The Umbersun

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17/20
Nom du groupe Elend
Nom de l'album The Umbersun
Type Album
Date de parution 22 Novembre 1998
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album69

Tracklist

ORIGINAL TRACKLIST - Re-Issue in 2008 by Orphika with a different cover and a different tracklist containing 1 bonustrack taken from the original recording sessions.
1.
 Du Tréfonds des Ténèbres
 10:44
2.
 Melpomene
 10:26
3.
 Moon of Amber
 06:12
4.
 Apocalypse
 09:14
5.
 Umbra
 08:43
6.
 The Umbersun
 05:46
7.
 In the Embrasure of Heaven
 05:53
8.
 The Wake of the Angel
 04:46
9.
 Au Tréfonds des Ténèbres
 05:04

Durée totale : 01:06:48



TRACKLIST 2008
1.
 Overture
 02:38
2.
 Du Tréfonds des Ténèbres
 10:44
3.
 Melpomene
 10:26
4.
 Moon of Amber
 06:12
5.
 Apocalypse
 09:14
6.
 Umbra
 08:43
7.
 In the Embrasure of Heaven
 05:53
8.
 The Wake of the Angel
 04:46
9.
 Au Tréfonds des Ténèbres
 05:04

Durée totale : 01:03:40

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Elend


Chronique @ Corwin

20 Avril 2006
The Umbersun est la clôture du premier cycle d'Elend, qui nous livre au travers des albums Leçons de Ténèbres, Les Ténèbres du Dehors et celui ci, une version revisitée de l'Officium Tenebrarum (qui décrit, non plus les ténèbres illuminées par la pureté de la religion et la renaissance du christ, mais la descente aux enfers de Lucifer, soit le chemin inverse des cantiques originaux).
Peuplée de choeurs liturgiques (les choeurs féminins évoquant les choeurs angéliques, la voix mâle hurlée avec des tendances black ramenant à Lucifer, et les chuchotements masculins aux démons observateurs), la musqiue d'Elend s'est montrée au fil des albums de ce premier cycle incroyablement sombre et dérangeante, mais aussi et surtout bourrée de talents. En temps que grand amateur de black symphonique, j'ai adoré ce cycle complexe et savamment agencé.
The Umbersun est, des trois albums, certainement le moins abordable. C'est en effet la première vraie coopération du groupe avec un orchestre symphonique, alors que jusqu'ici, seuls les violons n'étaient pas issus de synthétiseurs. Et cela se sent: le groupe a pu donner libre cours à leur art de la mise en scène musicale, créant des titres un peu plus travaillés que sur les albums précédents, plus complexes, et donc moins faciles à appréhender. l'écoute de ce CD demande, plus que les précédents, plusieurs écoutes pour en prendre toute la portée.
Le premier titre commençe déjà très fort en donnant peut-être ce qu'Elend a fait de plus noir sur toute sa discographie. Servi par des violons surdoués, un jeu de cuivres savant et appuyé, des choeurs féminins angéliques contrastant avec la voix écorchée d'une présence incroyable, maîtrisée comme jamais auparavant, évitant les petites bourdes qu'on trouvait par ci par là dans les opus précédents (la voix un peu ratée d'Eden, par exemple). Ce titre est d'une intensité rare, et double largement les pourtant déjà très bons ethereal journey et luciferian révolution, justement grâce à cette profondeur de jeu supplémentaire qui fait toute la différence.
Melpomene contraste de beaucoup avec le titre précédent puisque, et ce pour le reste de l'album, la voix écorchée disparait complètement. Le choix est assez déconcertant au premier abord, au vu du nombre de titres sur lesquels elle apparaissait jusque là, mais prolonge la volonté évoquée avec Weeping Nights de limiter les vocaux agressifs. Ici, seuls les chuchotements font la mélodie, à peine soutenus par quelques orchestrations des plus discrètes. Pourtant, le titre se montre progressif, grâce à deux montées en puissance qui viennent secouer l'auditeur au cours de l'écoute. Le contraste est assez dur à appréhender au premier abord, mais s'avère très bien géré.
Le troisième titre oublie même les poussées de Melpomene, pour se faire entièrement calme. La pression retombe peu à peu. Puis, c'est l'explosion, de nouveau, avec le monstrueux Apocalypse qui montre parfaitement qu'Elend n'a pas besoin de la voix black pour faire des compos d'une puissance indéniable. Le chevauchement des hurlements féminins et des chuchotements masculins sur fond de violons et de cuivre se montre presque plus violent encore que le premier titre.
L'album se calme un peu avec Umbra, avant de repartir de plus belle avec The Umbersun, qui s'il ne démontre pas la même violence que du tréfonds des ténèbres et aplocalyspe, est lui aussi peuplé d'une noirceur impressionante, soutenue par les hurlements étouffés des damnés et les choeurs fantomatiques. Puis, enfin, l'album se calme définitivement avec le troisième mouvement.

Vous l'aurez compris, l'album est dur à écouter de par sa structure savante et ses multiples facettes, mais une fois ce stade dépassé, on se retrouve avec un chef d'oeuvre indéniable, qui clôt le cycle avec brio, surpassant à mes yeux ses deux prédécesseurs. Un CD qu'il faut absolument avoir entendu pour tout fan de métal symphonique ou de black qui n'est pas contre une expérience hors grattes.

2 Commentaires

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Abyssion - 12 Décembre 2008: Superbe chronique pour superbe album, n'est ce pas là chose merveilleuse! Elend vient surement de signer l'un de ses plus grands chefs d'oeuvre, magnifique, rien d'autres à ajouter!
karmasith - 25 Avril 2009: Pour moi ca reste un de leur meilleurs albums
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