Alors là, ce disque est une des claques de fin d'année un truc classe de chez classe mais avant d'entrer dans le vif du sujet, laissez moi vous raconter une histoire, celle de ce groupe.
Les Black Stars Riders soit la plus récente mouture de
Thin Lizzy. Un poil lassés sans doute, de tourner et jouer les mêmes titres mais surtout, conscients que si ils s'y mettaient, ils pouvaient tenter d'écrire leurs propres titres dans cette veine Bluesy-Irlandaise, ils se sont mis au travail.
Le résultat leur à tellement plu qu'ils ont décidé d'enregistrer cet album et là ou je suis sur le cul, c'est qu'ils auraient pu le sortir sous le nom de
Thin Lizzy mais que par respect pour tout ce que représente la
Fine Elisabeth dans le coeur des Fans, ils ne l'ont pas fait, tant mieux.
Ce choix va du coup leur permettre une certaine latitude dans les compositions les rendant plus directes, plus calibrées plus...Rock n' Roll, fin de l'introduction.
Et qu'avons nous là pour le coup ? Du
Thin Lizzy réchauffé ? Une imitation poussive ? Un grand n'importe quoi ?
Non, définitivement non, ces Black Stars Riders nous offrent 11 brûlots dans sa version standard et 12 dans la version luxe, autant de pierres sur un autel dédié au
Hard Rock Bluesy-Irlandais si cher à feu Phil Lynott le tout joué à bloc du début à la fin.
Ils ont du se faire peur en écoutant ce qu'ils nous offrent parce que si
All Hell Breaks Loose envoie le pâté en ouverture, on est là dans un mid tempo bien foutu apte à faire headbanger un troupeau d'opossums, en écoutant
Kingdom of the
Lost digne d'un The black rose ils ont du flipper alors que croyez moi malgré l'immensité de cette référence, la magie opère pleinement car, cette intro celtique, cette caisse claire et ce chant qui va vous entrainer dans une farandole infernale est d'ores et déjà un classique et puis là, comme une évidence, on se dit que Phil là haut en l'entendant à la banane des grands jours.
Il y a beaucoup de belles choses dans ce disque, prenons le chanteur Ricky Warwick, ce mec n'est pas un clone vocal de Phil mais, il a tous les tics qu'avait ce dernier, ce phrasé si particulier, ces intonations tout en gardant une personnalité propre écoutez Kissin' the ground, Hey Judas ou Valley of the stones pour le mesurer mais ce n'est pas tout.
Non, vraiment pas tout parce que ces mecs, ils la vivent pleinement cette musique et là ou l'on pourrait croire qu'en tant que "dernière mouture de
Thin Lizzy" ils joueraient en pilotage automatique, bah non, les duels de guitare entre Scott, Ricky et Damon sont flamboyants la basse, difficile à tenir cet instrument dans un tel contexte et bien cette basse tenue par Marco Mendoza ne dépare pas de ce que tricotent les deux gratteux quand à l'enclumeur de service, c'est un tueur.
Et comme si tout ça ne suffisait pas, la production est lumineuse quand au mixage, une autre tuerie alors quand on a tout ça dans un seul et même album le résultat est un objet qui dès que vous allez appuyer sur "Play" va vous faire décoller, virer les nuages de votre ciel, attraper le soleil pour le planter à son zénith et qui vous en collera une si vous arrêtez de sourire en l'écoutant.
Je vous le dit comme je le pense "si ce disque ne vous touche pas vous, amateurs de
Hard Rock endiablé aux influences celtiques marquées, rendez-vous à l'évidence: il n'y a plus de remède pour vous".
Pour tous les autres, ce disque ne s'adresse pas qu'au nostalgiques d'une époque qui ne sera plus, il s'adresse à tous ceux pour qui taper du pied en écoutant un bon disque, une bière à la main en arborant la banane des grands jours est naturel, à tous ceux qui se sont levés ce matin et qui à la fin de la journée n'ont pas trouvé la formule magique qui fait sourire, aux bébés qui font leurs dents, aux...
Merci, les gars, du fond de mon petit coeur, merci pour ce disque.
Enfin concernant l'édition limitée, comme quasi tous les cds qui sortent accompagnés d'un DVD, c'est de la daube, 1 h d'interviews moisies filmées par le beau-frère ou le cousin sur un Iphone, pendant laquelle les mecs se congratulent mutuellement, et un malheureux clip; par contre le morceau bonus est sympa.
Effectivement étant un grand fan de Thin Lizzy, je me demandais si Scott Gorham ressortirai un jour un disque aux couleurs de ce grand groupe.
Alors oui pour moi qui suis un nostalgique des groupes des années 70's à 80,cet album est vraiment une merveille de Hard rock aux influences celtes.
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