Wounded Land

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17/20
Nom du groupe Threshold (UK)
Nom de l'album Wounded Land
Type Album
Date de parution 01 Septembre 1993
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album48

Tracklist

1.
 Consume to Live
 08:13
2.
 Days of Dearth
 05:28
3.
 Sanity's End
 10:23
4.
 Paradox
 07:17
5.
 Surface to Air
 10:16
6.
 Mother Earth
 05:54
7.
 Siege of Baghdad
 07:44
8.
 Keep It with Mine
 02:29

Durée totale : 57:44

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Threshold (UK)


Chronique @ frozenheart

15 Décembre 2022

L'acte de naissance d'un des outsiders du genre (Heavy) Metal Progressif.

Le 15 juin 1992 sort dans les bacs Images & Words Le deuxième album du groupe américain Dream Theater qui deviendra la référence Metal Progressive de toute une génération. À peine un an plus tard, plusieurs formations émergent de cette même scène, c'est au tour du groupe britannique Threshold de se faire remarquer en sortant son premier opus, l'incontournable Wounded Land. Un titre qui pour la petite histoire prend son nom et quelques éléments thématiques du roman du même nom de l'écrivain américain de fantasy, science-fiction Stephen R. Donaldson.

Même si on remarque certaines similitudes entre les deux groupes notamment sur les longues pièces à tiroirs, Threshold lui privilégie davantage les atmosphères épiques et le feeling à la démonstration technique. Une mise en œuvre que l'on doit au travail acharné et exemplaire de ses 5 musiciens à savoir, Karl Groom (Ex-Strangers On A Train, Shadowland) à la guitare et aux chœurs, Richard West aux Claviers, Jon Jeary à la basse et aux chœurs, Damian Wilson (Ex-Landmarq) au Chant, Nick Midson à la deuxième guitare et Tony Grinham à la batterie.

La production sera supervisée par Karl Groom en étroite collaboration avec l'ingénieur du son Peter Brussee connu pour son travail de mixage sur les albums des groupes Rock Prog, Landmarq, Winter et Arkus entre autres. Les deux hommes doteront l'album d'un son assez homogène, dont un mix final qui mettra en valeur le chant puissant de Damian Wilson, ainsi qu'une instrumentation sans failles, avec des guitares au propos très Heavy doublé de claviers au son moderne emprunté au genre Néo Progressif d'un Marillion et IQ.

D'entrée de jeu le groupe présente un premier album studio varié constituer de morceaux alambiqués aux refrains et aux chœurs entraînants (l'une des caractéristiques du style Threshold). À commencer par "Consume to Live", morceau long de 8,13 minutes, débutant par une intro de claviers inspirés, servis par un chant haut perché, le tout soutenu de volutes de claviers aériens, et leads de guitares d'obédience Heavy. Quant au direct "Mother Earth", il s'illustrera par un gimmick de guitare très dynamique et efficace.

Des 8 titres de l'opus, nous retiendrons surtout les longues pièces à tiroirs de caractère épique "Sanity's End" et "Surface to Air" qui se distingueront par un chant clair et impérial de Damian Wilson entrecoupé de Breaks imparable, faisant la part belle aux guitares en duel avec les claviers. Mention spéciale à l'inquiétant "Siège of Baghdad" l'autre grande fresque épique aux touches orientales bien senties, ou les guitares et claviers seront une nouvelle fois mis à l'honneur. Un morceau dont les textes et fond sonore évoquent évidemment la première guerre du Golfe débuté en 1990.

Dans un registre assez similaire, voire plus mélodieux, on s'attardera sur le rampant "Days of Dearth", aux imposants claviers et flamboyant solo de guitare inspiré. Quant au mid tempo "Paradox" aux couleurs F.M et la courte ballade "Keep It With Mine", de par leur aspect plus conventionnel seront à ranger parmi les chansons les moins originales et plus faciles d'accès de l'opus.

Une recherche mélodique constante, des lignes de chant puissant et mélodieux à la fois, des riffs Heavy, des claviers judicieusement utilisés, des compositions originales et très élaborées, tout contribue à l'époque à faire de ce premier album de Threshold un incontournable, mais aussi un solide concurrent aux Dream Theater, Symphony X, etc. Malgré la qualité croissante des albums de son imposante discographie, le groupe britannique qui affiche 34 ans d'existence cette année n'a toujours pas récolté la renommer qu'il mérite.

Edit : si vous êtes fan du groupe et collectionneur, (dans un prix raisonnable), il existe des versions de Wounded Land. La plus intéressante étant sans nul doute la réedition de 2012 distribué via le label Nuclear Blast, avec 3 titres en bonus "Intervention", "Conceal the Face" et "Shifting Sands".







2 Commentaires

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workflame90 - 15 Décembre 2022:

Très belle chronique, et je suis entièrement en accord avec le titre que tu lui a donné. Un groupe que j'adore. Dommage qu'il n'ai que rarement sur le devant de la scène metal?! Mais les fans ne s'y trompent pas! On est jamais déçu par leur albums

frozenheart - 15 Décembre 2022:

Pour sur Didier! Je me devais de corriger cette injustice en rendant hommage au groupe en chroniquant ce premier opus d'excellente facture. Du coup je vais m'attaquer aux albums suivants.

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