Atrophy

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14/20
Nom du groupe Dialith
Nom de l'album Atrophy
Type EP
Date de parution 09 Juillet 2021
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1.
 Ignite the Sky
Ecouter05:05
2.
 Sweet as Wine
Ecouter04:53
3.
 A Moment of Temptation (Interlude)
Ecouter01:42
4.
 Undertow
Ecouter05:09

Durée totale : 16:49

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Dialith



Chronique @ ericb4

12 Mars 2022

Un retour à pas de loup pour la formation étasunienne...

Impulsé par « Extinction Six », son premier album full length, c'est toutefois à pas de loup que revient, deux ans plus tard, le combo étasunien cofondé en 2015 à Danbury (dans le Connecticut) par la frontwoman et parolière Krista Sion et le guitariste, programmeur et compositeur Alasdair Wallace Mackie. Aussi, nous livre-t-il un second EP dénommé « Atrophy », auto-production modeste de ses quatre titres égrainés sur un ruban auditif de 17 minutes tout au plus. Ce laconique arrivage ne constituerait-il qu'une simple parenthèse dans la carrière du groupe nord-américain ? Une respiration nécessaire entre deux opus de longue durée, ou encore une œuvre à part entière symbolisant un changement de cap amorcé pour nos acolytes ?

Dans ce projet, nos deux maîtres d'oeuvre se voient à nouveau escortés par Cullen Mitchell (Iblissian) derrière les fûts et de Mark Grey (ex-Myopia) à la basse, le claviériste Charles Woodruff (Screams Of Hockomock) ayant, quant à lui, quitté le navire. De cette collaboration émane un propos power mélodico-symphonique et cinématique à la fois enjoué, énigmatique et complexe, qui, à l'image de son prédécesseur, évolue dans la mouvance de Nightwish, quant à ses arrangements instrumentaux, Delain, eu égard à ses lignes mélodiques, et Ancient Bards, au regard de sa coloration percussive. Est-ce à dire qu'un bis repetita serait au bout du chemin ?

Finement mixé et mastérisé par Andy LaRocque, guitariste suédois (King Diamond, guest chez Evergrey, Dimmu Borgir, Crystal Viper...), connu pour avoir oeuvré pour Dreamland, Falconer, Lord Belial, Shining, ou encore Runemagick, l'opus ne concède que peu de sonorités parasites tout en offrant une belle profondeur de champ acoustique. Là encore, tout comme pour Endless Curse, Sabhankra, Tidal Dreams, entre autres, l'artwork de la cover d'inspiration fantastique relève de la palette étoffée de la graphiste polonaise Marta Sokołowska. Tous les voyants seraient donc au vert pour nous offrir une traversée des plus sécurisantes...

C'est sur une cadence soutenue que s'effectue le plus clair de la croisière, non sans quelques vibes enchanteresses au programme. Ainsi, sous couvert d'arrangements ''nightwishiens'' et glissant le long d'une radieuse rivière mélodique sur laquelle se greffent les fluides inflexions de la sirène, l'entraînant mid/up tempo « Ignite the Sky » joue dans la catégorie des hits en puissance que l'on ne quittera qu'à regret. D'autre part, dans le sillage d'Ancient Bards s'inscrit « Undertow », tonique et énigmatique effort au martelant tapping et aux puissants coups de boutoir, recelant un refrain immersif à souhait, là encore, mis en exergue par les magnétiques oscillations de la déesse. Plus tortueux et en proie à une répétibilité de ses harmoniques, le ''xandrien'' « Sweet as Wine » livre néanmoins un bref mais sémillant solo de guitare, et jamais ne relâche la pression.

Comme pour signifier qu'elle n'a pas tourné le dos à ses fondamentaux cinématiques, la troupe nous livre, par ailleurs, un interlude que l'on croirait tout droit issu d'un générique d'une grande production hollywoodienne. Ainsi, sous-tendue par d'amples et sinueuses nappes synthétiques comme le ferait Nightwish, « A Moment of Temptation » s'avère aussi frissonnant que rayonnant. On regrettera simplement la brièveté du message musical délivré.

Le collectif nord-américain nous livre ici une œuvre certes dans un mouchoir de poche mais jouissant d'une production d'ensemble difficile à prendre en défaut. Si ses sentes mélodiques demeurent agréables et qu'il diversifie quelque peu ses ambiances, le menu propos ne varie que rarement ses phases rythmiques et ses lignes de chant, la belle monopolisant le micro la majeure partie de la traversée durant. Sinon, nos compères devront, là encore, s'affranchir de l'emprise de leurs maîtres inspirateurs s'ils souhaitent conférer davantage d'épaisseur artistique à leur projet. Gageons qu'il ne s'agit-là que d'une simple parenthèse dans le parcours du groupe, et qu'il nous reviendra, souhaitons-le, muni d'un second album full length. Bref, un retour à pas de loup pour la formation étasunienne...

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