Graveland fait partie de ces groupes qui deviennent ces légendes à l'âme mystique et immortelle, qui feront toujours rêver et élever notre âme. Les opus de
Graveland (surtout ceux à partir de celui-ci) sont des chef-d’œuvres épiques qui réussissent à nous faire voyager dans ce passé traditionnel et merveilleux. Beaucoup rejettent
Graveland à cause des orientations politiques de son leader, parfois même sans avoir entendu ne serait-ce qu'une note de sa musique, ce qui n'est pas crédible. Personnellement, je prend cela du bon coté, au moins Darken est sincère et croit en ce qu'il fait. Il n'est pas un poseur comme beaucoup malheureusement et a les moyens de défendre sa création car sa musique est cohérente et crédible, ce qui n'est parfois pas le cas dans le milieu. Cet album-là ne cache rien, l'artwork est plutôt explicite (ceux qui possèdent "
Thousand Swords" comprendront) et les paroles sont d'une haine virulente contre les judéo-chrétiens, et par extension toute culture moderne et sémite mais cela de façon plus implicite.
Mais jugeons en par le contenu de l’œuvre qui détruit toute critique à son égard.
Fidèlement aux autres opus, ce disque démarre par une intro, qui, à mon goût, est très réussie et nous fait plonger dans l'univers de
Graveland, un univers épique fait de nostalgie et de batailles.
Puis les titres s'enchainent, "
Blood of christians on my sword" (très explicite me direz vous), "
Thousand Swords", "The dark battlefield", "The time of revenge"... ont la particularité d'être par moments redondants mais cela sans lasser l'auditeur, ce qui est réussi et plaira aux fans. Le titre "Black metal war" est spécial et diffère des autres, il est comme un cri de guerre contre tout, à la gloire du black.
J'accorde une attention toute particulière sur le morceau "To die in fight", un morceau d'une rare beauté où les claviers sont aussi beaux que l'aurore boréale, qui nous plonge comme dans un rêve où l'on revit la gloire passée de manière très mélancolique (surtout si, comme moi, vous l'écoutez au crépuscule ou à l'aurore comme j'ai, à mon plus grand plaisir, eu l'occasion)
Chaque morceau de l'album s'accorde avec le reste et vous plonge dans une aventure inoubliable où l'on apprécie la beauté des riffs et des claviers, de l'oeuvre tout simplement et tout cela est clôturé par une outro fidèle à l'intro, achevant ce beau voyage de façon subtile.
Vous l'aurez compris, ceux qui rejettent Darken n'en font pas autant avec la musique, car celle-ci est largement à la hauteur et "Thousand sword" est un des meilleurs albums de Darken avec ceux qui suivent comme "
Following the Voice of Blood", "
Immortal Pride" ou encore "
Creed of Iron".
Un disque que je conseille, comme les autres d'ailleurs, aux fans de pagan black car
Graveland est, grâce au talent de son leader, une légende.
Dromen
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