Through Stone

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16/20
Nom du groupe Dialith
Nom de l'album Through Stone
Type EP
Date de parution 14 Juin 2017
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 Where Fire Dwells
 04:59
2.
 In Every Breath
 03:38
3.
 Quiver of Deception
 05:16

Durée totale : 13:53

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Dialith

  • Where Fire Dwells | Dialith
  • In Every Breath | Dialith
  • Quiver of Deception | Dialith


  • Chronique @ ericb4

    21 Juillet 2017

    Un laconique mais prometteur essai...

    Se lançant sur la si concurrentielle scène metal mélodico-symphonique à chant féminin, ce jeune trio américain a cependant veillé à éviter l'écueil d'un pop-metal symphonique classique et acidulé, se démarquant ainsi de nombre de ses homologues générationnels. En outre, le combo originaire de Danbury (dans le Connecticut) a enrichi son projet d'une fibre power prog, nous menant ainsi à une judicieuse osmose entre Nightwish (première mouture) quant à ses arrangements et Ancient Bards au regard de sa vigoureuse rythmique et de son claquant riffing. D'autre part, une touche atmosphérique vient compléter son offre, le rapprochant alors des premiers travaux de Leaves' Eyes. Kaléidoscope d'influences dont s'est nourri « Through Stone », initial EP 3 titres coproduit par l'ingénieur du son Randy Pasquarella et Alasdair Wallace Mackie (guitariste, bassiste et programmeur du groupe).

    Enregistré par Randy au Pasquarella Recordings (studio d'enregistrement situé à Wappingers Falls, près de New York), cet introductif opus octroie à la fois une belle profondeur de champ acoustique, très peu de sonorités résiduelles, un mixage savamment équilibré entre instrumentation et chant et de propres enchaînements inter-pistes. De quoi assurer une optimale mise en relief des compositions vitaminées et déjà abouties d'Alasdair et des textes à la fine plume dispensés par la frontwoman Krista Sion. Pour compléter le tableau, le duo a pu compter sur le vif coup de baguette et la subtilité du jeu de batterie de Cullen Mirchell.

    A la lumière de cette offrande, on entre dans un vaste champ de contrastes entre une mordante instrumentation incluant notamment une basse épaisse, des attaques guitaristiques musclées et les délicates inflexions de la sirène. Les frondeurs « Where Fire Dwells » et « Quiver of Deception », à la rythmique syncopée et aux vif espace percussif en sont deux illustrations. Oscillant entre d'incessantes accélérations et ralentissements du tempo, dans le sillage d'Ancient Bards à l'aune de « Soulless Child » (second album du combo italien), tous deux laissent entrevoir le limpide filet de voix de la belle. Sur un registre non lyrique, cette dernière évolue alors au beau milieu d'une luxuriante et nightwishienne instrumentation samplée doublée d'une batterie imprimant un rythme le plus souvent soutenu. Parallèlement nous étreint une basse vrombissante ainsi qu'un fluide picking délivré par le guitariste, quel que soit le solo proposé. Une recette qui fonctionne à plein.

    D'autre part, tout en conservant son allant, le collectif américain a assoupli ses frappes, proposant une Alternative plus atmosphérique que power à son metal symphonique. Ainsi, d'enveloppantes nappes synthétiques au parfum d'un Nightwish à l'ère de « Oceanborn » sous-tendent l'entraînant et aérien « In Every Breath ». Au sein de cette enivrante offrande, comme pour pimenter la sauce, les changements de tonalité, au demeurant bien amenés, ne manquent pas à l'appel. Par ailleurs, si elles rayonnent sur les couplets, les caressantes volutes oratoires de la déesse font véritablement mouche sur un refrain que n'auraient renié ni Leaves' Eyes, ni Delain. Ce faisant, la ligne mélodique repose davantage sur de fines variations que sur de mielleuses séries d'accords, parvenant non moins et durablement à faire transpirer une émotion.

    On décèle ainsi un réel potentiel technique et mélodique, mis en exergue par une logistique, des arrangements et des finitions soignés. Aussi, à peine le petit quart d'heure écoulé que l'on ressent l'irrépressible envie d'y revenir, pour goûter à nouveau à cette vibrante symbiose de puissance et d'élégance. Toutefois, si nos acolytes témoignent déjà d'une signature vocale et guitaristique à part entière, leurs sources d'influence restent encore à digérer. De plus, si d'intéressantes sonorités se conjuguent, la diversité rythmique et harmonique n'est pas encore au rendez-vous et le manque d'épaisseur artistique au projet se fait sentir. Mais pour un premier jet, ayant surtout valeur de test pour le groupe, ce dernier s'en sort honorablement. C'est dire que l'amateur du genre pourra aller y jeter une oreille attentive. Au-delà du simple plaisir de la découverte, et au bout de quelques écoutes, il se pourrait bien que la magie finisse par opérer. En attendant un album full length...

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