Sunwar the Dead

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17/20
Nom du groupe Elend
Nom de l'album Sunwar the Dead
Type Album
Date de parution 13 Septembre 2004
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album61

Tracklist

1.
 Chaomphalos
 04:24
2.
 Ardour
 05:10
3.
 Sunwar the Dead
 04:31
4.
 Ares in their Eyes
 06:02
5.
 The Hemlock Sea
 05:40
6.
 La Terre N'Aime Pas le Sang
 05:00
7.
 A Song of Ashes
 06:34
8.
 Laceration
 05:04
9.
 Poliorketika
 04:32
10.
 Blood and Grey Skies Entwined
 06:00
11.
 Threnos
 06:00

Durée totale : 58:57

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Elend


Chronique @ Corwin

19 Juin 2006
Sunwar the Dead, ou la suite pas si logique que ça de Winds Devouring Mens.
Entendons nous tout de suite, cet album est de grande qualité, et est une nouvelle preuve du talent d'Elend. Cependant, il est moins bon que son prédécesseur, et de fait un peu décevant pour ceux qui comme moi se sont extasiés sur le nouveau style développé dans Winds Devouring Mens. Pas de réeel changement de ligne, puisque Sunwar en reprend les éléments principaux, chants masculins en choeur, musique symphonique typée contemporaine et ambiances inimitables. Deux points à remarquer: l'album est plus expérimental, et remet plus en avant que son prédécesseur les cahnts féminins. Pourtant, ça marche moins bien.

Le CD commençe pourtant de manière très impressionante avec Chaomphalos, qui mélange à merveille le chant angélique et reposant de Nathalie Barbary à des voix mâles et des sonorités instillant déjà un léger malaise dans la musique. La tension monte peu à peu, pour débarquer sur l'assaut de violons, de cymbales et de voix qui marquent l'entrée en matière d'Ardour.Le choc est impressionant, à la fois attendu et non suspecté. l'effet est très réussi. La chanson se calme immédiatement pour assaillir l'auditeur des mêmes violons distillant maintenant une violence sourde et planante, assez déstabilisante, montant en puissance sur un extrait de poème de Rimbaud très approprié. Puis, le calme avant la tempête, et à nouveau c'est l'explosion, violons stridents, cuivres dissonants percussions dispersées, pour une sortie de morceau plus violente encore que l'entrée en matière. Ardour met donc déjà une bonne claque dans la tête de l'auditeur. Et la tension ne retombe aucunement avec Sunwar the Dead. Cordes sèches et saccadées, agressives, percussions déchaînées, voix fantomatiques parachevant l'ambiance presque martiale du morceau. Sunwar the Dead est un peu le rouleau compresseur du symphonique, progresse régulièrement, imperturbablement, avec une puissance incomparable.
Puis arrive Ares In Their Eyes. La tension accumulée semble pouvoir tomber, mais reste à feur de peau, excitée par les violons aigus et lancinants. Le titre tourne en rond, et l'effet est très réussi. Du moins dans les toutes premières minutes d'écoute. Car une fois la moitié du morceau passé, on commençe à se lasser du rythme. Heureusement, quelques breaks intéressants viennent relancer l'attention de l'auditeur, mais peut mieux faire.
Arrive ensuite The Hemlock Sea. Un titre qui ne donne aucune idée de ce qui se cache réellement sur le disque. L'introduction donne le ton: une série de bruits ryhtmiques et usinés, qui fleurent bon le cambouis et l'usine. Le morceau alterne déchaînement de percussions et plages contemplatives menées à la voix masculine. Le rendu est très bon, et le titre particulièrement agréable à écouter.
Après cela, elend nous sert une orchestrale complètement folle, faite de nappes de cordes intermittentes, de sons divers chaotiques, de violons pleureurs et de sursauts. Assez dingue, et certainement l'un des meilleurs titres de l'album.
Après ce début de CD à la limite du génie, Sunwar the Dead retombe un peu, avec a song of ashes, qui si elle est certes un bon pari de musique contemporaine poussée sur l'expérimentation, a tendance à devenir rapidement longuette. En pleine écoute d'un dark ambiant normal, ce titre serait très certainement d'une qualité incomparable. Seulement, le dark ambiant d'Elend est quelque chose d'assez remuant, et ce titre là fait un peu fausse note entre une orchestrale folle et un titre plus "punchie".
Tiens, ledit titre laceration. Il reprend les éléments de Sunwar the Dead mélangés à ceux Vision is All That matters de l'opus précédent. L'idée pouvait être intéressante, puisque ces deux titres sont parmi les quatre meilleurs de ce nouveau cycle, mais le résultat n'est pas vraiment à la hauteur; certes le titre est bon, les violons à la Sunwar officient bien, mais il leur manque un peu de la noirceur du titre. Quant aux éléments qui se rapprochent de Vision, ils sont moins fous que dans l'origianl, et perdent par là un peu de leur saveur. La chanson serait donc très bonne s'il n'y avait pas ses deux modèles pour en faire perdre un peu de saveur. Un peu décevant.
Puis, vient Poliorketika. Titre étrange, qui allie passages calmes à la voix féminine accompagnée de quelques notes, et passages plus puissants doublés de percussions ou de cuivres. Le résultat est étonnant, passe mal à la première écoute, mais se révèle finalement génial avec le temps.
Blood and Grey Sky Entwined est sympathique, distillant quelque sons amusants et bien trouvés. Quant à threnos, bah... C'est LE titre chiant par excellence. rythme primaire et répété pas intéressant du tout, peu d'inventivité (ce qui est un comble pour ce cycle) tout le long du morceau. Après ce qu'on vient d'entendre, c'est assez navrant. Dommage que l'album se termine là dessus.

En bref, Sunwar possède de très bons morceaux, d'autres un peu plus anodins et enfin un franchement mal ficelé. Le tout manque un peu de cohérence, et c'est pourquoi il déçoit un peu après le sans faute qu'était Winds Devouring Mens. mais il y a quand même de quoi se mettre sous la dent, il n'y a aucune inquiétude à avoir de ce point de vue là. En espérant que l'album en préparation fasse mieux que les deux précédents réunis, qu'Elend nous ponde LE chef d'oeuvre de sa discograhie.

1 Commentaire

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Jordanli - 04 Mars 2011: Je trouve cette chronique très utile, mais j'avouerai que je ne partage pas ton avis sur le fait que cet album serait moins bon que son prédécesseur: au contraire je trouve cet opus plus réussi encore, avec une atmosphère bien plus oppressante, une angoisse et un chaos porté toujours plus loin, à la limite de l'insoutenable.
Une bonne introduction pour l'album qui suit, l'album de l'Apocalypse!
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