Ce mini CD (aussi bien mini dans le format que dans le contenu), sorti en 2003 montre les prémices de ce que sera «
Landschaften Ewiger Einsamkeit ».
Les deux titres, très sombres, montrent déjà que le style a évolué vers quelque chose de plus sombre, et moins expérimental qu’auparavant.
Les claviers sont très planants, toujours aussi mystérieux et envoûtants… Les deux morceaux de neuf minutes trente chacun sont des hymnes à la solitude, un prétexte à la fuite qui seront d’autant plus efficaces s’ils sont écoutés de nuit.
Vinterriket n’est pas effrayant… c’est simplement comme une sorte d’appel d’un "esprit de la forêt".
Ce qui a progressé par rapport aux albums précédents, c’est que la structure des morceaux est plus simple qu’avant : ces fioritures qui dérangeaient pas mal sur «
...Und die Nacht Kam Schweren Schrittes » par exemple ont été enlevées, du coup la musique coule d’elle même sans qu’on s’en aperçoive parce qu’on se laisse bercer par ce courant suave de notes glaciales.
En plus, ce qui est agréable avec «
Von Eiskristallen... Und Dem Ewigen Chaos », c’est qu’il n’est pas trop long : on n’est pas là à se dire "merde je vais pas avoir le temps d’entendre la fin" : le disque dure dix neuf minutes et des brouettes, donc c’est relativement peu, voire même pas assez…
Bon voilà… je pense que j’ai fait le tour de ce mini CD que j’aime beaucoup, et que je ne conseille qu’aux fadas de
Vinterriket, car l’objet est très limité : il n’y en a que 50 exemplaires… c’est dire.
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