Winds Devouring Men

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18/20
Nom du groupe Elend
Nom de l'album Winds Devouring Men
Type Album
Date de parution 13 Avril 2003
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album68

Tracklist

1.
 The Poisonous Eye
 06:55
2.
 Worn Out with Dreams
 05:43
3.
 Charis
 05:58
4.
 Under War-Broken Trees
 05:36
5.
 Away from Barren Stars
 07:28
6.
 Winds Devouring Men
 04:38
7.
 Vision Is All That Matters
 05:59
8.
 The Newborn Sailor
 05:54
9.
 The Plain Masks of Daylight
 06:10
10.
 A Staggering Moon
 05:54

Bonus
11.
 Silent Slumber: A God that Breeds Pestilence
 05:17

Durée totale : 01:05:32

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Elend


Chronique @ Corwin

04 Juin 2006
Premier album du cycle des vents (dont le deuxième est Sunwar the Dead et le troisième est en cours d'enregistrement studio), Winds Devouring Mens change du tout au tout. Premier élément, la présence de l'orchestre symphonique (l'ensemble orphique) qui a déjà officié sur The Umbersun, apporte une profondeur de son, comme son prédécesseur, que n'avaient pas les deux premiers opus de l'officium tenebrarum. ensuite, l'utilisation qu'il en est faite. Adieu classissisme gothique (pas au sens actuel), bonjour musique symphonique contemporaine. L'univers d'Elend se modifie, sort de sa messe noire pour entrer de plein pied dans une production mélancolique peuplée de percussions inattendues, de structures un peu folles... L'influence de la musique contemporaine se ressent sur tous les instruments, y compris les éternels violons, qui deviennent agressifs par moments, stridulents à d'autres. Le tout est donc beaucoup plus progressif.
Autre changement de taille, le chant. Pas de vocaux mâles black, ce temps est révolu avec l'achèvement de l'officium tenebrarum. place aux chants clairs masculins en solis ou en choeurs. les chants féminins se font beaucoup moins présents. Tout cela fait de Winds Devouring Mens un album déroutant au premier abord. Cependant, il est habité du même génie que les deux productions précédentes (le compromis Weeping Nights mis à part).
L'album commençe doucement avec les trois premiers titres, qui amènent en douceur l'auditeur vers la nouvelle oreintation du combo. Arrive ensuite les premiers morceaux d'anthologie. Les géniaux Under War-broken Trees et Away from Barren Stars allient des passages calmes limite contemplatifs a d'autres plus puissants, plus expérimentaux, à la fois parfaits et dissonants, parcourus de percussions inattendues et particulièrement bienvenues. Suit l'orchestrale Winds Devouring Mens qui pousse l'expériemntation à son paroxysme, et est malheureusment bien trop courte tant elle est bien faite. Qu'importe, car après cela arrive la bombe de l'album: vision is all that matters. Vous n'avez jamais entendu des violons utilisés comme ça. Ca n'a plus rien de classique, c'est du contemporain fou qui assène des parties de violons saccadées et agressives, des nappes planantes et lancinantes, des des cordes torturées et hurlantes, mêlées à des cuivres du meilleur effet... Indescriptible. Peut-être l'un des tous meilleurs titres d'Elend.
Après ce morceau dantesque, l'album se calme de nouveau et se finit doucement sur des morceaux doux et beaux, plus simples que les précédents, mais tout aussi réussis.

l'album est un tout cohérent particulièrement réussi, puisqu'il nous amène crescendo vers l'explosion musicale de Vision is all that matters pour décroître doucement, reposant. Cet album est une sorte d'odyssée, qui donne l'impression de ramer avec les compagnons d'Uylsse façe à une mer déchaînée, sans réel espoir de retour (impression qui explique mieux pourquoi le chant féminin est autant mis en retrait ici). beau, fort et poignant, expérimental et pourtant structuré au mieux (petit reproche à son successeur, moins réussi sur ce plan là). A connaître d'urgence pour tout amteur de musique symphonique et de dark ambiant (même si on est loin des nappes répétitives inhérantes au genre).

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