The Scarlet Queen

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16/20
Nom du groupe Chaostar
Nom de l'album The Scarlet Queen
Type Album
Date de parution 2004
Labels Holy Records
Membres possèdant cet album66

Tracklist

1. Birth of a Vampire - Lullaby 01:22
2. The Scarlet Queen 03:15
3. Crimson Order 03:59
4. Embrace 05:52
5. I Am... the Assassin of God 06:45
6. The Soul of the Dephts 04:51
7. Vampire Renegades 03:29
8. The Pleasure Dome 06:05
9. The Arab Merchant 03:29
10. Rex Mundi 02:24
11. Vampire's Illusions 03:52
12. When Death Dies 05:09
Total playing time 50:32

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Chaostar


Chronique @ Corwin

05 Juillet 2006
Troisième opus du maintenant presque one man band de Chris Antoniou (plus de Spiros Antoniou, et Natalie a rempilé aussi, laissant sa place à Sapfo Stavridou).
A première vue, cet album semble nettement plus traditionnel que ses deux précédents. Finies, les expérimentations spatiales et les voix mâles bidouillées. Ici, Chris use de tout son talent pour créer une atmosphère purement gothique (sens historique et non actuel), nous plongeant en pleine transylvanie, les vieux châteaux, les vampires. l'album est uniquement peuplé de voix féminines, de choeurs qui ramènent loin en arrière dans le temps, et d'instruments classiques traditionnels.
Et pourtant. C'est du Chris Antoniou, c'est du Chaostar. La démarche est moderne dans sa recherche du passé. Partout, Chris glisse des samples électroniques anachroniques, et pourtant souvent mieux intégrés à la musique que sur les deux CDs précédents, alliant ainsi modernité décadente et passé épique.

On retrouve avec grand plaisir les brusques changements de ton auxquels le groupe nous avais habitué dans les deux opus précédents, en plus épique et plus fou. Parfois assez proche d'un Carmina Burana, l'album affirme sa personnalité par une infinité de touches surprenantes.
Comme par exemple, ces passages d'accordéon ambiants presque déplaçés dans le contexte, ces violons stridents et dérangeants très musique contemporaine, que je n'ai jamais entendu ailleurs que sur le Sunwar The Dead d'Elend, ces touches un peu électro qui viennent se ficher entre deux choeurs grégoriens, la voix de sapfo oscillant entre chants mûrs et voix de petite fille un peu perverse, ces mélanges détonnants entre choeurs mâles, flûtes ambiantes, voix féminine décalée et percussions déjantées...
Inimitable. The Scarlet Queen ne ressemble pas à grand chose de connu. certes, on sent les influences symphoniques de la musique classique contemporaine (d'où le rapprochement que j'ai parfois fait avec le second cycle d'Elend), de la musique gothique des siècles passés, certes on peut dès les premières mesures reconnaître que le musicien barré qui se cache derrière ces compos est Chris Antoniou, certes c'est du Chaostar, mais cela ne ressemble même pas aux opus précédents (qu'on pouvait pourtant comparer sans difficulté, c'est plus difficile dans le cas présent).

Rien à faire, cet objet est un ovni inclassable, mais aussi carrément génial. A la fois rétro et particulièrement moderne, The Scarlet Queen est un voyage magique qui enchantera tout métalleux ayant l'oreille pour les musiques expérimentales et/ou classiques et parvenant à rentrer dans la musique (ce qui n'est pas des plus évidents, je vous l'accorde). Peut-être encore meilleur que le premier opus, pourtant déjà un sommet du genre. Titres conseillée: the arab merchant, rex mundi et The Embrace.

2 Commentaires

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NICOS - 19 Juin 2013: Mois ca ne passe pas du tout. Et le dernier, alors, il bas tout les records!!!!
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