Violent Restitution

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17/20
Nom du groupe Razor (CAN)
Nom de l'album Violent Restitution
Type Album
Date de parution 1988
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album115

Tracklist

Re-Issue in 2015 by Relapse Records
1.
 The Marshall Arts
 02:45
2.
 Hypertension
 03:21
3.
 Taste the Floor
 02:07
4.
 Behind Bars
 02:15
5.
 Below the Belt
 02:54
6.
 I'll Only Say It Once
 02:28
7.
 Enforcer
 03:44
8.
 Violent Restitution
 02:33
9.
 Out of the Game
 02:47
10.
 Edge of the Razor
 04:15
11.
 Eve of the Storm
 03:20
12.
 Discipline
 02:55
13.
 Fed Up
 02:30
14.
 Soldier of Fortune
 02:59

Durée totale : 40:53


Chronique @ Fabien

11 Fevrier 2008
Peu avant la parution de l'inhabituel Custom Killing en juillet 1987, Mike Embro & Mike Campagnolo annoncent brutalement leur départ, contraignant le leader Dave Carlo à mettre temporairement Razor en suspend. A la sortie de l’album, indisponible sur le vieux continent, les magazines de l’époque n’hésitent d'ailleurs pas à présenter la formation canadienne définitivement morte et enterrée.

Mais c’est sans compter sur la détermination de Dave et de son chanteur Stace McLaren, qui recrutent alors Adam Carlo (le frère de Dave) & Rob Mills, puis rejoignent Bill Kennedy au Phase One Studio à la fin de cette même année, dans la ferme intention de tout faire péter. Ils en ressortent dès lors avec le terrible Violent Restitution, au titre et à la pochette sans équivoque, dégotant de surcroît un contrat avec la puissante écurie allemande Steamhammer (Sodom, Destruction, Hobbs’Angel), division de SPV.

Violent Restitution démarre sur les chapeaux de roue, sur le redoutable instrumental Marshall Arts et ses bruits de tronçonneuses, imposant ses rafales de riffs survitaminés, avant d’enchainer sur Hypertension, dominé par les rythmiques tapageuses de Rob, les guitares furieuses de Dave et ses soli endiablées, sans compter la voix teigneuse de Stace et ses cris de hyène enragée.

Durant les rares moments où Razor ralentit le tempo, à l’image du break de l’éponyme Violent Restitution ou de l’intro Edge Of The Razor, il devient alors particulièrement tranchant, repartant ensuite de plus belle dans une cavalcade de riffs incisifs, soutenant le déchainement vocal de Stace. Au final, seuls Eve Of The Storm & Discipline, aux colorations heavy plus marquées, comme une version turbo du metal hybride de Venom, rappellent plus précisément le speedmetal des premiers albums du gang canadien.

En cette année 1988, alors que nombre de formations s'assagissent, à l’instar de Slayer, Megadeth ou Metallica, Razor donne quant à lui l’une des meilleures leçons de thrashmetal canadien en quarante minutes, n’affichant strictement aucune envie, après cinq albums, de se laisser dompter. Surprenant par sa rapidité, et exécuté sans aucune forme de compromission, Violent Restitution est en effet une véritable revanche contre tous ceux qui prédisaient déjà la fin du groupe, représentant sans conteste l'un des efforts les plus sauvages et les plus percutants de la bande à Dave Carlo.

Fabien.

5 Commentaires

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necrovenom - 13 Novembre 2010: excellente chronique !!! pour cette excellent album, qui met la claque,et qui n'a pas pris une ride ! un concentré de haine, sur des riffs tranchants comme la lame du rasoir!!une petite bombe que tous thrash maniacs devrait posseder...
Cucrapok - 08 Fevrier 2011: Très bonne chronique même si j'accorde à cet album quelques points de plus. Une erreur pas contre, le petit frère de Dave s'appelle Adam Carlo et non Mike.
LeMoustre - 18 Avril 2015: Thrash jusqu'au bout des cordes (vocales et de guitares), Razor pond là un disque intense, ravageur, et particulièrement agressif. Des riffs virevoltants et des breaks en pagaille, il s'agit là d'un des disques les plus aboutis de la scène thrash canadienne, non loin des meilleurs Sacrifice, dans la qualité et le style, rappelant fortement le Slayer de 1985.
mechant - 29 Avril 2020:

Encore 1 chronique qui gonfle ma collection de Cds ou vinyles. Comme bien souvent à la lecture d'une chronique d'un groupe meconnu, se passe l'immuable ecoute sur YT.

RAZOR m'a fait 1 impression des plus agréable. En plus d'une efficacité incroyable comme l'a decrit Lemoustre, j'entrevois clairement l' influence d'un VENOM ET EXCITER à leurs debuts  et d'un SLAYER mais dans 1 moindre mesure. Le chanteur a 1 débit de paroles tres venomesque...mais le groupe joue bien plus fort, bien plus vite que VENOM...Comme si le 33T etait lu en 45T.

Sacré album qui me fait tjrs dire que les annees 80 furent magiques et incontestablement les plus prolifiques !

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