The Water Fields

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17/20
Nom du groupe The Old Dead Tree
Nom de l'album The Water Fields
Type Album
Date de parution 17 Septembre 2007
Style MusicalDark Gothique
Membres possèdant cet album113

Tracklist

1. Start the Fire 03:33
2. Don't Wake Me Up (Those Who Never Wear White) 02:27
3. Dive 04:51
4. What's Done Is Done 05:06
5. The Water Fields 05:02
6. Is Your Soul for Sale? 04:10
7. A Distant Light Was Shining 03:46
8. Regarding Kate 04:39
9. Rise to the Occasion 05:44
10. Hey 02:45
11. This Is Now Farewell 04:57
Total playing time 47:00

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The Old Dead Tree


Chronique @ Julien

25 Septembre 2007
Au fil de deux bons albums et de grandes tournées au sein de belles contrées, les The Old Dead Tree ont su se construire une « fan base » assez importante. Il faut dire que le groupe se donne les moyens de réussir en nous proposant une musique aussi facile d’accès que captivante pour les puristes. Et oui j’ai lu dans le magazine de la Fnac (pour ne pas les citer) que The Old Dead Tree est une sorte de Opeth à la française en plus pop. Rapport à certaines lignes de chant peut être, ou à quelques riffs. Qui sait, en tous cas ce disque va en faire bouger plus d’un ça c’est sûr.

On pouvait craindre après le départ de l’un des compositeurs principaux mais que nenni. L’arbre ne s’est pas déraciné pour autant et au contraire l’arrivée de sang neuf s’est faite avec facilité. Passé ce point nous voilà donc face à The Waters Field. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce disque est bougrement bien fichu. Rien n’est laissé au hasard, chaque note, chaque arrangement, tout est bien ficelé. Les compos en elle-même arrivent à allier homogénéité et diversité. Etonnant comme concept non ? Simple, le disque donne une impression compacte mais pris un à un les titres sont bien riches avec diverses influences. Tantôt plutôt funky, tantôt plutôt symphonique, tantôt plutôt pop, ce disque révèle toute sa richesse au fur et à mesure des écoutes. Le chant est très prenant par son intensité et il faut dire que l’ami Manuel y met tout son cœur. Que ce soit en chant death impeccable ou en chant clair, peut être un peu trop Musesque à mon goût, l’intensité est là. La musique vit à travers sa voix. A la manière d’un Opeth, The Old Dead Tree déverse sa musique en alliant force et volupté. Le message est clair et bien rendu par les compos.
Le son est limpide et l’on sent le gros travail qu’il y a derrière. Dommage cependant que le chant soit mis autant en avant. Même s’il est captivant il prend parfois trop le pas sur le reste. Pas une grand mal pour autant.

Ce Water Fields était le disque à faire. Le groupe possède ainsi une grosse bombe qui pourra les faire véritablement exploser aux yeux de tous. Accessible et pas inintéressant pour autant, The Old Dead Tree va marquer cette rentrée avec sa classe et son panache.

3 Commentaires

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fabkiss - 05 Avril 2008: Un superbe Album ouvert et varié
de classe et de niveau international
Icare - 07 Janvier 2009: Obligé, je le chronique celui-là!

J'ai mis longtemps à le digérer mais bon dieu, qu'est-ce qu'il est bon et addictif...

Je regrette presque d'avoir mis 18/20 à The Nameless Disease, car ça va me forcer à sous-noter celui-là...
 
UnknowChicken - 03 Avril 2012: Très déçu pour ma part, je trouve qu'ils ont perdu toute leur originalité dans cet album, à part deux morceaux sympa le reste je n'accroche pas du tout. L'émotion n'est plus là.
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Chronique @ Icare

06 Juillet 2009
Aaaah, ce somptueux album....

Si j'avais déjà écrit une chronique dithyrambique sur le premier album de mes frenchies préférés, que dire de celle qui va suivre? Que ce n'est qu'une suite d'éloges mièvres, de louanges totalement subjectifs et de compliments disproportionnés? Peut-être.

Toujours est-il que The Water Fields est l'une de ces oeuvres musicales qui vous touchent au plus profond de votre être, vous transportent loin, très loin, dans des sphères épurées où la beauté règne en maître, vous happent dans un tourbillon d'émotions superbes et vous chavirent les sens de par leur intensité.

Comment décrire ce voyage intemporel et si troublant où tout fusionne en une perfection ultime?
Pour faire simple, disons que le groupe a sublimé sa recette miracle et est parvenu à intensifier tous les éléments qui faisaient sa force et son identité: les mélodies sont encore plus touchantes et entêtantes, les riffs profonds et habités empreints d'une mélancolie poignante sont, paradoxalement plus rentre-dedans, et la batterie s'emballe plus que jamais pour des titres plus violents et plus sombres.
La voix claire de Manuel est toujours aussi juste et limpide, poignante d'émotions et d'intensité, et sert de véritable fil conducteur aux mélodies superbes, d'une profondeur à couper le souffle, qui se succèdent tout au long de cette galette. Du coup, les éructations death, utilisées avec plus de parcimonie, ont un impact décuplé, d'autant qu'elles épousent souvent à la perfection les lignes mélodiques les plus intenses, et l'apothéose est atteinte quand les deux voix fusionnent sur des passages dantesques à vous chavirer l'âme (la fin de Rise to the Occasion, à vous tirer des larmes!!!).

Ici, le style si particulier de The Old Dead Tree, qui joue sur les contrastes entre violence et mélancolie pour transporter l'auditeur, est magnifié: jamais les chansons n'auront été si riches et variées, et pourtant, l'album conserve tout du long une cohérence parfaite. C'est que les changements s'opèrent à l'intérieur même de chaque titre, tous finement travaillés, révélant des émotions diverses et contenant toujours une explosion bouleversante qui s'empare de vos sens, vous possédant littéralement et réduisant votre être à un simple réceptacle d'émotions pures d'une intensité addictive (la fin de Regarding Kate).

Finies les mélopées un peu naïves et les élans d'enthousiasme juvénile un peu maladroits que les plus exigeants pouvaient éventuellement reprocher à The Nameless Disease, le groupe a gommé tous ses défauts en complexifiant ses compositions et en accentuant les contrastes qui font la beauté de sa musique.
C'est simple, ici, pas de faux pas, aucune faute de goût, rien à jeter. Si certaines mélodies peuvent paraître un peu difficiles d'accès à la première écoute, ou si quelques passages peuvent encore sembler un peu insipides (le couplet gentillet de Is Your Soul For Sale), c'est que les chansons s'appréhendent dans leur ensemble, et ces quelques faiblesses aident justement à faire ressortir avec une force inouïe ce magma de beauté, de mélancolie, et de tristesse qui ne manque jamais d'exploser et qui nous plonge irrésistiblement dans un état de béatitude mélomane et de rêverie contemplative.

Bref, je pourrais m'étaler pendant plusieurs pages sur la magnificence de cet album, sur la beauté et la profondeur de la musique et sur les émotions profondes et intenses que ces superbes mélodies me procurent, mais je préfère me contenter de vous en recommander corps et âme l'écoute et de conclure qu'il s'agit simplement pour moi de l'album le plus marquant et le plus sublime que j'ai jamais eu la chance d'écouter, ni plus ni moins.

The Walter Fields est le témoignage ultime d'un groupe, l'apothéose magnifique d'un sous-genre musical, et un grand chef-d'oeuvre de métal, qui, en admettant que cette dernière existe, vient caresser du doigt les ailes dorées de la perfection.

4 Commentaires

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evilclown - 04 Mars 2011: Comme c'est toi même qui m'a fait découvrir ce groupe, et que tu semble en être un fan invétéré, je me plonge dans la lecture de cette chronique qui me donne grande envie que tu m'en fasse découvrir d'avantage ...
De plus, j'imagine que là le sujet ne se prête pas trop, mais je trouve que tu as une divine plume ( et que tu devrai de suite t'atteler à l'écriture de mon blason ) Non sans rire, merci parce qu'à chaque fois que je te lit, tes mots me transportent, et il me tarde d'écouter les riff lancinant de ce groupe que tu chéri tant ! <3
Icare - 04 Mars 2011: :-D

Merci pour ce touchant commentaire!
En espérant en lire un nouveau très rapidement quand tu te seras pleinement imprégnée de la musique féérique du groupe et que tu pourras décrire ce qu'elle te fait ressentir!
grogwy - 21 Octobre 2018:

Dans le dernier paragraphe c'est noté "The Nameless Disease" (qui est le titre du premier album du groupe) est le témoignage ultime..., alors qu'il s'agit de "The Water Fields".

Icare - 23 Octobre 2018:

Merci beaucoup pour ta relecture, je viens de corriger cette bévue impardonnable!

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