste Christian Martucci de quitter le groupe après l'enregistrement de l'honorable album
Wrong Side of Paradise paru ce 20 janvier 2023. Un nouvel et cinquième opus studio, qui annoncera l'arrivée de Sam Wood (
Wayward Sons), en tant que nouveau guitariste.
Nous aurions pu craindre que l'absence de Scott Gorham ne fasse défaut. Il n'en est rien, au contraire et comme le démontre une bonne moitié des morceaux figurant sur
Wrong Side of Paradise, premier album, à être publié via le label britannique Earache Records qui héberge désormais le groupe, devenu au cours de ces dernières années, l'un des plus grands défenseurs du genre
Hard Rock classique dont faisait évidemment partie
Thin Lizzy.
Des références au légendaire groupe irlandais que nous retrouverons sur plusieurs morceaux , avec en tête "Green and Troubled
Land" pourvu de magnifiques notes celtiques, twins guitares, le tout rehaussé de textes qui évoquent l'Irlande et ses vertes prairies sauvages. L’entrainant "Don't Let the World (Get in the Way)" aux gros riffs bien Rock, l'efficace "Pay Dirt", ainsi que le mélodieux "Riding
Out the Storm" à l'air et refrain qui ne vous quitte plus.
Pour le reste, le quartet nous présentera sa facette la plus classique, à savoir plusieurs brûlots Rock tels que : la reprise du "Crazy Horses" de The Osmonds aux leads de guitares hennissantes, ainsi que le festif "Better Than Saturday
Night" pourvu d'un refrain efficace, qui se verra renforcé de chœurs grandioses, avec Joe Elliott de
Def Leppard en tant qu'invité de luxe.
Dans un registre Blues Rock nous retiendrons le remuant "This
Life Will Be the Death of Me" qui se distinguera par un dynamique groove de basse ronde et soli gorgée de feeling.
Quant aux titres restants, et en dehors d'un honorable "
Burning Rome" doté d'un riff et lead de guitare efficace, l'éponyme et "Catch Yourself On" malgré une interprétation et instrumentation impeccable, selon l'avis de votre serviteur, seront à ranger parmi les titres les plus redondants et moins mémorables de l'opus.
Certains seront peut-être déçus par le départ du guitariste Scott Gorham et de la teneur finalement classique de ce cinquième opus, une nouvelle fois produite par l'inégalable Jay Ruston. Pourtant excepté le fait qu'il permet à ses auteurs de s'écarter de leurs influences aussi évidentes que celle du
Hard Rock mélodieux de
Thin Lizzy,
Wrong Side of Paradise de par son manque de variété au niveau des tempos et redondance de certains morceaux ne convainc qu'à moitié.
Entièrement d'accord avec toi
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