When the Aurora Falls ...

Liste des groupes Power Mélodique Highlord When the Aurora Falls ...
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16/20
Nom du groupe Highlord
Nom de l'album When the Aurora Falls ...
Type Album
Date de parution 2001
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1.
 When the Aurora Falls
 02:09
2.
 Don't Kill Me Again
 04:49
3.
 Frozen Heaven
 05:38
4.
 We Are Gods
 05:06
5.
 All I Want
 06:34
6.
 Again
 05:35
7.
 Perpetual Fury
 07:34
8.
 Le Rouge et le Noir
 04:29
9.
 Tears of Darkness
 09:02
10.
 You'll Never Be Lonely
 03:53

Bonus
11.
 Through the Wind
 06:33

Durée totale : 01:01:22

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Highlord


Chronique @ dark_omens

28 Août 2014

Un second épisode attanchant en comparaison de ce premier anecdotique...

Le premier album des Italiens d'Highlord n’était rien d’autre qu’un manifeste artistiquement anecdotique. Il constituait un plaidoyer bien trop perclus de défauts pour véritablement offrir un quelconque intérêt à un auditoire avide, repu par tant d’autres biens plus créatifs, et biens plus passionnants. L’œuvre, Heir of Power, s’enlaidissait, davantage encore que ne le laissaient entrevoir ses titres peu inspirés au charisme anémique, aidé par une production médiocre et par un chanteur aux aigus maladroits approximatifs. A peine un an plus tard sort le successeur de ce premier essai raté. Intitulé When the Aurora Falls, il continue à jouir du dévouement du label Northwind Records. Dès lors, emplis d’aprioris subjectifs supposés, nous pourrions, sans même en avoir entendu la moindre note, nous insurger contre cette production toujours encore insuffisante, toujours encore indigne. Pire encore. Au vu de la composition de la formation, au sein de laquelle Vascè sévit toujours au poste de chanteur, nous pourrions, toujours sans en avoir écouté le moindre son, ironiser sur les vertus d’un disque forcément insuffisant. Sans même en avoir perçu la moindre sonorité, notre opinion pourrait donc être définitivement établis et la chronique écrite d’avance.

Pourtant si le procédé était déjà éminemment malhonnête, il le serait d’autant plus que miracle, il y eut bien ici. Le premier de ces prodiges concerne la production. En effet, loin des terres arides et inaudibles d’un Heir of Power, ce When the Aurora Falls s’épanouit enfin en un ensemble où chaque instrument prends une juste place et, où, le mixage donne, enfin, un véritable poids à l’ensemble. Le second concerne les chants. Désormais plus maîtrisés, ils s’appliquent à ne pas s’égarer en des hauteurs impossibles.

Si ces valeurs nouvelles demeuraient indispensables, elles n’augurent pas nécessairement d’une œuvre forcément meilleur. Pour ce faire, Highlord aura également dû effectuer quelques changements fondamentaux dans sa musique. Ainsi il abandonne, quelque peu, son aspect le plus progressif pour un visage clairement plus mélodico-symphonique à la grandiloquence très mesurée. Loin des constructions aux rythmes plus variés qui jalonnaient son premier effort, il compose aussi des titres plus directs et, souvent, plus rapides. Les claviers, et sempiternels clavecins, sont également plus présents. Pour finir sa transformation, il n’hésite pas à emprunter quelques idées à cette virtuosité dite Néoclassique dont Yngwie Malmsteen fut le primat dépositaire tout en en évitant les écueils d’un étalage démonstratif trop imposant et inconvenant. Ainsi paré de ses nouveaux attraits, le résultat se révèle plutôt séduisant.

Malheureusement en révélant ainsi toutes ses qualités, Highlord nous dévoile également certains de ces tares qui demeuraient jusqu’alors insoupçonnables. Ainsi la musique de ces Italiens, malgré des vertus d’interprétations et de compositions évidentes, manque cruellement de personnalité. Et dans l’expression de son art, il est bien trop aisé de reconnaître des influences bien trop évidentes.

Quoi qu’il en soit, au-delà de l’incroyable mutation de ce groupe, When the Aurora Falls demeure, en dehors de toute considération révolutionnaire, et allant à l’encontre d’un certain conformisme musical, une œuvre relativement attachante qui n’aura jamais véritablement trouvé sa place dans le paysage transalpin et, plus largement, culturel.

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