Time to Be Free

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17/20
Nom du groupe Andre Matos
Nom de l'album Time to Be Free
Type Album
Date de parution 22 Août 2007
Labels Marquee
Avalon
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album100

Tracklist

1.
 Menuett
 00:48
2.
 Letting Go
 06:04
3.
 Rio
 06:00
4.
 Remember Why
 05:55
5.
 How Long (Unleashed Way)
 04:50
6.
 Looking Back
 04:56
7.
 Face the End
 05:12
8.
 Time to Be Free
 08:33
9.
 Rescue
 05:58
10.
 A New Moonlight
 08:57
11.
 Endeavour
 07:02

Bonus
12.
 Separate Ways (World Apart) (Journey Cover) (Japanese Release)
 05:17

Durée totale : 01:09:32

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Andre Matos


Chronique @ MetalAngel

20 Novembre 2007
Il y a quelques mois, le groupe Shaaman annonçait son split. Ce n'était pas si étonnant que cela, puisque des tensions internes sont apparues suite à la sortie du second album du groupe, le mésestimé 'Reason', surprenant à plus d'un titre, entre, d'une part, le batteur Ricardo Confessori, le seul rescapé de Shaman, qui, pour l'occasion, a retrouvé son ancien nom en supprimant un "a", afin de lui redonner sa noblesse d'antan et rappeler la puissance du premier album, l'essentiel 'Ritual', et, d'autre part, le clan Matos-Mariutti, qui ont formé, de leur côté, un nouveau groupe qui va évoluer sous le nom d'Andre Matos et qui vient, également, de sortir un nouvel album intitulé de façon très juste 'Time to Be Free'.

Ce nouvel album d'Andre Matos reprend là où il avait arrêté avec Angra, bien que ce soit plutôt l'esprit originel du groupe qu'il a fondé avec Rafaël Bittencourt et Kiko Loureiro, c'est à dire celui qui régnait de façon particulière sur 'Angels Cry', qui soit présent ici-même. L'album début de façon classique avec une intro symphonique typique des menuets et intitulée "Menuett". Par contre, ce qui est moins classique sur cette intro, c'est le début : c'est une salle de concert en pleine effervescence qui se prépare à écouter une pièce musicale de toute beauté. Mais, elle ne dure que 48 secondes, ce qui est bien court comparé à "Ancient Winds" qui figurait sur le premier album de Shaman. Mais, elle donne un bon aperçu des influences baroques de notre cher Dédé. Cette intro ouvre une oeuvre magistrale, qui débute fort avec "Letting Go", un titre merveilleusement metal! On dirait du Angra période "Carry On", les mélodies étant bien mieux pensées et mises en valeur, car plus subtiles. Ici, le rythme est très rapide, mené de main de maître par le jeune virtuose Eloy Casagrande (16 ans!!). Le fond sonore filmographique est impressionnant et donne à cette chanson plus d'ampleur, ce qui sera très apprécié en live par les fans. Il s'agit d'une bombe, tout comme "How Long (Unleashed Away)"!! La suite est dans le même genre : "Rio", le premier titre qui avait été révélé sur le site d'Andre il y a de cela quelques mois avait mis en émoi des milliers de supporters du chanteur à travers le monde. L'ancien Andre Matos était revenu d'une période d'errance à nouveau dans la Lumière. Il est vrai que ce titre est une ode à l'art dans toute sa musicalité! Cette composition est comparable à "Ritual", à cause des instruments et des rythmiques typiques du Brésil, mais, je rapprocherais plus ce titre d'un "Distant Thunder". En posant une oreille attentive sur ce titre, on s'aperçoit qu'il possède des riffs très heavy à la limite du thrash à l'américaine. Par moment, on dirait du Slayer!!! Après deux déluges successifs de metal, on a enfin l'occasion de se reposer quelque peu avec un aérien "Remember Why", et qui pourtant porte vraiment la patte Angra : qui n'entend pas dans ce titre l'ambiance de "Spread Your Fire" ou de "Nova Era"? Andre Matos n'a jamais été aussi proche musicalement de son deuxième groupe qu'aujourd'hui! C'est tellement flagrant que l'on peut avoir l'impression que nous aurons droit à un retour du chanteur dans les années à venir dans Angra...ou alors qu'il veut faire de son nouveau groupe, le vrai Angra, celui qui n'aurait jamais dû splitter! Peu importe, il nous donne aujourd'hui un orgasme puissant grâce à 'Time to Be Free'. Et nous l'en remercions infiniment!! C'est au tour de "Looking Back" et de "Face The End", à présent, de nous donner la chair de poule : le premier titre, partiellement acoustique, est une pseudo-ballade, comme seul Matos en a le secret, le second, quant à lui, est un véritable moment de bonheur et de tendresse, assez mélancolique, mais, le chant d'Andre est à souligner, car il se fait très doux pour nous emporter vers des horizons nouveaux, vers la liberté, tout simplement..."Time to Be Free" est un OVNI dans le répertoire du chanteur, puisqu'il est découpé en plusieurs parties, plus ou moins calmes, avec des passages très directs. Pas le titre le plus accrocheur, mais, sans aucun doutes, le plus intriguant, comme "Rescue". Ils sont progressifs et s'étirent en longueur. Puis, c'est le tour d'un morceau que les fans de longue date d'Andre connaissent bien, puisqu'il s'agit de "Moonlight" de sa période Viper, renommé pour l'occasion "A New Moonlight", étant donné qu'il a été remanié. Mais, il reste tout aussi ensorceleur et séduisant, de par son atmosphère ténèbreuse et bizarre. C'est le titre le plus long de cet album de l'inspiration retrouvée; il affiche plus de 8'57 au compteur! Le jeu de piano est émouvant. Personnellement, je dirais que c'est cette chanson qui m'a remué le plus, malgré les autres titres tout aussi efficaces, sûrement à cause de cette nostalgie des anciens temps...Les deux titres qui clôturent le disque, "Endeavour" et "Separate Ways (Worlds Apart)", le font en beauté et dans une explosion de joie, comme si un feu d'artifice du 14 juillet était allumé!

Cette nouvelle galette du trio Andre Matos, Luis et Hugo Mariutti, est une oeuvre absolument grandiloquente et époustouflante que vous prendrez plaisir à écouter et à réécouter à chaque fois que cela vous plaira, sans vous lasser! Dédé nous a offert ses tripes et cela s'entend sur les 12 titres de 'Time to Be Free'. Un disque qui fera à coup sûr passer Angra pour des rigolos et Matos pour un grand, un très grand Monsieur du Metal!! EX-CEL-LEN-TIS-SI-ME!!!!

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colt1911 - 24 Novembre 2007: je trouve que c'est une bonne chronique et avec parfois un peu d'originalité
 
PowerWanker - 11 Avril 2008: Excellente chronique! André Matos est un très très grand artiste. Cet album est la suite logique de Fireworks après la parenthèse Shaman.
Vivement une tournée Française!!!
 
GLADIATOR - 30 Novembre 2008: Rien à ajouter ! un album , certes attendu , mais d'une qualité époustouflante ! comme la chronique , d'ailleurs...Merci . Glad.
Eternalis - 02 Janvier 2009: Très bonne album mais restant un peu trop convenu face au généralissime "Reason" de Shaaman dans lequel il avait surpris tout le monde avec brio.

Je pense que Angra, eux, restent très originaux et tentent des choses. Sur ce disque, Andre utilise la formule facile...
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Chronique @ fabkiss

05 Novembre 2008
Quand André Matos, Ex chanteur de Viper, d'Angra et de Shaaman, sort son 1er album "solo" on serait en droit de s'attendre à quelque chose de grand et flamboyant. Oui, je mets Solo entre guillemets, parce qu'il retrouve quelques un de ses anciens complices de groupe précèdent
Effectivement "Time Free" est grand, flamboyant et grandiloquent. Mais d'un creux abyssal
Du Power de série, sans aucun réel intérêt, tant toutes les ficelles sont grosses et usées jusqu'a la trame
La voix, bien que puissante et maitrisé, ne dégage aucunes émotions, trop de technique tue ce qui fait vivre un titre, le Feeling. Le Feeling étant, le principal absent de cette galette. Les musiciens sont excellents, y a rien à dire sur ce point, mais il n’on pas la moindre imagination, les soli sont entendus, les riffs éculés, le chant d’un inintérêt total.

Bon, dans l'ensemble l'album est agréable à écouté, on arrive même à y trouver un plaisir certain et surement, dans les conditions adéquates, une certaine « évasion » doit être envisageable. C'est vrai, c'est bien fait, le genre de truc qui met une ambiance Rock dans un bar ou une soirée entre ami, en musique de fond, qui ne gène pas la conversation, et fera même taper du pied et pourquoi pas accompagner le rythme d'un léger hochement de tête que l'on pourra assimilé un Headbanging très modéré, voir même un pas de deux avec sa voisine de canapé. Un Power Prog Symphonique, bien propre et lisse que belle maman trouvera même beau, les références au siècle des Lumières, donnant parfois aux morceaux un petit air de Rondo Veneziano « Metal ». Un Genre qu'il faudrait intégrer sur SoM comme "Variété Metal". Une musique très facile d'accès, rien de choquant, rien de vraiment violent, très facilement assimilable, et digérable, et que l'on évacue encore plus vite, rien de spécialement mémorable, sauf pour le fan, qui y trouvera aisément de quoi chanter à tu tête lors du prochain passage d'Andre Matos, mais pas d'hymne fédérateur ici.

Pourtant, l'album commence bien, avec une petite Intro Baroque "Menuett" qui se poursuit en fond sur "Letting Go", un des 4 titres qui ressorte de ce CD, ce n'est pas le meilleur, mais le plus profond, une batterie envoutante, un beau solo, mais banal, un break Hollywoodien, "Rio" qui suit m'a aussi accroché, son coté Saxon surement, un jolie boucle de guitare en intro et une double vrombissante, non, pas de doute, ces garçons savent y faire, tout tombe au poil là où il faut, là où on s'y attend... un peu trop même. Le solo, est superbe, mais entendu mille fois.
Mon intérêt ne sera plus sollicité qu'à la fin, pour le dernier titre, "Endeavour", le titre le plus rapide et dynamique du CD, les soli toujours très bon, mais sans âme, l'intérêt majeur du titre étant la présence d'un orgue ébouriffant très 70s contrastant avec la double galopante.
Les sept titres restant rivalisant de mièvrerie et de manque de conviction aussi bien instrumentale que vocale, avec la même impression que si Andre Matos chantait sur un album de commande, alors que c'est le sien. Ce type donne l'impression de saborder son propre boulot ??? "Looking Back" est le titre type gâché par ce manque de hargne, "Face The End" aurait pu être bon, s’il ne se noyait dans la guimauve.
Ah si, une petite perle, quand même, "A New Moonlight" un moment de douceur dans ce monde de brute, un petit joyau de mélancolie un morceau très riche

Un album, pas décevant (parce que on s'attend a ce qu'on risque de trouver dans ce genre très standardisé qu'est le Power), mais, d'une banalité affligeante, et d’une ambition énorme, bien au delà du produit fini, seul "A New Moonlight" supportant sur ses frêles épaules, le poids de cette démesure désiré mais loin d’être atteinte.
Une musique Fast Food qui fait plaisir, mais ne cale pas vraiment.

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GLADIATOR - 30 Novembre 2008: Excellent album pour moi , qui confirme André Matos comme un grand artiste , au sens large du terme .
"Musique de fast-food"...c'est un peu sévère , quand même...je ne suis pas d'accord ! Même si l'ensemble de cet opus n'est pas surprenant , on ne rencontre pas cette qualité de composition et d'interprêtation partout....Glad.
Eternalis - 03 Janvier 2009: Chronique que je pense trop véhémente pour cet album.
Bien que ce ne soit pas le meilleur proposé par André, tes commentaires me semble empreint de mauvaise foi...
fabkiss - 18 Janvier 2009: pourquoi veux tu que je sois de mauvaise foi
ça m'apporterait quoi au juste
j'ai le droit de trouver cet album très moyen
j'ai fais cette chro justement parce que celle de MA, me semblait complétement décalé avec ce que j'en ai ressentis
metalpsychokiller - 23 Mars 2021:

13 ans se sont écoulés et....Régulièrement quand j'ai des coups de mou, de fatigue, de mal être, ou juste envie de me regonfler le moral.. Ressortent de mes milliers de scuds, "letting go" et plus encore "Rio". Et me voilà reboosté avec une pêche jouissive.

Alors le :" très facilement assimilable, et digérable qu'on évacue encore plus vite,rien de spécialement mémorable"... Personnellement me laisse coi!!! (-;

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Chronique @ Eternalis

02 Janvier 2009
Déjà deux chroniques pour ce disque, et la mienne se situera pile poil entre les deux.
Il faut dire que se retrouver devant un album de Andre Matos fait ressortir en nous une certaine intransigeance et un perfectionnisme aiguisé, dû aux chefs d’œuvres auxquels nous a habitué le brésilien depuis le début de sa carrière avec Viper et surtout Angra.

Et parlons-en d’Angra ! On entend un peu partout (et même SPV va dans ce sens) que ce "Time to Be Free", premier essai sous son propre nom, est le successeur légitime et spirituel de "Angels Cry". Et bien je suis désolé mais je ne suis pas vraiment d’accord, ou plutôt je pense que c’est une définition bien incomplète.

Le seul point sur lequel je serais affirmatif (malheureusement !), c’est que Andre a bel et bien fait un album démontrant ses premiers amours mais sans originalité. N’allez pas croire que cet opus ne vaut pas le coup d’être écouter, mais disons que si le frisson est bien là lors de certains morceaux, les émotions, elles, ne sont pas inconnues. La maitrise est là, la magie un peu moins.
Si je devais donner un album, ce serait personnellement "Ritual", car je pense que c’est celui qui se rapproche le plus de "Time to Be Free". "Angels Cry" est souvent cité simplement par son caractère symphonique. L’enrobage comporte donc des similitudes mais le fond reste bien plus moderne que le premier album d’Angra.
Il possède l’agressivité des riffs de "Ritual" et Andre y chante de façon similaire, avec une voix très rocailleuse (mais superbe) se payant des interventions descendues des cieux de temps à autres sur des tempos souvent rapides ou lents (assez peu de mid) et une base rythmique tenu de main de maître par l’impressionnant Luis Mariutti à la basse et le jeune prodige de seize ans Eloy Casagrande aux baguettes.

L’introduction symphonique se veut intrigante, très réussie avant de voir venir le splendide "Letting Go". Un titre parfait dans le genre, où les guitares assassines se mêlent à un break symphonique de grande beauté avant de laisser à son vocaliste le temps de pousser des vocalises ahurissantes techniquement puis de tomber dans une avalanche ébouriffante de solo.
Une entrée en matière parfaite que "Rio" poursuit de manière jouissive grâce à son riff quasi-trash et une agressivité peu commune pour le brésilien (dans le genre de "Turn Away" sur Reason !), tout en voyant l'émergence de percussions subtiles, sonorisées à des fréquences très basses et sonnant ainsi de manière inhabituelle.

Mais tous ne sera pas toujours de ce gabarit. Après les expérimentations très sombres, voires mêmes dépressives présentes sur "Reason" (le meilleur album composé par Andre avec "Angels Cry" à mon avis, prouvant à tous qu’il pouvait sortir de son genre de prédilection avec un brio incroyable et une inspiration sans limites), Andre est revenu dans une musique plus lumineuse.
Le fade "Looking Back" (portant très bien son nom) en est l’exemple parfait, l’intro à la batterie, les riffs mélodiques (trop ?) et le chant d’Andre ne surprend à aucun moment, et frise l’auto-plagiat. Le plus furieux et efficace "How Long (Unleashed Way)", malgré ses riffs techniques, ne me fera pas quitter cette impression de stagnation.

La ballade "Face The End" est certes très bien interprétée, très belle (Andre bien sure !) et classieuse, elle ne contient ni l’atmosphère de "Make Believe" ou la sensibilité de "Innocence".
En revanche, sur les longs morceaux, l’album recèle de très bonnes surprises, notamment sur le lourd et puissant titre éponyme, serpent de sonorités s’immisçant dans votre esprit de manière sournoise sans la quitter par la suite. Quel bonheur que l’arrivée de ce premier riff épais et massif après la longue et intense introduction de près de deux minutes.
"A New Moonlight" (héritage de sa période Viper) se verra également très émotionnelle, étrange et mystique, symbole d’une inspiration toujours présente mais utilisé, semble t-il, avec un peu trop de parcimonie et un frein à main que l’on aimerait voir disparaitre à l’avenir. Car le piano sur ce titre est bouleversant, et s’accompagne avec la voix d’André dans une symphonie malsaine prenant aux tripes et jouant avec pendant presque neuf minutes.

Les derniers morceaux, "Endeavour" et "Separate Ways" contiennent des influences "maideniennes" indéniables (l’intro d’"Endeavour" !) et nous font donc quelques peu retombés de notre nuage si confortable pour un final puissant, heavy mais convenu.

Alors sans aucune révolution (il s’agit d’Andre à la composition, aucun doute !), on aurait aimé que le brésilien (enfin, j’aurais aimé, je ne sais pas pour vous…) continue sur la voie qu’il avait excellemment empreinté sur "Reason", si novateur et magique à mes yeux.
Le talent semble être utilisé sans être forcé. Le résultat se veut largement supérieur à la masse de jeunes groupes mais lorsque l’on voit les miracles produit par Angra depuis deux albums (qui eux, expérimentent énormément comme le prouve le génial "Aurora Consurgens"), on se dit que le chanteur à un petit train de retard.
La suite dépendra donc de son avenir sur une scène metal plus que jamais surpeuplée, et où le moindre faux pas peut-être synonyme d’un oubli collectif sous forme de mort définitive.

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Eternalis - 09 Juillet 2010: A New Moonlight est pourtant un très vieux morceaux, héritage de Viper, son premier groupe avant Angra...
AmonAbbath - 15 Juillet 2010: Peut-être un peu remodelé non ? En tous cas son chant m'a franchement paru trop repris de Muse...
Eternalis - 15 Juillet 2010: J'ai réécouté après tes commentaires et maintenant (chose que je ne faisais pas il y a peu) Muse, je vois complètement où tu veux en venir...et c'est vrai que musicalement, c'est vraiment proche. Ce qui, au final, me déçoit encore un peu plus de sa carrière en solo...
Elvangar - 21 Juillet 2011: Faut savoir que A New Moolight n'est autre que la sonate au clair de lune de Beethoven revisitée (assez joliment j'avoue) et que Separate Ways n'est que la cover du groupe Journey. Au-delà de ça, un album agréable à écouter mais qui manque d'originalité et pourtant il y un potentiel certain malheureusement pas ou peu exploité ...
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Chronique @ dark_omens

03 Mars 2014

Time To Be Free possède de nombreuses qualités alourdies par de trop nombreux défauts pour devenir indispensable...

Puisque, apparemment, livrer aux flammes de l’opprobre de la vindicte populaire ceux qu’autrefois nous avons adulés est une méthode normale et admise ; jetons aujourd’hui notre dévolu sur Andre Matos.

Il n’est, selon moi, pas absolument nécessaire de développer tous les détails des ces périples tumultueux qui le firent abandonner le navire Angra, puis le navire Shaman, pour, enfin, loin des bruits exaltés de ces révolutions qu’il engendra, décider d’accoster sur de paisibles îles et de rebaptiser ces terres de son propre nom.

Si le territoire peut apparaître comme énigmatique, il ne l’est pas réellement. Nous sommes bien en contrées connues et Andre Matos, en guerrier subtil, défend ses provinces à la tête de troupes dont nul ne peut ignorer le redoutable talent. Si les hommes sont indéniablement adroits, ils n’ont plus réellement cette capacité délicieuse à nous surprendre et à composer autre chose qu’un Power Metal, très Heavy complètement maîtrisé, mais aussi presque totalement prévisible.

Ainsi passé les plaisirs certains de morceaux vraiment captivant tels que le classique et véloce Letting Go, dans lequel Andre excelle, mais aussi d’un bon Rio, ou encore d’un intéressant Remember Why, les musiciens brésiliens s’enferment dans un traditionalisme qui leur est, certes, habilement caractéristiques, mais dont il ne peut résulter, invariablement, qu’une musique s’inscrivant dans un schéma stéréotypé rituel. Outres un excellent How Long (Unleashed Away), aux propos Heavy, globalement, très semblable à Iron Maiden, un très bon Endeavour énergique et rapide, et ceux déjà citées, le reste des titres s’enferment donc dans une certaine facilité. Si le sentiment amer qui en résulte peut être pondéré par le talent de ces musiciens qui nous offrent un spectacle tout juste bon, il est aussi alourdis par ce même talent lorsqu’on imagine ce qu’il nous promet. En d’autre terme cette œuvre est, dans l’ensemble, correct mais nettement insuffisante au su des capacités incroyables de ces artistes.

Au chapitre de ces déceptions, les très familiers Time to Be Free, aux refrains un peu trop évident ou encore le pénible A New Moonlight, variation librement inspiré par la sonate au clair de lune, de Beethoven, qui, avec ces mélodies classiques, notamment au piano, nous offrent de jolies moments, et particulièrement le break final, mais aussi d’autres instants d’un ennui achevé à partir desquels un tel exercice apparait comme démonstratif et sans grand intérêt.

Ajoutons que l’œuvre est indéniablement Heavy, mais qu’elle possède, aussi, tout le charme de ce Power brésilien enfanté par Angra. Les percussions, volontairement sous-mixées pour les rendre plus succinctes et plus évoquées qu’immédiates, mais aussi une certaine emphase orchestrale classique, sont donc présente. Si ces éléments enrichissent ce Time to Be Free, ils ne parviennent pas à nous sortir de cette torpeur née d’un album trop long et, surtout, d’un opus dont le nombre, trop grand, de titres « interchangeables », à l’inspiration, selon moi, bien en deçà des exceptionnelles capacités de composition dont fit preuve Andre par le passé; lui font perdre indiscutablement de cette intensité indispensable à tenir l’auditoire insatiable.

Time to Be Free possède, au final, de nombreuses qualités alourdies par de trop nombreux défauts pour devenir indispensable. Il demeure, cependant, un album tout à fait appréciable pour peu que l’auditeur parvienne, un tant soit peu, à oublier d’une part le passé magistral de son virtuose de chanteur ; et d’autre part le conservatisme brésilien monotone dans lequel ce disque évolue parfois. Des obstacles pas forcément simples à franchir.

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Commentaire @ belzaran

18 Août 2009
Après avoir officié dans les groupes Angra et Shaman, apportant deux pierres majeures à l’édifice du power-metal, Andre Matos nous revient avec un album solo qu’il déclare lui-même comme un retour à «Angels Cry», premier album d’Angra. En effet,après des albums de Shaman plus lourds et agressifs, Andre Matos retrouve un chant beaucoup plus aérien. Andre Matos avait apporté avec ses groupes successifs une originalité dans le power-metal par des percussions et un côté ethnique prononcé loin des stéréotypes. Malheureusement, sur cet album, ce qui ressort le plus est le manque d’originalité. Les morceaux ne nous surprennent que rarement, malgré leur qualité. Cependant, Andre Matos reste un chanteur d’exception et apporte beaucoup aux chansons par son chant. On retrouve quand bien même quelques sonorités exotiques («Remember Why» et «Rescue») et des passages plus lourds et agressifs, («Rescue», «Rio», «Time to Be Free»). Ils apportent une touche d’originalité bienvenue. Impossible de ne pas mentionner les deux morceaux indispensable du disque : «A New Moonlight» et «Time to Be Free». Le premier est une ballade construite sur le thème de la Sonate du Clair de Lune de Beethoven. L’ambiance est incroyable et le chant d’Andre Matos angélique. Le deuxième prend le temps de poser son ambiance et de monter en pression avec des riffs plus lourds et pesants, avant d’accélérer. Ces deux morceaux approchent chacun les 9 minutes. Je pense qu’il faut aborder cet album d’Andre Matos sous un autre angle pour bien le comprendre. «Time to Be Free» est l’album solo d’un chanteur. Résultat, on retrouve toutes les caractéristiques des groupes de power-metal basés sur un chanteur : les morceaux sont plutôt efficaces, mélodiques, prenants, se retiennent bien mais jamais vraiment originaux. L’expérimentation est plutôt du domaine des guitaristes. En effet, les morceaux composés par Andre Matos avec les frères Mariutti (ex-guitariste et ex-bassiste de Shaman) sont certainement parmi les plus intéressants et réussis de l’album («Letting Go», «Rio», «Time to Be Free», «Rescue»). Un morceau révélateur de cet état de fait est «Face the End». Cette ballade est très sympa, s’écoute bien mais n’est clairement pas à la hauteur de ce qu’Andre Matos a pu écrire dans le passé (aussi bien avec Angra qu’avec Shaman). Pour conclure, je tiens à préciser que cet album est un très bon album. Il s’écoute avec plaisir et Andre Matos nous prend les tripes avec sa voix. Son retour aux sources est salvateur,mais décevra les adeptes de Shaman. Malgré tout, on est exigeant envers un homme qui a tant apporté à la musique. Nul doute que l’album solo n’est pas la chose qui convient le plus à notre chanteur brésilien.

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