Landschaften Ewiger Einsamkeit

Liste des groupes Dark Ambient Vinterriket Landschaften Ewiger Einsamkeit
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18/20
Nom du groupe Vinterriket
Nom de l'album Landschaften Ewiger Einsamkeit
Type Album
Date de parution 01 Mai 2004
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album28

Tracklist

Re-Issue in 2007 by Aphelion Productions.
Re-Issue in 2008 by Frostscald Records.
1.
 Landschaften Ewiger Einsamkeit I
 10:47
2.
 Landschaften Ewiger Einsamkeit II
 10:31
3.
 Landschaften Ewiger Einsamkeit III
 12:09
4.
 Landschaften Ewiger Einsamkeit IV
 11:28
5.
 Landschaften Ewiger Einsamkeit V
 10:52
6.
 Landschaften Ewiger Einsamkeit VI
 11:09

Durée totale : 01:06:56

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Vinterriket


Chronique @ Nattskog

16 Août 2004
Je ne voulais pas faire de chronique ce soir, mais en réécoutant pour la Nème fois cet album, je me suis senti obligé de prendre le clavier (faut vivre avec son temps, la plume, c’est dépassé) pour faire partager cette émotion qui fluctue en moi lors des passages en platine de « Landschaften Eviger Einsamkeit » de VINTERRIKET.
Pour être honnète, il ne s’agit pas d’un disque de black metal. D’ailleurs, le groupe n’est pas un groupe de black metal. VINTERRIKET, one man project de Christian Ziegler fait du dark ambiant depuis 1996, à travers un nombre impressionnant d’Eps, de splits et de démos, et quelques albums.
Sa musique s’est grandement améliorée pendant toutes ces années, évoluant jusqu’aux confins du black metal, mais demeurant généralement dans le style des albums ambiant de Burzum.
VINTERRIKET (le royaume de l’hiver) est toutefois beaucoup plus sylvestre que Burzum, jusque dans l’imagerie utilisée sur les pochettes de ces CDs (toujours ou à quelques rares exceptions de superbes photos noir et blanc de forêts).
Sur cet album, VINTERRIKET va plus loin que sur le précédent : « Winterschatten » était déjà bien plus poussé que les précédents, incluant du chant (strident) et de la batterie typée black sur quelques titres, et les parties de claviers apparaissaient déjà comme beaucoup plus maîtrisées… mais alors là ! La baffe !…
« Landschaften Eviger Einsamkeit » laisse de côté la tentative « black athmo » du précédent, et se focalise sur un jeu de claviers cosmique à l’extrême, transportant l’auditeur réceptif dans de grandes forêts du nord d’où l’on peut voir un ciel comme jamais on en verra en France… La solitude est de mise dans ces contrées, mais la musique ne nous isole pas pour autant : si elle nous éloigne des hommes, elle nous rapproche de la reine nature et de ses merveilles, sa magie oubliée par les sciences et réveille en nous ce que Varg appelle « l’esprit de Wotan ». Comprendre que cela ranime la flamme païenne qui sommeille en nous, je n’y crois pas… cependant, il y a tout de même bien quelque chose comme cela, car il suffit de fermer les yeux cinq minutes pour voir défiler des images de grandes pinèdes, des hectares entiers de forêts parcourus de nuit sans bouger de son fauteuil, ou de son lit, sous un ciel étoilé. En même temps, peut être que ça ne fait ça qu’à moi… Mais c’est incontestablement ce qui se passe quand je me laisse totalement porter par la musique, et c’est vraiment unique !
Les tons sont parfois menaçants, comme sur le quatrième titre, où une note grave maintenue sur un long moment suggère un danger, ou nous enfonce dans la partie la plus sombre du sous bois, mais c’est ce qui fait qu’on est tenté d’y retourner, de remettre le disque depuis le début pour essayer de mieux percer la menace à jour, percer les mystères de la nuit.
Il va sans dire que le meilleur moment pour écouter cela est une fois le soleil derrière l’horizon. Mais je pense que pour véritablement savourer l’album comme il se doit, il faut savoir ce qu’est une forêt de nuit : s’y être promené seul pendant plusieurs heures par une nuit d’hiver, même une seule fois, plusieurs mois auparavant, et l’écoute de l’album permet de retrouver cette sensation d’osmose entre la nature et l’homme que l’on ne peut vivre que là.
Un pur chef d’œuvre !

1 Commentaire

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keketomax - 06 Mars 2014: Tout a fait d'accord.
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